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    « Non ! Non ! Je ne veux pas
  Â»

    LĂč Cāng se dĂ©battait de toutes ses forces. MĂȘme s’il allait mieux que les jours prĂ©cĂ©dents, il n’avait pas la capacitĂ© de rĂ©sister Ă  JĂŹng, dont la force et l’endurance semblaient inhumaines.

    Celui-ci le dĂ©posa sur un lit recouvert de draps bleu nuit, puiq il sentit son corps s’écraser lourdement sur lui.

    « Trop
 Lourd
  Â» gĂ©mit-il. Mais JĂŹng l’ignora complĂštement.

    Peut-ĂȘtre Ă  cause de son abstinence prolongĂ©e, il semblait plus pressĂ© que jamais. Il dĂ©chira les vĂȘtements de LĂč Cāng Ă  la hĂąte, sa main s’enfonçant avec aviditĂ© dans son pantalon. Ses doigts trouvĂšrent une chair encore molle qu’il serra sans mĂ©nagement.

    « AĂŻe ! Â» s’écria LĂč Cāng, incapable de retenir un cri. « Ça
 Fait mal
  Â»

    « Tes blessures de l’autre fois n’ont toujours pas guĂ©ris ? Â»

    La voix de JĂŹng trahissait une lĂ©gĂšre trace de culpabilitĂ©. Il se souvenait trĂšs bien de ce qui s’était passĂ© au Maison TƍnghuĂ  — quand, submergĂ© par la colĂšre, il avait enfoncĂ© une fine tige dans le sexe de LĂč Cāng et l’avait fait hurler de douleur.

    LĂč Cāng le regarda avec Ă©tonnement. Dans ses souvenirs, JĂŹng n’était qu’un dĂ©mon de luxure dissimulĂ© sous de beaux traits. Qu’il se soucie aujourd’hui de son Ă©tat Ă©tait pour le moins surprenant.

    À moins qu’il cherche encore Ă  obtenir quelque chose de moi ?

    « Ça va
 À peu prĂšs. Â»

    Mais ses rĂ©flexes avait parlĂ© avant sa raison. DĂšs que les mots franchirent ses lĂšvres, LĂč Cāng les regretta amĂšrement. N’était-ce pas lĂ  une invitation Ă  le violenter ?

    Effectivement, un sourire d’une beautĂ© renversante Ă©claira les lĂšvres de JĂŹng, juste avant qu’il ne passe Ă  l’action comme un ouragan.

    Il arracha les derniers lambeaux de tissu qui couvraient LĂč Cāng, puis ses lĂšvres descendirent Ă  toute vitesse — le cou, la poitrine, le ventre — avant de fondre sur l’endroit le plus sensible de son corps.

    « Que les cieux me viennent en aide
  Â»

    Pris de panique, LĂč Cāng tenta de repousser la tĂȘte de JĂŹng, mais celui-ci s’accrochait Ă  lui comme une sangsue, ses lĂšvres collĂ©es entre ses cuisses. Sa langue, vive et habile, lĂ©chait et tourbillonnait sans rĂ©pit. LĂč Cāng sentit son sang affluer violemment vers le bas, Ă©tant incapable de se contrĂŽler.

    JĂŹng l’avait dĂ©jĂ  forcĂ© Ă  lui faire une fellation par le passĂ©, mais de son cĂŽtĂ©, il n’avait jamais fait preuve d’autant de
 ZĂšle. Jusque-lĂ , ses soi-disant « prĂ©liminaires Â» se rĂ©sumaient Ă  des frottements brutaux, Ă  une pĂ©nĂ©tration sauvage, Ă  des va-et-vient sans tendresse jusqu’à l’éjaculation. Jamais il n’était allĂ© aussi loin.

    « Tu es complĂštement fou ! Â» murmura faiblement LĂč Cāng, incapable de se maĂźtriser.

    L’habiletĂ© de JĂŹng le rendait fou. À chaque fois que leurs regards se croisaient, les reflets lubriques dans les yeux parfaits de JĂŹng le faisaient frĂ©mir de dĂ©sir malgrĂ© lui.

    « LĂąche-moi
 S’il te plaĂźt
  Â»

    Ne pouvant rivaliser physiquement, LĂč Cāng n’avait d’autre choix que d’opposer une maigre rĂ©sistance verbale. Mais sa voix tremblait, ses tempes ruisselaient de sueur et son Ă©rection naissante rendaient sa protestation peu convaincante.

    Les mains de JĂŹng remontĂšrent le long de sa taille, effleurant sa peau moite devenue douce sous les caresses, avant de redescendre vers ses reins. Ses doigts habiles traçaient les contours de ses fesses, cherchant lentement Ă  Ă©carter l’étroite fente.

    « Mmh
  Â»

    Quand les doigts de JĂŹng effleurĂšrent l’entrĂ©e de son intimitĂ©, LĂč Cāng en perdit presque sa voix.

    « Tu
 Tu devrais t’arrĂȘter
 Sinon je vais
  Â»

    Il rassembla toute sa volontĂ© pour le prĂ©venir, sentant dĂ©jĂ  la chaleur incontrĂŽlable s’accumuler dans son bas-ventre, prĂȘte Ă  jaillir.

    Sans mĂȘme lever la tĂȘte, JĂŹng mordit brutalement son gland — un jet brĂ»lant jaillit aussitĂŽt, atterrissant directement dans la bouche impĂ©riale de Sa MajestĂ© XuānyuĂĄn JĂŹng.

    Celui-ci, bien que responsable de cette rĂ©action, resta un instant bouche bĂ©e, figĂ© par la surprise. Le sperme de LĂč Cāng dĂ©goulinait lentement du coin de ses lĂšvres, le laissant dans une posture grotesque, entre stupeur et confusion.

    Un silence pesant s’installa.

    LĂč Cāng l’observa, inquiet, redoutant qu’il ne soit de nouveau la cible de sa violence. Il savait Ă  quel point les crises de colĂšre de JĂŹng Ă©taient imprĂ©visibles.

    Mais aprĂšs un bref instant, un sourire naquit sur les lĂšvres de l’empereur — une beautĂ© Ă©phĂ©mĂšre, aussi fascinante qu’une fleur de nuit*, qui lui coupa le souffle.

    « GoĂ»te un peu toi aussi
  Â»

    Profitant que Lu Cang soit encore Ă©tourdi par son sourire, JĂŹng s’empara brutalement de ses lĂšvres.

    Le liquide Ă©pais circula entre leurs bouches mĂȘlĂ©es, son amertume attĂ©nuĂ©e par l’intimitĂ© du moment. Ce moment Ă©tait rempli d’une rare tendresse. Dans cette Ă©treinte silencieuse, LĂč Cāng avala jusqu’à la derniĂšre goutte de ce que JĂŹng avait recueilli.

    « C’est diffĂ©rent du mien, pas vrai ? Â» ne put s’empĂȘcher de taquiner JĂŹng, voyant le visage dĂ©jĂ  hĂąlĂ© de LĂč Cāng rougir Ă  vue d’Ɠil.

    D’une main lĂ©gĂšre, il glissa ses doigts sous lui, cherchant Ă  le retourner.

    Pris de panique, LĂč Cāng tenta de bloquer le geste, mais força trop sur ses bras. Il s’échappa de l’étreinte de JĂŹng et retomba lourdement sur le lit.

    « Non
 Non, pas par là
 Je ne suis pas encore tout Ă  fait guĂ©ri Ă  cet endroit
  Â»

    Oubliant la douleur qui lui vrillait la colonne, il repoussa timidement les intentions évidentes de JÏng.

    Son orifice, qui avait Ă©tĂ© brutalement malmenĂ© la fois passĂ©e, n’avait toujours pas cicatrisĂ©. Chaque passage aux toilettes Ă©tait un supplice, alors comment aurait-il pu supporter de nouveau le membre surdimensionnĂ© de cet homme ?

    JĂŹng fronça les sourcils. « Et donc, tu veux que je fasse quoi ? Â»

    Sans la moindre gĂȘne, il dĂ©signa son sexe dressĂ©, exigeant une solution.

    « Ça
 Ça ne me regarde pas ! Tu n’avais qu’à y aller moins fort, la derniĂšre fois
  Â» tenta de rĂ©torquer LĂč Cāng, luttant pour contenir sa honte. Mais il n’osait pas trop irriter ce tyran.

    Voyant l’ombre d’une colĂšre assombrir le visage de JĂŹng, il se jeta sur lui, paniquĂ©.

    « Non ! Non ! Je
 Je peux utiliser ma bouche
 Juste ma bouche
  Â»

    Sa voix tremblait, teintée de peur. Il redoutait les méthodes impitoyables de JÏng.

    Le sourire charmeur de JĂŹng revint. Il s’affala en arriĂšre et prit appui sur ses bras. Cela lui donna une posture qui fit onduler sa silhouette sculpturale en une courbe d’une sensualitĂ© envoĂ»tante.

    « Tu l’as dit toi-mĂȘme. Ne le regrette pas. Â»

    D’un geste obscĂšne et lascif, il pointa son entrejambe, invitant LĂč Cāng Ă  tenir sa promesse.

    Le visage en feu, LĂč Cāng fixait, horrifiĂ©, cette partie pourtant familiĂšre – il en possĂ©dait une lui aussi, mais celle de JĂŹng le plongeait dans une honte si cuisante qu’il aurait voulu disparaĂźtre.

    « â€ŻAlors ? Tu comptes t’y mettre, ou faut-il que je m’en charge moi-mĂȘme ?  Â»

    L’impatience dans la voix de JĂŹng se teintait d’une menace Ă  peine voilĂ©e. Serrant les dents, LĂč Cāng se pencha, les yeux fermĂ©s, vers son membre dressĂ© sur les draps.

    « â€ŻHĂ©, tu vises oĂč, lĂ  ?  Â»

    JĂŹng lui attrapa la tĂȘte, alignant son Ă©rection avec ses lĂšvres.

    « â€ŻOuvre la bouche.  Â» ordonna-t-il.

    RĂ©signĂ©, LĂč Cāng obĂ©it. AussitĂŽt, un membre imposant s’enfonça dans sa bouche, la remplissant presque instantanĂ©ment, l’empĂȘchant par la mĂȘme occasion de respirer.

    « â€ŻMmh
   Â»

    Impuissant, les larmes lui montĂšrent aux yeux, ses mains s’agrippaient en vain aux cuisses de JĂŹng. Mais la poigne de ce dernier, implacable sur sa nuque, l’empĂȘchait de recracher quoi que ce soit.

    « â€ŻSerre bien les lĂšvres, ne laisse aucune espace
 Avale lentement
   Â» JĂŹng le guidait tout en s’enfonçant plus profondĂ©ment dans sa gorge.

    « â€ŻGhk
   Â»

    LĂč Cāng eut un haut-le-cƓur quand le membre atteignit sa gorge, mais JĂŹng poursuivit sans la moindre pitiĂ©.

    Sa verge s’enfonça jusqu’au fond de sa gorge et commença Ă  gonfler. StimulĂ©e par la chaleur et l’humiditĂ©, elle dilata son pharynx sur son passage.

    « LĂšche
 Tourne doucement la langue
 Surtout, n’utilise pas tes dents
  Â»

    Le visage Ă©carlate, LĂč Cāng ne pouvait respirer que par le nez. Il s’efforçait de suivre les instructions de JĂŹng et de s’habituer Ă  sa taille imposante, mais il en Ă©tait totalement incapable. Il ne pouvait pratiquement qu’haleter sĂšchement, la bouche pleine.

    « â€ŻQuel Ă©lĂšve mĂ©diocre !  Â»

    JĂŹng, agacĂ©, lui tapota la tĂȘte. « â€ŻBon, laisse-moi t’aider.  Â»

    Une dĂ©tresse profonde Ă©treignit LĂč Cāng, le submergeant comme une marĂ©e noire. Ce n’était pas la premiĂšre fois qu’il se retrouvait contraint Ă  une telle humiliation, mais cette fois, une part de lui y consentait presque, ce qui ne faisait qu’accentuer sa honte. Incapable de se contenir, des larmes de honte finirent par couler, venant s’écraser sur l’intimitĂ© de Jing, lĂ  oĂč leurs corps se rejoignaient dans cette posture Ă  la fois Ă©trange et douloureusement intime.

    Cette soumission excita davantage JĂŹng, qui raffermit sa prise et se mit bouger lentement, se dĂ©lectant de la bouche chaude et humide qui l’enveloppait.

    « â€ŻMagnifique
   Â»

    Un gémissement lui échappa. Le membre dans sa bouche se mit à tressaillir de plus en plus, irradiant au passage une chaleur torride, signe de sa jouissance imminente.

    « â€ŻMmh
 Mmh
   Â»

    PaniquĂ©, LĂč Cāng se mit Ă  agiter ses mains, et tenta de se dĂ©gager, mais JĂŹng le maintenait fermement et l’empĂȘcha de bouger.

    « â€ŻAh
   Â» laissa Ă©chapper JĂŹng dans un souffle excitĂ©, tandis qu’une sĂ©crĂ©tion translucide perlait au bout de son sexe, puis s’écoula en un mince filet jusqu’au fond de la gorge de LĂč Cāng.

    « â€ŻLñ
 Che
 Moi
   Â» parvint Ă  articuler LĂč Cāng avec difficultĂ©, mais le moment Ă©tait des plus mal choisis â€”

    À cet instant prĂ©cis, le flot brĂ»lant de JĂŹng jaillit violemment, et une bonne partie s’engouffra dans la trachĂ©e de LĂč Cāng qui tentait de parler.

    « â€ŻKoff koff
 Koff
   Â»

    Voyant LĂč Cāng au bord de l’étouffement, JĂŹng se retira prĂ©cipitamment. LĂč Cāng s’écroula sur le lit, pris d’une quinte de toux, lui offrant alors un spectacle des plus pitoyables.

    Alors qu’il essayait de reprendre ses esprits, JĂŹng lui tapota le dos, envahi d’un certain remords. Une fois de plus, emportĂ© par l’excitation, il avait blessĂ© LĂč Cāng.

    « â€ŻTu
 Tu
   Â»

    À peine ses quintes de toux calmĂ©es, LĂč Cāng sentit une vague de dĂ©tresse l’envahir. Incapable de la contenir, il Ă©clata en sanglots.

    « â€ŻPourquoi
 Pourquoi, Ă  chaque fois
 Tu ne t’arrĂȘtes que lorsque je suis dans cet Ă©tat ? Qu’est-ce que je t’ai fait pour mĂ©riter ça ?  Â» cria-t-il, submergĂ© par son dĂ©sarroi.

    Jìng le regarda en silence —

    Puis, soudain, l’attira contre lui dans une Ă©treinte.

    « â€ŻTu ne veux vraiment pas rester avec moi  ? Je peux t’offrir une richesse que tu ne trouveras nulle part ailleurs
 Et mĂȘme te donner un plaisir que personne d’autre ne pourrait t’apporter. Qu’est-ce qui te manque, hein  ?  Â»

    C’était sans doute la promesse la plus douce que JĂŹng ait jamais pu faire.

    « â€ŻJe ne veux pas — je refuse !  Â» LĂč Cāng se dĂ©battait, hystĂ©rique. « â€ŻUne richesse qui piĂ©tine ma dignitĂ©, je prĂ©fĂ©rerais mourir !  Â»

    « Soit. Je t’offrirai la libertĂ©. Â» dit JĂŹng avec gravitĂ©.

    LĂč Cāng cessa aussitĂŽt de se dĂ©battre, le regardant, interdit.

    « â€ŻSi tu participes au Tournoi des HĂ©ros et que tu fais partie des cent derniers survivants, je te rendrai ta libertĂ© et te donnerai l’antidote du BĂŹxiāo*.  Â» JĂŹng annonça cela avec gravitĂ©, mais nul n’aurait pu deviner quel complot se tramait derriĂšre son sourire.

    LĂč Cāng rĂ©flĂ©chit, abasourdi : c’était peut-ĂȘtre sa seule chance d’échapper Ă  cet homme terrifiant. Et bien que ses compĂ©tences martiales ne soient pas les meilleures du monde des arts martiaux, se classer parmi les cent premiers ne devrait pas ĂȘtre impossible.

    « â€ŻD’accord. J’accepte.  Â» Il rassembla son courage et hocha la tĂȘte.

    « â€ŻMais si tu Ă©choues
   Â» Le sourire froid de JĂŹng suffisait Ă  illustrer les consĂ©quences.

    « â€ŻMon sort serra entre tes mains.  Â» LĂč Cāng, dĂ©terminĂ© Ă  tout risquer, prononça ces horribles mots avec fermetĂ©, sans plus aucune possibilitĂ© de faire marche arriĂšre*.

    « â€ŻAlors, nous avons un accord.  Â»

    L’expression de Jing Ă©tait inhabituelle — calme, mais empreinte d’une noblesse indĂ©niable, au point qu’il Ă©tait impossible de douter de sa parole. Lu Cang, subjuguĂ© par son aura, ne put que acquiescer en silence.


    ăƒ»ïŒŽÊš VoilĂ  la fin du chapitre ɞ .・

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