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HL • Chapitre 07
by Ruyi ♡Lorsque Jìng sauta élégamment par la fenêtre dans la salle adjacente, Lù Cāng, qui était en train de réfléchir à un moyen de s’échapper, leva la tête, attiré par le bruit du courant d’air, et vit Jìng passer au-dessus du rebord de la fenêtre.
« Tu— » Ses yeux s’élargirent d’incrédulité, Lù Cāng avait du mal à croire ce qu’il voyait. Jetant un regard à l’endroit où Lù Cāng était coincé avec le chien, Jìng ne put s’empêcher d’éclater de rire. Lù Cāng eut alors la sensation que son sang s’était remis à couler à l’envers.
Ces derniers temps, sa malchance était telle qu’il aurait presque préféré être couvert de sang de chien noir*. Être vu dans un état aussi lamentable par Jìng… Lù Cāng eut subitement l’impression que la vie ne valait plus la peine d’être vécue.
(N/T : Selon une superstition chinoise, verser du sang de chien noir — considéré comme maudit — sur quelqu’un est un moyen de le maudire.)
Cependant, Jìng s’approcha en riant, prit le chien dans ses bras, fit une brève recherche sur son abdomen, puis appuya sur un point d’acupuncture pendant un moment — miraculeusement, le passage resserré se détendit étrangement.
« Retire ta main ! », lui ordonna Jìng. Celui-ci fit ce qu’on lui demanda et retira sa main, qui était coincée depuis ce matin, comme par magie.
« Mon Dieu ! » Choqué, Lù Cāng regarda sa main. Il ne s’occupait même pas de l’odeur nauséabonde qui émanait de sa main.
« Si jamais tu te retrouves coincé de la même façon, et que tu ne peux pas t’en sortir, tu peux toujours suivre la même procédure… » reprit Jìng de son ton habituel, disant des obscénités qui mettaient Lù Cāng mal à l’aise.
Voyant la colère dans les yeux de Lù Cāng, Jìng changea rapidement de ton : « Hé; tu me dois une faveur maintenant… »
Puisqu’il avait vu dans la situation la plus embarrassante de sa vie, ce dernier ne pouvait plus se montrer arrogant. Il baissa la tête et dit d’un air abattu : « Merci… Je rembourserai ma dette. »
« En parlant de ça… » Jìng se pencha près de l’oreille de Lù Cāng et murmura doucement : « Il vaut mieux rembourser ta dette le plus vite possible. Attends-moi dans la maison de la dernière fois, au crépuscule. »
Soudain, Lù Cāng sentit tous ses nerfs se tendre. Il aurait dû se méfier de ce démon dès le début — il lui lança un regard rempli de haine, il réalisa que Jìng, comme les autres fois où ils ont été intimes, avait déjà disparu et se tenait devant la fenêtre.
Soudain, comme s’il se rappela quelque chose, il se retourna et lui sourit légèrement : « Tu peux simplement partir sans crainte. Je me suis chargée des gardes, ils ne t’arrêteront pas. N’oublie pas de te rendre à la maison, d’accord… »
Encore une fois, il réalisa qu’il était subjugué par le sourire divin de cet individu. Lù Cāng baissa tristement la tête, et quand il la releva, l’homme avait disparu sans laisser de trace.
Se relevant avec peine, Lù Cāng s’apprêtait à partir lorsqu’il sembla se rappeler quelque chose et ramassa Fúqī qui était évanoui par terre. Hmpf ! Après tout ce que j’ai enduré à cause de toi, maudit chien, attends que je rentre pour te régler ton compte — je vais trouver un chien mâle qui te remettra à ta place !
Arrivé à la porte, comme l’étrange individue lui avait dit, il n’y avait vraiment personne. Lù Cāng sortit du manoir de Tóngxīn sans encombre. Maintenant perché à une intersection, il hésita un moment quant à l’endroit où aller.
Il ne pouvait pas retourner à l’auberge après qu’on l’ait vu dans cet état. Comme l’autre salop lui avait dit de l’attendre dans cette maison… Attendre là-bas signifiait inévitablement faire face à quelque chose de dégoûtant…
Cependant, comme dit le dicton, « Même les voleurs ont une vertue* », et ce qu’il y a de plus important pour un homme, c’est de tenir parole*.
(N/T : « Même les voleurs ont une vertu » est un proverbe chinois qui signifie exactement ce qu’il semble indiquer : même ceux qui vivent en marge de la loi peuvent suivre un certain code d’honneur. Ici, l’expression est utilisée à moitié sur le ton de la plaisanterie, puisque Lu Cang est littéralement un bandit.)
(N/T : Pour les habitants du Jianghu, tenir parole est l’une des vertus quasi sacrées du code tacite de la chevalerie. Lu Cang adhère typiquement à ce code, même si certains de ses frères enlèvent des femmes — ce qui n’est certes pas très chevaleresque. Le code du Jianghu s’applique autant aux « bons » qu’aux « mauvais », et n’exige pas forcément de bienveillance envers les femmes (les femmes ne sont presque jamais respecter). Comme ce n’est pas un roman de kung-fu, je ne détaillerai pas davantage les spécificités du code d’honneur du Jianghu.)
Il fallait être digne de confiance ! Après tout, cette personne l’avait sauvé, il ne devrait probablement pas trahir sa confiance…
Lù Cāng se sentit profondément troublé. En fin de compte, c’est sa fierté profondément enracinée qui l’emporta.
Putain ! Je vais juste me faire prendre par-derrière, ce n’est pas comme si j’allais mourir — autant ne pas ruiner mon image de héros honorable qui tient à ses principes !
Le pauvre Lù Cāng, sous la poussée de la théorie qu’il est un héros qui sacrifie du sang pour préserver sa vertu, marcha résolument vers la petite maison qu’il avait visitée la dernière fois.
Écoutant, rigide, le bruit des gouttes de pluie qui frappaient les tuiles, le courage impulsé par l’héroïsme qu’il l’avait poussé à venir s’était évaporé au fil du temps. En regardant le ciel sombre à l’extérieur de la fenêtre, les images pitoyables de la nuit où il avait pleuré et crié sous ce monstre refirent surface dans son esprit.
Lù Cāng se leva brusquement — si c’est ça l’héroïsme, je pense que je vais m’en passer !
Il se hâta vers la porte, mais se rendit compte que la pluie s’était intensifiée. Il commença à chercher un parapluie dans toute la pièce et finit par trouver un vieux parapluie. Il se dirigea vers la porte, prêt à sortir…
La réalité démontra une fois de plus à quel point Lù Cāng était malchanceux ces derniers jours — dans la cour, devant la porte, se tenait cette silhouette céleste vêtue de blanc, immobile sous la pluie.
Il ne portait ni parapluie ni protection, et pourtant, une barrière invisible* semblait flotter autour de lui, repoussant les gouttes d’eau avant qu’elles ne touchent ses vêtements.
(N/T : « Champ invisible de qi » — cette notion peut sembler étrange et magique, alors laissez-moi expliquer. Le qi est un élément fondamental du genre kung-fu (que ce roman effleure un peu). C’est un flux invisible d’énergie qui circule dans des trajets complexes à travers le corps, passant par tous les points d’acupuncture ou points de pression. Le qi maintient aussi l’équilibre entre le yin (froid, faible, féminin) et le yang (chaud, fort, masculin).
Dans les romans de kung-fu, un genre à part entière avec son propre jargon (comme le qi), maîtriser son qi signifie contrôler cette énergie intérieure — c’est ce qu’on appelle le kung-fu intérieur, par opposition au kung-fu extérieur qui désigne les mouvements physiques. À un certain niveau, un pratiquant peut manipuler son qi pour créer une sorte de champ de force invisible autour de lui. Oui, c’est une exagération extrême des auteurs, mais c’est terriblement cool.
Dans ces romans, on trouve aussi des concepts comme concentrer le qi dans une partie du corps, le « qi de l’épée », ou encore la relation entre qi et volonté meurtrière. Pour ce qui est de l’empereur devenu maître de kung-fu, aucune idée de comment il a trouvé le temps, mais il l’a fait… )
On aurait dit le dieu légendaire de la pluie*, descendu sur Terre pour une visite…
(N/T : « Dieu de la pluie » — il est possible que ce jeu de mots soit volontaire, car dans la culture chinoise, le dragon est considéré comme le dieu de la pluie. Or, le dragon est aussi le symbole de l’empereur, ce qui crée un lien symbolique entre la pluie et le pouvoir impérial.)
Jìng avança calmement, ses longs cheveux flottant dans la pluie, jusqu’à être devant Lù Cāng.
Regardant Lù Cāng, qui était sans voix, Jìng sourit à nouveau : « Idiot, pourquoi restes-tu là à me regarder… »
« Ah— ah— ah— assis… Assieds-toi… » Lù Cāng ne pouvait plus aligner des mots cohérents. Confronté à la force intimidante de Jìng, il reculait de quelques pas, se retrouvant coincé au bord du lit, où il s’assit lourdement.
« Tu m’invites à m’asseoir ? Ça devrait plutôt être couche-toi. »
Jìng sourit gracieusement, ses yeux sous ses longs cils ressemblant à des gemmes précieuses dans la pièce sombre, à peine éclairer par les quelques bougie qu’il avait. Envoûté par son regard, Lù Cāng n’émit aucun son et se retrouva simplement allongé sous lui.
Des vêtements furent enlevés, révélant des corps lisses et forts de couleur miel. Jìng caressa délicatement le cou sensible et la poitrine de Lù Cāng, glissant vers le centre de son corps.
« Ah — »
Avertissement
Ce passage contient une scène de viol. Pour ceux que cela pourrait déranger, je vous recommande de sauter cette partie et de reprendre la lecture au prochain chapitre.
Au moment où il fut fermement saisi, Lù Cāng ne put retenir un gémissement et penchant sa tête en arrière. « Quel doux son… » dit Jìng d’une voix si douce que le cœur de Lù Cāng se serra.
Jìng ne portait pas de sous-vêtements sous sa robe intérieure, qui tomba au sol avec le long manteau extérieur brodé de pivoines exquises. Il souleva Lù Cāng, et bientôt les deux se retrouvèrent entrelacés, nus dans le lit.
Leur position était désordonnée.
Jìng était assis, les genoux pliés, tendit que Lù Cāng était assis à califourchon sur lui, ses jambes s’enroulant autour de Jìng. Sentant Jìng durcir sous lui, Lù Cāng ressentit une chaleur lui monter dans à la tête…
Jìng tenait fermement Route Cang dans ses bras, sentant le corps lisse frotté contre le sien. Une pulsion animale irrésistible monta en lui : il pressa fermement le corps solide sous lui et mordit violemment l’épaule musclée de Route Cang…
« Tu es fou ! » hurla Lù Cāng de stupeur et tenta d’éloigner Jìng, mais il n’était rien face à la force, inhumaine, du gars. Sentant les dents acérées s’enfoncer profondément dans son corps, Lù Cāng éclata en sanglots de douleur…
« Ha… Le corps d’un combattant entraîné a vraiment plus de mordant ! » Relevant la tête de l’épaule de Lù Cāng, Jìng, après avoir examiné les dégâts étonnants qu’il avait causés, a inopinément prononcé une phrase qui a failli faire cracher du sang à Lù Cāng.
« Tu n’es vraiment qu’un sale pervers… Wow… Ah… Hmm… » Avant qu’il ne puisse l’insulter, Jìng avait tenté de pénétrer son corps dans cette position.
Au début, ce ne s’est pas déroulé facilement. Les muscles tendus de Lù Cāng protégeaient cette petite fente comme si sa vie en dépendait, ne laissant aucun objet étranger y pénétrer. Impatient, Jìng écarta ses deux fessiers avec ses mains, et ainsi, commença à le pénétrer avec force.
« Ça fait mal… Ça fait mal… Ne faisons pas ça dans cette position… »
Cet énorme xxx atteigna directement le centre de son corps, atteignant une partie profonde, jamais touchée auparavant, de son corps. Lù Cāng se mit à crier comme un animal qui se faisait égorger.
« Ne crie pas ! Pourquoi cries-tu… Ça me fait mal aussi… » Jìng, qui serrait les dents de douleur, gifla à plusieurs reprises Lù Cāng, essayant de le faire se détendre.
Jìng maintenait Lù Cāng, avec force, sur ses genoux . Le poids du corps de Lù Cāng le faisait descendre de plus en plus, le rendant de plus en plus effrayé, et il craignait vraiment de se faire transpercer les intestins de cette manière. Avec cette pensée glaçante en tête, il s’accrocha au cou de Jìng comme si sa vie en dépendait, et ainsi, entraina Jìng avec lui. Jìng se retrouva maintenant allongé sur le lit.
« C’est toi qui as dit que tu ne voulais pas cette position… » Jìng fronça les sourcils.
« Ouais, ouais, ouais… Fais ce que tu veux. Juste ne… Ah, je suis sur le point d’être transpercé… »marmonna Lù Cāng à plusieurs reprises, souhaitant seulement que Jìng arrête d’envahir son corps. Cependant, il ne remarqua pas l’étrange sourire qui flottait au coin des belles lèvres de Jìng.
Avec une évulsion véhémente, Jìng retira son désir inassouvi de l’intérieur de Lù Cāng, le prenant au dépourvu, ce qui s’accompagna naturellement pour un cri étranglé de Lù Cāng. Mais la véritable attaque vint par la suite.
« Que… Qu’est-ce que tu fais… ? »
Lù Cāng poussa un cri de panique en sentant Jìng glisser le long de son corps, jusqu’à ce que ses cuisses viennent enserrer sa tête. Il était désormais piégé, immobilisé, le regard levé vers celui qu’il redoutait tant.
« Tu ne m’avais pas dit que je pouvais faire ce que je voulais ? » répondit Jìng, d’un ton d’un calme glacial. Ce ton tranchait affreusement avec la tension visible entre ses jambes, cette chose dure et impatiente qui frémissait tout près.
Sous la pression implacable des cuisses de Jìng, Lù Cāng luttait de toutes ses forces, agitant désespérément la tête. Mais peu importe ses efforts, la vision qui s’imposait à lui était inévitable. C’est… Trop humiliant… pensa-t-il, au bord des larmes. La honte lui mordait la gorge, le poussait presque à sangloter.
« Non… Non… ! »
Lorsqu’il sentit ce membre effleurer ses lèvres, une terreur viscérale s’empara de lui. Il comprit brusquement ce que Jìng s’apprêtait à faire. Son esprit hurla.
« Si… Si tu oses… Me le mettre dans la bouche… Je… Je te jure que je le mords ! Je le mords, tu m’entends ! »
La voix de Lù Cāng n’était plus qu’un râle étranglé, né du fond de sa gorge, tant il avait peur d’ouvrir la bouche. Son horreur et son dégoût suintaient dans chaque mot.
Mais Jìng ne fit que sourire. Ce sourire que Lù Cāng détestait au plus haut point.
« Oh ? Merci de m’avoir prévenu. »
D’un geste d’une fluidité presque gracieuse, il posa ses doigts sur un point précis* de l’épaule de Lù Cāng. À peine avait-il appuyé que tout le corps de ce dernier se figea. Les secousses cessèrent. Il ne resta plus que deux yeux grands ouverts, remplis d’effroi, fixant ces doigts aux lignes élégantes, presque artistiques.
(N/T : Points de pression — frapper certains points du corps peut bloquer le flux de qi, provoquant des effets variés comme la paralysie, la mutité (rendre muet une personne), l’évanouissement, voire la mort dans les romans d’arts martiaux.)
Puis, une prise ferme sur sa mâchoire.
Et un son. Net. Cruel.
Crac
La mâchoire inférieure venait d’être disloquée.
Aux oreilles de Lù Cāng, ce bruit résonna comme un glas. Un fracas précurseur d’un ciel qui s’effondre.
La bouche de Lù Cāng resta tragiquement ouverte. Il ne pouvait que regarder Jìng s’enfoncer dans sa bouche.
Ouf ! L’objet impitoyable s’enfonça jusqu’à la garde dans la gorge de Lù Cāng, lui provoquant un haut-le-cœur. Malgré cela, Jìng ne montra aucune compassion, même si c’était la première fois qu’il effectuait cet acte. Refusant d’adopter la méthode lente et progressive souvent réservée aux débutants, Jìng continua à s’enfoncer profondément dans la gorge sans défense de Lù Cāng.
« C’est encore plus humide et chaud que celle d’une femme… » Jìng lui lança ces mots humiliants sur un ton taquin. Jìng vit, sans grande surprise, des larmes couler le long des joues de sa victime qui avait alors les yeux fermés…
Ce n’était pas la première fois que Lù Cāng était réduit aux larmes par Jìng au lit. Dès leur première rencontre, ses pleurs semblaient être un composant constant de leurs ébats, ajoutant une dimension de luxure intense. L’empereur Xuān Yuán Jìng, devenu indifférent aux formes conventionnelles d’intimité, trouvait étrangement plaisante cette atmosphère anormale. C’était la raison fondamentale pour laquelle il continuait à s’engager dans des rencontres intimes avec le malheureux Lù Cāng et ça malgré sa nature frivole. Face à Lù Cāng, qui ignorait sa véritable identité, Jìng pouvait pleinement se livrer à ses penchants vicieux et insolents, explorant librement la luxure et le désir homosexuels.
N’ayant que sa tête qu’il pouvait bouger librement, Lù Cāng gisait misérablement sur le vaste lit en satin brodé. Jìng se trouvait au-dessus de lui, les genoux fermement posés sur le lit, maintenant la tête de Lù Cāng entre ses mains pour qu’il puisse profiter de sa bouche.
Jìng mobilisa toute sa puissance au niveau de ses hanches pour une profonde pénétration. Cet objet énorme et ardent se mouvait vigoureusement, faisant de va-et-vient à l’intérieur de l’œsophage délicat et fin de Lù Cāng, chaque poussée provoqua des remous insupportables dans le ventre de notre pauvre bandit.
Les cheveux de Lù Cāng, depuis longtemps lâché, s’écoulaient comme une longue cascade noire sur le lit, frémissant à chaque poussée intense de Jìng.
« Ugh… Hng… Hng… » Sa bouche obstruée, Lù Cāng ne pouvait que gémir en silence. Le seul voie qu’il lui permettait de respirer, ses narines, était également obstrué à cause de ses pleurs. Pendant cette longue, très longue agonie, il avait déjà perdu connaissance à plusieurs reprises, mais était toujours instantanément réveillé par les violentes va et vient de son tortionnaire…
Je n’arrive plus à respirer… Je vais sûrement mourir…
L’horreur d’être totalement dans l’incapacité de respirer étouffait le cœur de Lù Cāng, qui s’était replié en une boule froissée à cause de la misère de sa situation actuelle.
Lorsqu’il sentit la chose à l’intérieur de sa bouche grossir rapidement et tressauter de manière sporadique… Lù Cāng, en tant qu’homme, compris évidemment que l’autre était sur le point de jouir…
« Nngh—Nngh— ! » Lù Cāng agita violemment sa tête, seule chose que qu’il pouvait faire, étant dans l’incapacité d’émettre ne serait ce qu’un bruit, pour empêcher l’homme au-dessus de lui de commettre cet acte abject envers sa personne.
Cependant, Jìng ne lui offrit aucune échappatoire à ses assauts. De ce fait, il attrapa plus fermement la tête de ce dernier, qui agitait toujours de manière énergique sa tête et accéléra alors le rythme de ses va-et-vient dans cette douce, merveilleuse et chaude humidité, se préparant à atteindre l’apogée de son plaisir.
Sentant les intentions malveillantes de Jìng, alarmé, les yeux de Lù Cāng s’élargirent d’effroi : révélant un mélange d’agonie et de désespoir qui créa un tumulte dans ses prunelles sombres.
C’était mieux de mourir… J’aurais préféré mourir ici et maintenant…
Des cris de douleur émanant du tréfonds de son cœur, la conscience de Lù Cāng était au bord de l’effondrement.
Comme pour lui répondre, le membre de Jìng devint soudainement plus animé. L’ascension ardente d’une passion débordante jaillit. Le fluide amer et visqueux coula dans la gorge de Lù Cāng. Même l’intérieur de sa bouche fut immergé dans ce fluide chaud portant encore la chaleur du corps de Jìng, inondant tout l’espace entre les lèvres et les dents…
Jìng laissa échapper un long soupir de soulagement. Tout en maintenant sa prise, il effectua encore quelques lents va-et-vient, savourant l’instant après sa jouissance, puis il décida enfin de se retirer…
Sentant Jìng se retirer, Lù Cāng parvint à peine à retenir ses muscles, voulant à tous pris éviter d’avaler les fluides de Jìng…
Mais son plan fut vain dès la seconde d’après, montrant à quel point il connaissait très mal Jìng.
Jìng se retira de la bouche de Lù Cāng. Son geste suivant fut de tendre la main pour reconnecter sa mâchoire qui avait été sauvagement disloqué. Sa main habile appuya sur la ligne de la mâchoire, effectuant un léger ajustement, et ainsi…
Avec un « plop », la preuve dégradante de ce qu’il venait de se passer glissa rapidement le long de l’œsophage de Lù Cāng. Pas une seule goutte ne resta.
Fin de l’avertissement
Mordant si fort ses lèvres au point de les faire saigner, Lù Cāng utilisa toute la haine qu’il avait en lui dans le regard qu’il lança à Jìng. Mais Jìng ne se sentit pas le moins menacé, affichant un sourire doux et magnifique tout en défaisant négligemment les points de pression.
À la base, Jìng pensait que Lù Cāng l’attaquerait une fois libéré des entraves, s’engageant ainsi dans un combat potentiellement mortel. Cependant, au lieu de cela, Lù Cāng bondit du lit, saisit sa robe froissée à côté du lit, et s’enfuit précipitamment par la porte.
Où comptait-il aller sous cette pluie ardente… ?
Craignant un peu que Lù Cāng ne se suicide, Jìng se dépêcha également de s’habiller et se couvrit juste d’une robe d’extérieur, puis il le suivit dehors.
Dès qu’il mit un pas à l’extérieur, Jìng vit Lù Cāng accroupi de manière pitoyable dans le couloir, s’accrochant désespérément à un des piliers alors qu’il vomissait. La robe longue et dénouée glissait de ses épaules, révélant la lueur couleur miel, le corps bien musclé et sensuel à moitié caché par la robe ouverte. Cependant, Lù Cāng semblait être complètement inconscient du fait que son comportement était excessivement séduisant pour le malveillant Jìng.
Bien que ce qu’il venait de régurgiter fut rapidement emportée par la pluie battante, Jìng vit toujours clairement que, mêlé à la nourriture que Lù Cāng avait rejetée, se trouvait un liquide blanc. Un sourire étrange éclaira son visage. Cet homme fort devant lui, lui appartenant maintenant uniquement. Il avait été ouvert par lui et avait cédé à une sorte de vulnérabilité peu flatteuse…
C’était l’homme avec lequel il avait eu un rapport des plus intime… Et la sécrétion de son corps était comme une blessure profonde, marquant de manière aiguë chaque organe et chaque cellule de cet homme…
Ce couloir enveloppé dans la grande averse d’un été florissant… L’air était étrangement empli de la légère fragrance des fleurs de lotus. Jìng, dans toute sa beauté inégalée, se tenait silencieusement à côté du pilier, regardant cet homme, qui n’avait plus rien d’un héros et qui vomissait son cœur et ses poumons…
La pluie diminua progressivement.
« Ce monstre… Ce sale monstre… »
Après tout ce qui s’était passé, Jìng avait contraint Lù Cāng à deux autres rapports sexuels. Maintenant, alors qu’il murmurait des malédictions entre ses dents, Lù Cāng se réveilla lentement de sa semi-inconscience dans le couloir.
Mais tout ce qu’il voyait devant lui étaient les bords du toit d’où dégoulinaient des gouttes de pluie qui scintillaient comme des cristaux. Ce démon qui avait provoqué sa destruction était bien sûr introuvable…
Non !
Je vais certainement mourir si ça continue comme ça… Lù Cāng gisait toujours sur le sol du couloir, n’ayant aucune une once de force dans son corps. Il ne pouvait que se répéter encore et encore son destin funeste.
Quand est-ce que cela prendra fin…
Ce chapitre vous est présenté par la Dragonfly Serenade : Traductrice • Ruyi ⋄ Correctrice • Ruyi
・.ʚ Voilà la fin du chapitre ɞ .・

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