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Chapitre 02 – Déjà-vu
par Ruyi ♡[PDV De Porsche]
« Atchoum ! »
« Qui parle derrière mon dos… J’éternue depuis hier soir, putain ! ! ! » Jom, mon ami, a éternué de nouveau avant de poser sa tasse de café sur la table en marbre devant la Faculté des Sciences du Sport. Je l’ai regardé, m’excusant intérieurement à plusieurs reprises.
Hier, j’ai menti en donnant son nom à ce type. La situation était trop louche pour donner mon vrai nom à un étranger. J’ai pris la montre et l’ai vendue pour quelques centaines de milliers de bahts.
Si jamais il venait me chercher, je pourrais toujours dire que ce n’était pas mon nom. Après tout, je ne l’ai jamais donné en premier lieu. Je me souviens encore de ses mots : « Si quelque chose arrive à cette montre, considère-toi comme un homme mort. »
« Pourquoi tu me regardes, connard ? » a grogné Jom en se rapprochant de moi.
J’ai haussé les épaules et détourné le regard. Ce sont mes meilleurs amis, les seuls que j’ai. Le salaud en question s’appelle Tem, et l’autre, c’est Jom.
Bien que j’aie un visage lisse et agréable à regarder, ma nature froide et réservée fait que je m’exprime rarement, surtout avec des étrangers. Ajoute à cela mon tatouage japonais de cerisiers en fleurs qui recouvre entièrement mon bras gauche, et tu comprendras pourquoi peu de gens osent s’approcher de moi. Seuls ces deux-là, Jom et Tem, ont tenu bon jusqu’à présent.
Nous sommes en deuxième année dans l’une des meilleures universités du pays. Sans ma bourse d’athlétisme, je n’aurais jamais pu étudier ici. Mon titre de champion national de judo m’a valu une scolarité gratuite, et c’est grâce à ça que je suis là.
« Si on finit rapidement le rapport qu’on doit rendre aujourd’hui, on pourra aller au club ce soir. Qu’en dis-tu, Porsche ? » a proposé Jom, les yeux rivés sur son jeu mobile.
« Tu devrais plutôt m’aider au lieu de penser à sortir ! » a rétorqué Tem, occupé à rédiger notre devoir depuis un moment déjà.
De mon côté, bien que je ne fasse pas le pitre comme Jom, je me contentais de fixer la feuille que j’avais en main, sans vraiment contribuer.
« Eh bien, dès que tu auras fini, on pourra y aller ? » a insisté Jom, toujours accroché à son idée. Il adorait traîner au club où je travaillais. Lui et Tem y venaient souvent, et ils étaient devenus proches de la gérante, tout comme moi.
« D’accord, on ira là-bas, » a finalement cédé Tem, exaspéré.
On s’est mis au travail, pressés de finir ce foutu devoir. Jom n’arrêtait pas de demander toutes les trois minutes si c’était terminé, tandis que je fixais Tem avec insistance, le poussant à se dépêcher sans pour autant l’aider.
Enfin, nous nous sommes retrouvés tous les trois au club La Racine, tenu par ma patronne, Madame Yok. Alors que mes deux amis se détendaient au bar, j’étais en uniforme, servant des boissons. Je passais de temps en temps discuter avec eux.
« Nong* Porsche, quelqu’un a commandé des boissons, » m’a lancé une femme d’âge mûr.
Je lui ai souri poliment et j’ai préparé la commande avec soin. J’adore mon travail et je rêve de devenir barman, même si je sais que j’ai encore beaucoup à apprendre.
(N/T : En thaï, le terme « nong » (น้อง) est utilisé pour désigner une personne plus jeune ou de statut inférieur par rapport à celle qui parle.)
Les clientes m’apprécient souvent, et elles me laissent de généreux pourboires. Certaines viennent même tous les jours juste pour me voir. Parfois, si une fille me plaît vraiment, je l’emmène à l’hôtel. Comme cette femme à qui je viens de servir des cocktails. Elle était venue avec trois amies, et elles attiraient tous les regards dans le club. Même si elle ne cessait de me fixer, je ne me suis pas fait trop d’illusions…
« Je m’appelle Vivi. Fais-moi signe dès que tu es libre, » m’a-t-elle dit avec un sourire en coin.
Comme je m’y attendais, elle m’a glissé un petit mot avec son numéro sur un bout de papier. J’ai esquissé un sourire, ai pris le papier et l’ai rangé dans ma poche.
« Je me demande bien avec combien d’entre elles tu vas coucher ce soir, » a lancé Jom alors que je m’asseyais à côté de lui.
Je connais très bien la gérante, Jae Yok. C’est une femme transgenre qui porte toujours une robe traditionnelle du Nouvel An chinois. La seule variation, c’est la couleur de ses robes, ce qui me fait toujours sourire intérieurement. Bien qu’elle soit un peu excentrique, Jae a toujours été très gentille avec moi. Quand je n’avais pas les moyens de payer les frais de scolarité exorbitants de mon frère, elle m’a prêté de l’argent sans hésiter. C’est la seule adulte que je respecte vraiment…
« Quoi ? Il ne fait même pas encore nuit, et quelqu’un essaie déjà de te voler, mon précieux garçon ? » a murmuré Jae Yok en passant son bras autour du mien.
Si c’était une autre femme transgenre, j’aurais probablement été mal à l’aise. Pas par dégoût, mais simplement parce que je n’y étais pas habitué. Mais après des années à travailler ici, je me sens complètement à l’aise avec elle.
Même si je viens tout juste d’avoir vingt ans*, je travaille ici depuis longtemps. Après les cours, je préparais le club pour l’ouverture, faisant le ménage et balayant la salle. Jae m’a finalement promu serveur, ce qui m’a permis de mieux gagner ma vie. Elle dit que les clientes m’adorent, et que ma présence attire plus de monde.
(N/T : En Thaïlande, l’âge légal pour consommer de l’alcool est de 20 ans. Il est interdit de vendre ou de servir des boissons alcoolisées à toute personne de moins de cet âge.)
« Oui, Jae, tu dois désormais t’y faire. Tous les regards dans le club sont à présent tournés vers ton garçon, » a lancé Tem avec un sourire narquois.
Jae fit la moue et s’est appuyée sur mon épaule. Je n’ai pu m’empêcher de sourire tout en continuant à servir de l’alcool.
La nuit venait à peine de commencer, et le club était encore calme, avec seulement quelques clients éparpillés ici et là. Je travaille ici depuis si longtemps que Jae me confie souvent la supervision des autres serveurs, même si certains sont plus âgés que moi.
Je me souviens de mon père, qui avait ouvert de nombreux commerces, dont un showroom de voitures importées. Mais tout a basculé il y a huit ans, quand mes parents sont morts dans un accident de voiture. Leurs biens — notre maison, les voitures, tout — ont été saisis par la banque. Un partenaire corrompu de mon père a presque vidé nos comptes.
Tout ce qu’il nous restait, à mon frère et à moi, c’était une maison de ville* délabrée sur trois étages. On a dû se débrouiller avec le peu qu’il nous restait. Et puis, il y avait Arthee, le frère de mon père. Malgré son addiction au jeu, il a toujours essayé de nous soutenir. Lui et Jae Yok sont les deux seules personnes qui ont toujours veillé sur nous…
(N/T : C’est généralement une maison étroite et élégante située dans une ville ou une zone urbaine.)
« Tu vas finir par vraiment être le mari de Jae… Je ne t’ai jamais vu avec une fille, » a lancé Jom, taquin.
« Hein, je peine déjà à survivre seul, alors pourquoi devrais-je chercher quelqu’un dont je vais devoir m’occuper en plus ? » ai-je répondu, surpris par sa remarque.
« Tu peux toujours trouver quelqu’un qui s’occupera de toi… » a suggéré Tem, pointant discrètement du menton une table dans un coin du club où un groupe d’hommes séduisants était assis. « Ça fait un moment qu’il te fixe. »
« Attends, tu veux un coup de pied, c’est ça ? » J’ai levé le pied, faisant mine de lui donner un coup, mais il l’a esquivé en reculant d’un pas.
« Peu importe, il pourrait avoir le béguin pour toi… » a ajouté Jae, jouant l’indifférence tout en jetant un regard vers la table en question.
« Ouais, vraiment, tu as l’air cool, tu es bien habillé, et tu as aussi des tatouages… » Tem n’arrêtait pas de parler, ce qui m’a poussé à lui lancer des glaçons.
« Si Porsche était gay, ils pourraient finir ensemble et donner naissance à un chien qui ressemblerait à Jae, haha ! » a plaisanté Jom, provoquant une réaction immédiate de Jae, qui lui a donné un coup sur la tête avant de partir aider d’autres clients.
(Note de Ruyi : Fou rire, comment ça donner naissance ? ! Chef ? Chef ? !)
« Regardez, il ne regarde pas Jae ! Il regarde clairement Porsche, » a insisté Jom, les yeux rivés sur la table en question.
J’ai jeté un coup d’œil, mal à l’aise. Une chose que je déteste, c’est quand des hommes gays viennent au club et me fixent comme un morceau de viande. Certains me donnent leur numéro, m’envoient des messages ou me taquinent de toutes les manières possibles. Je ne peux rien faire d’autre qu’esquisser un sourire gêné. Ça ne me dérange pas, mais j’ai mes propres préférences. Et je ne suis pas comme ça…
« Regarde les vêtements de marque qu’ils portent. Si tu lui donnes ton amour*, tu pourrais avoir une meilleure vie ! » Tem n’arrêtait pas de dire des bêtises.
(Note de Ruyi : On sait tous qu’il ne parle pas d’amour… )
« Si tu ne t’arrêtes pas, je vais te traîner à l’arrière du bar et te tuer, » lui ai-je dit d’une voix douce mais sérieuse.
« Hé, je rigole ! Tourne-toi, il y a une dame qui t’appelle, vas-y, petit coquin ! »
Je me suis dirigé vers Vivi, qui m’appelait sûrement pour passer une nouvelle commande. En arrivant à sa table, je me suis penché vers elle, un petit sourire aux lèvres.
« Où sont les toilettes ? » m’a-t-elle demandé, son visage si proche du mien que je pouvais sentir son parfum. Elle a posé sa main sur la mienne, la caressant lentement du bout des doigts.
« Va tout droit, puis tourne à gauche, » lui ai-je indiqué, gardant mon sourire en place. Bien que je sache ce qu’elle voulait, j’ai fait mine de rien.
« Peux-tu m’y accompagner ? … J’ai peur de me perdre. »
Et cela s’est fini de la manière dont je m’y attendais. Vivi n’a pas pu résister à l’envie de me prendre la main pour me conduire dans un coin sombre du club, près de la salle de stockage. Elle s’est penchée pour m’embrasser, écrasant ses lèvres pleines de désir contre les miennes, tout en me poussant contre le mur.
Ici, dans ce petit recoin, ce genre de choses se passaient souvent. On s’y habitue vite. Je viens ici de temps en temps pour des coups d’un soir, surtout quand l’envie me prend pendant mon service. Habituellement, il n’y a personne dans les parages, ce qui est parfait pour ce genre de moments.
Mes mains se sont glissées vers sa poitrine généreuse, caressant ses seins tandis que l’autre main descendait pour ouvrir son jean. L’excitation me faisait tourner la tête, mais tout s’est arrêté net quand un grand bruit a retenti.
Bang ! Bang !
« Porsche ! Viens vite, il y a un problème ! ! ! » Un serveur bien plus jeune que moi s’est approché de nous, paniqué.
« Qu’est-ce qui se passe ? » ai-je demandé, alerté, tout en remettant mon pantalon en place. Vivi, confuse, a rapidement arrangé ses vêtements.
« Viens voir. »
J’ai suivi le jeune serveur pour découvrir que plus de la moitié du club était sens dessus dessous. Les chaises et les tables étaient renversées, des éclats de verre jonchaient le sol. Plus de dix hommes vêtus de noir semaient la pagaille, tandis que les clients avaient fui. Jae essayait de négocier avec eux, mais sans succès.
« S’il vous plaît, calmez-vous, monsieur ! On peut discuter ! »
« Qu’est-ce qui se passe ? » J’ai couru vers Jae, qui, avec deux de ses amis et un autre employé, essayait de calmer la situation. J’ai froncé les sourcils en reconnaissant l’un des hommes devant moi.
Dès qu’il m’a vu, il s’est rué sur moi. Heureusement, mes réflexes sont plus rapides que ses poings. Mon coup de pied a atterri sur sa poitrine, l’envoyant valser au sol. Comment pourrais-je ne pas le reconnaître ? C’est le même salaud que j’ai battu hier.
J’ai rapidement compris pourquoi ils étaient là. J’enchaînais les coups de pied et les coups de poing, tandis que mes deux amis rejoignaient la bagarre.
« Te voilà enfin… » a-t-il grogné, essayant de me frapper. J’ai esquivé son poing et me suis figé, le fixant intensément.
« Ah bon ? » ai-je demandé d’une voix douce mais menaçante.
« Ce que tu nous as fait hier… » a-t-il craché avec colère.
Pendant ce temps, ses hommes se battaient contre mes amis et le staff, y compris Jae, qui brandissait une chaise comme une lionne enragée.
« Eh bien, tu es trop fragile, » ai-je esquissé un sourire avant de frapper son visage de toutes mes forces. L’homme a titubé, mais il a attrapé une bouteille de bière au sol, l’a fracassée contre une table et a tenté de me poignarder avec.
Tu rêves, enfoiré ! J’ai esquivé ses coups avec tant d’habileté qu’il est devenu encore plus furieux.
Je n’avais pas réalisé qu’ils découvriraient que je travaillais ici. Hier, je sortais les poubelles et fermais le club quand je me suis retrouvé mêlé à cette histoire. Oui, j’ai probablement attiré ces ennuis sur moi. Mais ce qui me faisait vraiment peur, c’était les dégâts qu’ils pourraient causer au club de Jae. Même si je travaillais toute ma vie, je ne pourrais jamais tout réparer.
« Tu es vraiment bon, » a-t-il dit en grinçant des dents, continuant à brandir la bouteille brisée qu’il avait transformée en arme, même après que je l’ai repoussé plusieurs fois.
« Merci pour le compliment, » ai-je répondu avec un sourire narquois. Je me suis retourné, prêt à l’envoyer au sol avec un coup de pied, mais un enfoiré m’a attrapé par-derrière, me déséquilibrant et m’empêchant de bouger.
Le salaud m’a fixé, un sourire mauvais aux lèvres, voyant que l’un de ses hommes m’avait immobilisé. Il s’est approché lentement, la bouteille à la main. Je n’avais pas peur, habitué à me sortir de ce genre de situation. Mais soudain…
« Arrêtez ! ! ! »
Une voix puissante a retenti depuis l’entrée. Le cri semblait figer le temps. Tous les bruits ont cessé, et certains hommes ont eu l’air de reconnaître la voix.
« C’est cet enfoiré de Kinn ! » a crié l’un d’eux.
Tous les regards se sont tournés vers l’homme en chemise noire, entouré d’une dizaine de gardes du corps en costume.
Soudain, le cri de Jae a retenti.
« Espèce de sale merde ! ! ! Je n’ai pas les moyens pour réparer ce club ! »
De mon côté, je commençais à m’épuiser, mais heureusement, leur attention s’est détournée de moi vers le nouveau venu, qui se battait bien mieux qu’hier. Je ne pouvais toujours pas m’arrêter, continuant à échanger des coups de poing et de pied avec mes adversaires. Par contre, j’étais un peu confus. À quel camp j’appartiens, au juste ? Je ne connaissais ni l’un ni l’autre.
« Monsieur Kinn, faites attention ! »
Je me suis tourné vers la voix d’un homme qui semblait être l’un des subordonnés de Kinn, mais une seconde plus tard, celui-ci s’est fait assommer après avoir reçu un coup au visage. Maintenant, Kinn était entouré par plus de cinq personnes.
Puis, j’ai remarqué que l’un d’eux tenait un couteau, visiblement prêt à blesser gravement, voire tuer. Après une rapide réflexion, je me suis dit que j’étais sûrement du côté de Kinn. Après tout, la montre qu’il m’a donnée valait six chiffres.
(Note de Ruyi : Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour de l’argent (;⌣̀_⌣́) )
J’ai sauté et donné un coup de pied à la cheville de celui qui tenait le couteau. J’ai attrapé la tête du gars qui frappait Kinn et l’ai balancé sur une table. Ne me retenant plus, je me suis déchaîné sur ces crétins jusqu’à ce qu’ils tombent au sol.
« Merci… » m’a-t-il dit, me lançant un regard surpris mais reconnaissant.
« Je vais y réfléchir… » ai-je répondu avec un sourire narquois avant de m’attaquer à ceux qui semblaient insensibles à la fatigue, déterminés à nous atteindre, Kinn et moi.
« Ils reviennent à la charge, » a-t-il murmuré d’une voix rauque.
« Hé, vous avez brûlé leurs maisons ou quoi ? » ai-je demandé, moqueur.
« Ce sont eux qui me traquent, » a répondu Kinn, implacable.
Un autre groupe d’hommes a alors envahi le club. À ce moment-là, certains serveurs, ainsi que mes amis et Jae, se sont précipités derrière le bar. Peu importe s’ils savaient se battre, face à dix Buakaw* armés de couteaux et d’armes à feu, nous n’avions aucune chance.
(N/T : « Buakaw » fait référence à Buakaw Banchamek, un célèbre combattant thaïlandais de Muay Thai.)
Quand j’ai vu ça, je me suis dit que si je ne sortais pas d’ici rapidement, je finirais certainement par hanter les lieux.
« Viens ! » ai-je crié à Kinn.
« Où pouvons-nous aller ? Ils nous entourent, » a dit Kinn, sans paraître effrayé.
« Suis-moi. »
Je ne sais pas ce qui pousse une personne à faire de bons actes, mais à ce moment-là, j’ai simplement attrapé le bras de Kinn et l’ai traîné dans la cuisine, puis vers une autre sortie, différente de l’allée d’hier. Si on emprunte le même chemin, on ne survivra pas.
« Où est-ce que tu m’emmènes ? » a-t-il demandé, perplexe.
Je suis resté silencieux. Aujourd’hui, j’avais garé ma moto de l’autre côté, car le parking était plein. Pas besoin de retourner à l’avant du club.
J’ai habilement démarré ma moto et nous avons détalé. L’atmosphère et toute cette action me donnaient l’impression de revivre la même scène qu’hier. C’est comme un déjà-vu.
Nous sommes même passés devant la station-service où nous nous étions arrêtés la veille.
Eh bien… Combien me devra-t-il cette fois-ci ?
Ce chapitre vous est présenté par la Dragonfly Serenade : Traductrice • Ruyi ⋄ Correctrice • Ruyi
・.ʚ Voilà la fin du chapitre ɞ .・
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