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    « Qu’est-ce que vous regardez tous ? Bougez-vous ! »

    « M. Miller, arrêtez ! »

    « Bon sang, dépêchez-vous ! »

    « Qu’est-ce que vous faites ? Attendez, M. Miller ! »

    Tandis que la panique gagnait tout le monde, des cris fusaient de partout. Josh ravala un juron et se mit à courir comme un forcené. Rien n’avait changé depuis la dernière fois.

    Il fixa le Desert Eagle dans la main de Chase. Ce n’était pas lui qu’ils devaient protéger, mais ce fichu paparazzi. Tous les gardes du corps le savaient : leur priorité restait de protéger cet homme, bien qu’il soit tenu en joue sous l’arme de Chase.

    Bang !

    Un autre coup de feu parti. Josh hurla. Il avait eu la chance de se jeter sur Chase pour lui arracher l’arme, mais en saisissant le canon brûlant, il s’était gravement brûlé la main. Il jeta le pistolet au sol, juste au moment où Isaac criait dans son dos :

    « Josh ! Mon Dieu, ça va ? »

    Josh battit l’air de ses mains en feu et se retourna. Les agents de sécurité s’étaient regroupés autour de Chase, et tentaient de le calmer. Le mélange de phéromones qui se diffusait dans l’air grâce à leur agitation était une aubaine pour lui — cela diluait fortement l’odeur enivrante de l’Alpha.

    « Oh… Oh non…  »

    Le paparazzi, affalé sur le sol, éclata en sanglots. Un filet de sang coulait de son crâne, là où une balle l’avait effleuré et ses vêtements étaient trempés d’urine.

    Josh serra les dents. Voir cet homme trembler comme une feuille, le pantalon souillé, la tête en sang, le rendait furieux. Il le fixa, irrité.

    « Qu’est-ce que tu fous ? Tire-toi d’ici, vite. »

    Chaque seconde comptait. Plus le paparazzi restait, plus Chase risquait de vriller complètement. On entendait encore au loin les cris des agents qui se faisaient frapper.

    Il a osé s’incruster dans la vie privée de Chase Miller… Soit c’est un débutant qui ne comprend rien à la vie, soit il est prêt à risquer la mort pour un peu d’argent. Depuis qu’un paparazzi avait tenté de le photographier à moitié nu chez lui et avait fini cloué à vie sur un lit d’hôpital, Chase était devenu intouchable, à tel point que personne n’avait osé s’approcher depuis.

    Et ce crétin ne bougeait toujours pas. Exaspéré, Josh l’attrapa par le col et hurla :

    « T’as pas entendu ? Casse-toi, maintenant ! »

    Le gars finit par ramper pitoyablement pour fuir. Josh serra les dents. Il a compris la leçon, au moins. Il saura qu’il ne faut jamais s’approcher de Chase Miller.

    Non loin de là, les morceaux de la caméra brisée jonchaient le sol.

    Le prix à payer pour sauver une vie… C’est peu cher payé. pensa Josh. Il posa les yeux sur l’objectif, un modèle haut de gamme valant plusieurs dizaines de milliers de dollars, et sentit une vague d’appréhension monter.

    Entre-temps, la situation s’était un peu calmée. Dès qu’ils comprirent que le danger était écarté, les gardes reculèrent. Josh se retrouva face à celui qu’il évitait depuis si longtemps.

    Merde…

    Il faillit jurer à voix haute.

    Chase Miller, même sans libérer de phéromones, dégageait une aura si oppressante qu’on avait l’impression qu’il pouvait tuer d’un simple regard.

    Lorsque ses yeux violets d’Alpha dominant croisèrent les siens, Josh sentit son cœur s’emballer. Ce n’était pas seulement de la peur : c’était aussi une montée d’adrénaline brutale. Il eut l’impression d’étouffer, comme si sa vie était en danger, bien que Chase n’émette aucune odeur. Ce danger pur… C’était comme une drogue pour Josh.

    Et ce n’était que le début.

    « Toi. »

    La voix de Chase résonna. C’était la première fois qu’il lui adressait la parole.

    Josh en perdit son latin. Il resta là, figé, à le regarder.

    Chase esquissa un sourire. Un sourire lumineux, presque innocent.

    « Tu veux mourir ? »

    Personne ne dit un mot. L’atmosphère se figea. Josh pensa à fuir, mais il n’y avait nulle part où aller.

    Il répondit difficilement :

    « Non. »

    « Alors pourquoi ? »

    Toujours ce sourire, presque juvénile. Mais ses doigts remuaient lentement, comme s’ils allaient se refermer sur sa gorge. Josh eut la gorge sèche.

    S’il dit une bêtise, il va le tuer.

    Et pourtant, l’idée d’avoir la main de Chase Miller autour du cou… Avait quelque chose d’irrésistible. Si ce n’était pour Pete, il aurait tendu la nuque sans hésiter. Il serra les poings pour repousser l’envie.

    Heureusement, le Desert Eagle gisait plus loin. Il n’allait pas mourir d’une balle… Du moins, pas tout de suite. Dans un élan absurde, il répondit :

    « Je voulais éviter que vous vous salissez. »

    « Hein ? »

    Chase plissa les yeux. Les autres gardes le dévisagèrent, incrédules*. Josh, sous la pression de leurs regards, s’empressa d’ajouter :

    «  Si vous tirez d’aussi près, le sang va éclabousser votre visage et vous risquez aussi de salir votre costume…   »

    Chase ne répondit pas. Il l’observa en silence, comme s’il pesait le poids de ses paroles.

    Josh ajouta, un sourire forcé aux lèvres :

    «  Je me suis dit que vous ne voudriez pas être couvert du sang d’un paparazzi.  »

    Quelques secondes lourdes de tension s’écoulèrent.

    Puis Chase lâcha :

    « Ramène-la. »

    Josh cligna des yeux, confus. Chase fronça légèrement les sourcils et tourna la tête vers l’arme que Josh avait jetée.

    Oh merde.

    Comprenant enfin, Josh s’élança pour ramasser le pistolet. Le silence était pesant. Il s’agenouilla, saisit l’arme et revint vers Chase, le souffle court.

    Lorsqu’il croisa son regard, il oublia de respirer. Il tendit le Desert Eagle, le visage vide.

    Chase l’attrapa et, sans crier gare, asséna un coup violent à la tête de Josh.

    « …  ! »

    « Josh ! »

    Mark et Isaac s’écrièrent en même temps.

    La vue de Josh se brouilla un instant avant qu’il ne tombe au sol, sonné. Il sentit le sang couler de sa tempe tandis que Chase le fixa de ses yeux fins, les lèvres tordues.

    « Tu débites de belles conneries, enfoiré. »

    Puis, il lança l’arme en l’air, la rattrapa de l’autre main… Et la pointa à nouveau sur lui.

    « Voyons un peu. Si je tire d’ici, est-ce que ton sang m’éclaboussera ? »

    Et sans attendre, il pressa la détente.

    Josh hurla en se couvrant la tête. La balle siffla à quelques centimètres.

    « M. Miller ! Arrêtez ! »

    « Josh, cours ! Vite ! »

    « Vous n’avez pas le droit…  ! »

    Malgré les appels affolés des gardes, Chase tira de nouveau. Cette fois, c’en était fini. Personne ne pouvait esquiver une balle à cette distance.

    Josh leva les yeux vers lui.

    Chase fronça les sourcils. Il appuya encore — un clic métallique retentit.

    Rien.

    Il avait tiré à vide.

    Il essaya encore, en vain.

    « Merde…  »

    Chase jura et jeta le Desert Eagle au sol. Un soupir de soulagement parcourut les gardes. Il ne restait plus de balle.

    Furieux, Chase passa une main dans ses cheveux blonds et les ébouriffât sauvagement. Personne n’osait parler. Le silence était total. Tous retenaient leur souffle.

    Et pourtant, Josh ne pouvait détacher les yeux de lui.

    Chase repoussa distraitement une mèche qui était retombée sur son front. Puis son regard flamboyant retomba sur Josh. Et d’un coup, il s’avança et lui envoya un violent coup de pied.

    « Josh ! »

    Isaac hurla, paniqué.

    Josh se recroquevilla, sans crier. Le bourdonnement dans ses oreilles s’intensifia, les couleurs se brouillèrent, puis tout devint noir… Avant de lentement revenir à la normale.

    Peu à peu, ses sens revinrent. Il vit Chase lui tourner le dos.

    « Ramassez-la et apportez-la-moi, bande de bons à rien. »

    Il donna l’ordre à un garde qui se tenait non loin de lui tout en désignant son Desert Eagle, comme si rien ne s’était passé, puis monta dans la voiture.

    Les gardes, figés jusque-là, s’agitèrent enfin et se dispersèrent.

    Un moment plus tard, la berline s’éloigna en traversant le jardin pour rejoindre le manoir.

    « Tu vas bien ? »

    Isaac se précipita et aida Josh à se relever. Incapable de répondre, Josh porta une main à sa tempe — elle était trempée de sang.

    « Viens, faut désinfecter ça tout de suite. »

    Mark prit les devants. Sans un mot, tous le suivirent.


    « Qu’est-ce qu’il a encore à râler, ce fils de pute ? »

    Josh se laissa tomber lourdement sur un des canapés vides et s’y recroquevilla en poussa un long soupir. Isaac, qui l’avait soutenu jusqu’ici, éclata soudainement en sanglots.

    Josh, la tête encore douloureuse, pressait une poche de glace contre son crâne tout en tenant son ventre. Il ne disait rien.

    Mark secoua la tête, agacé.

    Heureusement qu’il s’est contenté de le tabasser.

    « Franchement, pourquoi tu as sorti une connerie pareille ce taré ? Si tu avais juste dit « pardon », tu aurais peut-être pris une baffe de moins. » grommela Henry en appliquant une serviette propre sur sa blessure.

    Josh esquissa un sourire épuisé.

    « Va savoir pourquoi j’ai fait ça. »

    Henry lui asséna une tape sèche à l’arrière du crâne.

    « Pourquoi tu te marres, abruti ? Tu veux que mon cœur s’arrête ou quoi ? »

    « Henry, arrête ! »

    Josh se tassa instinctivement sans même crier. La scène arracha un cri affolé à Isaac, et même Mark finit par lui faire une remarque — chose rare.

    « Ouais, évite sa tête pour le moment. »

    « Et le ventre aussi. » ajouta Isaac dans un souffle, en le voyant blêmir. Josh avait l’impression que son cerveau rebondissait comme de la gelée contre les parois de son crâne. Un gémissement lUi échappa. C’est alors que Seth lui demanda :

    « Tu es sûr que tu n’as pas besoin d’aller à l’hôpital ? »

    Josh hocha silencieusement la tête. D’un coup, une envie folle de voir Pete s’empara de lui. S’il pouvait juste embrasser sa joue douce et le serrer fort dans ses bras, peut-être que toute cette douleur s’envolerait.

    Un bref silence s’installa, mais fut vite interrompu quand on frappa à la porte. Sans attendre de réponse, le chef de l’ancienne équipe de sécurité entra.

    « Est-ce qu’on peut continuer ? On est à court de temps…  »

    Il évita soigneusement de poser les yeux sur Josh, préférant s’adresser à Mark avec un sourire maladroit.
    Personne ne répondit. Face à la réalité, le groupe resta figé dans un lourd silence.


    « …  »

    Dans le restaurant d’ordinaire bruyant, seul leur coin baignait dans un silence pesant. Assis autour d’une grande table, chacun mâchait lentement sa nourriture, empilée dans leur assiettes, sans grande appétit. Pas un mot ne fut échanger.

    « … Vous pensez qu’ils sont où, maintenant ? »

    Seth rompit enfin le silence d’une voix éteinte. Il parlait bien sûr de l’ancienne équipe de gardes, celle qui, bien qu’épuisée, avait quitté la mission avec un grand soulagement. Même les quelques membres qui étaient restés derrière pour les aider à atteindre le manoir étaient sûrement déjà en train de fuir à toutes jambes. Leur bonheur crevait les yeux.

    Mark croqua dans un hot-dog au bœuf avant de répondre :

    « Ils doivent être en train de passer la frontière, non ? »

    « … La chance. »

    Le murmure de Seth résonna dans l’esprit de chacun. Tous enviaient ceux qui pouvaient quitter ce pays sans un regard en arrière… Quitte à déchirer leur billet d’avion. Rien que pour ne plus croiser ce foutu visage… Ce serait déjà une victoire. Après tout, le visage de Chase était partout. Autant fuir là où l’on aurait la certitude de ne plus jamais le voir.

    Josh, lui, avait une raison supplémentaire de vouloir fuir.

    Merde… Même s’il est beau, ça reste qu’une foutue enveloppe. Et moi, j’ai foncé tête baissée, comme un idiot, alors que je savais très bien ce qu’il valait à l’intérieur.

    Il en avait la nausée. Je ne pensais pas être aussi faible face à son joli minois.

    Avec un goût amer en bouche, Josh dut se rendre à l’évidence : il était tel un ado paumé qui venait de se prendre une claque par une fille bien trop belle pour lui.

    « Vous iriez où vous, si on pouvait partir ? » Leur demanda-t-il à mi-voix, presque pour lui-même.

    Mark fut le premier à lui répondre :

    « J’ai toujours rêvé d’aller à Cuba. Le rhum, les cigares… Le paradis. »

    Son air déjà nostalgique ouvrit la voie aux autres.

    « L’Amazonie aussi, ça me tente. Ce serait… Marrant. »

    Seth semblait sincère. Henry, lui, ne tarda pas à le railler :

    « Super marrant, ouais. Sans eau chaude ni internet, on va bien rigoler. »

    Au moins, lui, il n’y serait pas.

    Josh n’eut pas besoin de préciser. Chase Miller était l’essence même de la ville. L’imaginer froissé, poussiéreux, assis à même le sol dans un endroit paumé… C’était tout simplement impossible.

    S’il avait été seul, Josh aurait sans doute cédé à ce désir de tout quitter pour un coin reculé et oublié du monde. Mais il y avait Pete. Il voulait qu’il ait au moins une scolarité normale.

    « Et l’Alaska ? »

    Seth le fixa, l’air de dire : tu veux vraiment aller là-bas ? Josh s’expliqua, presque gêné :

    « C’est calme et il n’y a pas grand monde. »

    « Parfait si tu cherches un trou paumé. »

    Henry ne put s’empêcher de commenter.

    Seth enchaîna : « Le Canada aussi, c’est paumé. Tu as vraiment besoin d’aller jusqu’en Alaska ? »

    Ce n’était pas une mauvaise idée. Puis Josh se rappela soudainement :

    « Isaac, tu es Canadien, non ? C’est comment là-bas, si on veut y vivre ? »

    Isaac, qui jusque-là n’avait pas dit un mot, répondit d’un ton désabusé :

    « Je ne sais pas. Ça fait trop longtemps. J’ai même oublié le canadien. »

    Tout le monde se tourna vers lui. Il sembla réfléchir, puis s’exclama soudain :

    « Ah oui, c’est vrai. Ils parlent anglais là-bas. »

    Henry le pointa du doigt, hilare :

    « Mais tu as pris un coup à la tête ou quoi ? »

    Josh faillit ajouter qu’il aurait pu venir d’une région francophone, mais se ravisa. Tout le monde savait qu’Isaac venait d’un coin anglophone.

    Mark reprit :

    « De toute façon, impossible de partir. Les pénalités sont triplées si tu brises le contrat. »

    « Argh…  »

    Josh laissa échapper un gémissement douloureux du fond de la gorge.

    « Faudrait peut-être négocier une prime, non ? On va pas bosser en se faisant frapper toutes les deux minutes ! » Protesta Isaac, la voix aiguë. Mais Josh ne s’en souciait même plus.

    Le vrai problème, ce n’était pas les coups. C’était lui. Cet homme. Toute cette histoire, il ne l’aurait jamais acceptée si ce n’était pas pour cet argent de merde.

    Tant qu’à faire, autant en tirer quelque chose.

    Les mots d’Isaac avaient fait tiquer tout le monde, mais Mark secoua la tête :

    « Laisse tomber. Tu sais ce que fait la famille Miller, non ? Et tu sais qui est l’aîné ? Nathaniel Miller. »

    Tout le monde connaissait ce nom. Le diable du barreau. Un vampire sans sang ni larmes. L’avocat démoniaque, qui demeure invaincu à ce jour.

    Autrement dit, il n’avait aucune échappatoire.

    « Faites juste en sorte de pas vous faire démonter,  » conclut Mark. Puis plus personne ne parla, et le repas se termina dans le silence.


    Tous ceux qui étaient revenus au manoir affichaient une mine pâle. Ce n’était pas seulement à cause du nouveau travail qui les attendait : ils allaient devoir se présenter à Chase en tant que nouveaux membres de l’équipe de sécurité.

    L’ancien chef d’équipe était resté exprès pour ça. Il attendait juste de faire les présentations avant de s’envoler — littéralement — loin d’ici.

    « Allons-y. »

    Contrairement à eux, l’ancien chef afficha un grand sourire et se tourna vers Josh avec entrain.

    Mark ouvrit la marche, suivi par le reste du groupe, quand Isaac prit soudainement la parole :

    « Josh devrait peut-être se reposer, non ? Il a déjà eu droit à son petit moment de gloire, on peut dire qu’il s’est présenté. »

    Tous les regards convergèrent aussitôt vers Josh. Pris de court, il tenta de dire que ça allait, mais Isaac fut plus rapide :

    « Il a pris un coup à la tête. Il n’a pas de symptômes pour l’instant, mais ce serait mieux qu’il se repose. Franchement, c’est juste un bonjour, non ? Ce type ne se souviendra même pas du nombre qu’on est, alors nos noms… »

    Ce n’était pas faux. Pour Chase, Josh ne serait qu’« un garde du corps qui s’est pris une balle tout à l’heure », rien de plus. Peut-être même qu’il ne se rappelait déjà plus qu’il avait frappé quelqu’un. Cette idée laissa un goût amer à Josh.

    « C’est vrai. »

    Mark acquiesça à demi, l’air pensif, puis finit par hocher la tête.

    « D’accord, Josh, va te reposer. Et si tu sens que quelque chose ne va pas, viens me le dire tout de suite. Ce n’est qu’une formalité, on montre juste nos têtes, ce n’est pas la mer à boire. »

    « Mark peut pas y aller tout seul, histoire de marquer le coup ? » Laissa échapper Henry d’un ton bougon. C’était censé être un murmure, mais tout le monde l’entendit.

    Malheureusement pour lui, l’idée fut immédiatement rejetée :

    « Josh peut se reposer, mais les autres, on y va. On a un boulot à faire. »

    Henry afficha un air clairement contrarié, mais ne protesta pas. Grâce à ça, Josh put regagner sa chambre et se reposer un peu. Un vrai soulagement.

    À peine couché, il poussa un long soupir. Sa tête pulsait encore douloureusement, mais ce n’était pas insupportable.

    Si seulement j’avais plus mal, au point de ne plus penser à rien… pensa-t-il ironiquement.

    Mais non. La blessure n’était pas si grave. Ce qui lui pesait bien davantage, c’était le fait qu’il ne s’était écoulé qu’un seul jour. Et qu’il allait devoir supporter ce fichu chien enragé de Chase Miller… Pendant six longs mois.


    ・.ʚ Voilà la fin du chapitre ɞ .・

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