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Chapitre 10
by Ruyi ♡Alerté par son cri, Jìng tenta aussitôt d’attraper la main de Lù Cāng — mais ce dernier fut plus rapide. Bien que Jìng parvînt à esquiver un coup mortel, la lame entailla son bras. Son sang jaillit aussitôt.
« Ne t’approche pas. »
Lù Cāng bondit en arrière. Voyant Jìng s’approcher, le visage déformé par la colère, une terreur qu’il n’avait pas ressentie jusque-là s’empara soudainement de lui. Dans un geste désespéré, il retourna la lame contre lui et la pressa contre sa gorge. Sa voix, glacée de désespoir, tremblait :
« Ne t’approche pas. Si tu fais un pas de plus, je me tranche la gorge ! »
Leurs regards s’affrontèrent comme deux coqs de combat. Lù Cāng recula en titubant jusqu’à la porte, puis bondit d’un mouvement vif sur une poutre.
« Voyons un peu où tu comptes t’enfuir. »
Jìng, pressant sa main contre son bras en sang, attrapa l’épée longue posée sur la table et se lança à sa poursuite, furieux.
Lù Cāng avait l’esprit vide. Il ne savait qu’une chose : courir, fuir, voler à pleine vitesse en rassemblant tout le qì qu’il pouvait. Pourtant, à ses oreilles, le sifflement des vêtements de Jìng, déchirant l’air, se rapprochait à chaque seconde. Il n’avait pas d’autre issue — il devait fuir de toutes ses forces.
Mais ses forces n’était pas à la hauteur…
Après deux lǐ* de course, Jìng finit par le rattraper.
(N/T : Le « li » (里) est une ancienne unité de mesure chinoise équivalant à environ 500 mètres. Donc, « deux li » correspondent à environ un kilomètre.)
Quelques passes à peine, et Lù Cāng perdit sa dague. Il fut plaqué au sol, incapable de bouger.
« Depuis que je suis gamin, personne n’a jamais osé me blesser. Tu as du putain de cran, toi ! »
Jìng lui pinçait les joues avec rage, le faisant presque grincer des dents.
« Tue-moi, vas-y, tue-moi — mais arrête de me torturer ! »
Hurla Lù Cāng, incapable de supporter davantage cette humiliation psychologique.
Jìng ne lui prêta aucune attention :
« Tu voudrais t’en tirer comme ça ? Me blesser, puis mourir pour éviter les conséquences ? Tu peux rêver. Dans ce monde, rien n’est jamais aussi simple. »
Jìng commença à déchirer violemment ses vêtements. Lù Cāng se mit à hurler de façon incontrôlable : « Arrête ! Arrête ! Espèce de malade ! Détraqué ! Crève – crève – va te faire foutre ! »
Il avait beau épuiser presque tout son répertoire d’insultes, rien n’arrêtait la folie de Jìng. En un instant, il se retrouva nu sur le sol terreux, ne distinguant plus que la lune brillante et la voûte étoilée avant d’être immobilisé sous Jìng.
Lù Cāng continuait à vociférer. Jìng lui maintenait les poignets dans une étreinte féroce et, sans la moindre préparation ni lubrifiant, s’enfonça en lui centimètre par centimètre avec une force brutale.
La douleur était si intense que Lù Cāng sentit son âme le quitter. D’abord, il continua à maudire d’une voix tremblante, mais à mesure que Jìng avançait, il ne put même plus émettre un son. Seuls ses halètements rauques résonnaient dans l’air, tandis que la sueur dévalait son front comme un torrent.
Jìng, lui, se laissait entièrement dominer par la fureur, ignorant l’expression torturée de Lù Cāng. Il n’avait d’autre but que de le prendre violemment, poursuivant un orgasme rendu encore plus enivrant par cette rage.
L’entrée de Lù Cāng était déchirée, le sang s’écoulant le long de ses cuisses jusqu’au sol. Mais Jìng refusait de le lâcher, continuant à le transpercer avec force, comme pour atteindre des profondeurs inexplorées que lui-même n’avait pas encore exploré.
Tout au long de cette effroyable union, Lù Cāng oscillait entre évanouissement et réveil brutal par la douleur. Quand Jìng atteignit enfin l’orgasme et se répandit en lui, il n’était déjà plus qu’une loque inconsciente.
« Voyons si tu oseras encore courir après des femmes derrière mon dos… », gronda Jìng avant de se retirer brutalement.
Un flot de sang jaillit aussitôt. Jìng ôta sa robe extérieure et souleva Lù Cāng, aussi mou qu’une poupée de chiffon, dans ses bras.
En voyant Jìng revenir avec un Lù Cāng plus pâle qu’un cadavre, les courtisanes s’écartèrent précipitamment.
« Suivez-moi au pavillon Huā Yuè. » Le visage de Jìng arborait une expression meurtrière que ces femmes ne lui connaissaient pas. Terrifiées, elles n’osèrent qu’avancer à pas feutrés derrière lui.
La Suite Huā Yuè était la plus somptueuse et luxueuse de la Maison Tōnghuà, réservée uniquement à Jìng ou à Tōngxīn. Cette pièce sublime, ornée de satin brodé et de meubles sculptés dans du bois d’agar millénaire venu de la mer de l’Est, se retrouva soudain envahie à l’arrivée de Jìng et des huit beautés.
« Vous allez nous servir ici. » Jìng désigna le tapis près du lit. Voyant son expression menaçante, les courtisanes s’agenouillèrent craintivement de part et d’autre, tremblantes comme des feuilles.
Sans un regard pour leur terreur, Jìng projeta Lù Cāng au centre du grand lit.
Le vêtement qui l’enveloppait glissa, révélant une peau couverte d’éraflures, de morsures et de suçons. Même à travers le voile de gaze bleu pâle, les marques obscènes qui zébraient sa poitrine et son ventre arrachèrent aux prostituées aguerries un soupir horrifié.
Ta ceinture. » Jìng tendit la main vers une fille vêtue de rose, qui s’empressa de la lui donner. D’un geste assuré, il noua les poignets de Lù Cāng dans son dos, serrant jusqu’à en faire blanchir les jointures.
Lù Cāng entrouvrit enfin les paupières. Son regard trouble distingua les silhouettes prosternées. Bien qu’il s’attendît à toutes les perversités de Jìng, la scène le frappa comme un coup de poignard.
« Tu… Tu vas le faire devant elles… ? » Sa voix n’était plus qu’un filet rauque. Sa chevelure défaite en cascade noire sur les soieries roses ajoutait une morbidité érotique à sa pâleur cadavérique.
« Exactement. Je veux qu’elles voient à quel point tu es une trainée, » ricana Jìng, d’un ton froid, « qu’aucune putain n’ose plus jamais te toucher. Et j’inviterai même ton frère à admirer tes prouesses dans mon lit… »
« Si… Si tu fais ça… Je me mords la langue* sur-le-champ ! » Le tremblement de sa voix, ses yeux noyés de larmes impuissantes – tout jurait qu’il passerait à l’acte.
(N/T : En chinois, « se mordre la langue » (咬舌头) peut simplement exprimer le fait de vouloir retenir une parole qu’on regrette… Mais dans certaines croyances traditionnelles, ce geste peut aussi être perçu comme un acte de désespoir extrême, voire une menace de suicide. Et au vu de la situation, je dirais plutôt la deuxième option… )
Jìng eut un rictus amusé. Ce jouet l’amusait beaucoup trop pour qu’il le brise. Il voulait juste lui faire peur. Jamais il ne laisserait ce Cáo Xìn voir ce qui lui appartenait.
Il écarta les cuisses de Lù Cāng jusqu’à ce qu’elles ne puissent plus, exposant ainsi, sans pitié, son intimité meurtrie aux lueurs dansantes des lanternes. Les filles retenaient leur souffle. Certaines pudiques, gardaient le front collé au sol.
Jìng s’empara du membre flasque de Lù Cāng puis soudainement y enfonça ses ongles. « Qui crois-tu être ? » Sa voix aristocratique coulait comme du miel empoisonné. « Souviens-toi : tu es ma propriété. »
Dans l’écrin que lui tendait Cuī Juān, il choisit une tige de deux fēn* de largeur qu’il enfonça sans préambule dans le canal étroit de son membre.
(N/T : Le « fēn » (分) est une unité de mesure traditionnelle en Chine. Dans ce cas, 1 fēn = 0,33 cm, donc deux fēn correspondent à environ 0,66 cm.)
Le hurlement de Lù Cāng aurait fendu l’âme. Jìng, impassible, poussa l’instrument jusqu’à la garde. Le corps secoué de spasmes se tordit sur les draps en une danse macabre.
« Savoure chaque instant. Voilà le prix de ma colère. » Tout en pinçant l’objet incrusté, Jìng le pénétra à nouveau avec une violence calculée.
Trop meurtri pour sentir quoi que ce soit, Lù Cāng ne percevait plus que l’agonie à l’avant – chaque poussée le faisant convulser comme un pantin désarticulé. La sueur inondait les draps en soie. La honte d’être vu le consumait plus cruellement que les plaies. Jamais il n’avait tant imploré la mort.
Même ces femmes, qui étaient pourtant habituées à tous les excès, paraissaient pétrifiées, au bord de l’évanouissement. Pas une n’osait lever les yeux vers Lù Cāng, dont le visage déformé par la douleur avait quelque chose de plus glaçant qu’un spectre.
Les deux heures suivantes marquèrent Lù Cāng d’une empreinte indélébile. Jìng utilisa presque tous les instruments érotiques de la Maison Tónghuā – le violant, le déchirant, jusqu’à ce que le lit ne soit plus qu’un cloaque de sang et de fluides.
Pourtant, même la nuit la plus noire finit par passer…
À son réveil, les fleurs célestes avaient disparu. Jìng le contemplait, silencieux. Paralysé, Lù Cāng ne put que frémir des cils.
La sentence tomba, nette comme une lame :
« Tu resteras à la capitale, à mes côtés, jusqu’à ce que je me lasse de toi. Sinon, je raserai le Mont Lù Cāng – jusqu’à la dernière brindille. »
Une larme solitaire glissa sur sa joue.
Son destin était scellé. Entre ses mains, il n’était déjà plus qu’une ombre.
Note de Ruyi
Voici donc la fin de ce premier chapitre. Qu’en avez-vous pensé ?
°˖✧◝(⁰▿⁰) ◜✧˖°
Je sais que la fin du chapitre est vraiment trop choquante. Je ne sais pas du tout comment Lu Cāng va survivre dans les jours et les mois à venir, mais croisons les doigts pour lui. J’ai encore 15 chapitres à traduire.
Je vous dis à très bientôt pour la suite !
Ce chapitre vous est présenté par la Dragonfly Serenade : Traductrice • Ruyi ⋄ Correctrice • Ruyi
・.ʚ Voilà la fin du
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