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Chapitre 03 – Un cadeau empoisonné
par RuyiCe chapitre vous est présenté par la Dragonfly S. :
• Traductrice : Ruyi
• Correctrice : Ruyi
Lù Cāng était submergé par une douleur si vive qu’elle lui coupa le souffle. Incapable d’émettre le moindre son, ses yeux s’embuèrent de larmes. En baissant la tête, il sentit ces dernières glisser silencieusement le long de ses joues, pour s’écraser sur le coussin de soie rouge. De fines traces humides marquaient désormais l’étoffe luxueuse, seules preuves tangibles de son supplice silencieux.
— Non loin de là, dans l’une des maisons de ses hommes de main. —
Les cris perçants de Lù Cāng résonnèrent dans la nuit, glaçant le sang des sbires rassemblés. Tous échangèrent des regards hésitants, leurs expressions oscillant entre la gêne et le doute.
Après un moment de silence pesant, l’un d’eux se racla la gorge et, d’une voix tremblante, murmura : « Quelle mariée passionnée… On dirait que notre Roi s’amuse tellement qu’il en perd la raison. »
Son commentaire arracha quelques sourires nerveux, mais personne n’osa prolonger la conversation.
(Note de Ruyi : Il n’en perd pas que la tête… Sa virginité est partie avec… Et son cul a pris cher… Rip… (ノ ゚ー゚) ノ)
Mais malheureusement, le calvaire de notre cher Lù Cāng était loin d’être fini. Jìng, dont l’endurance surhumaine lui avait déjà permis de jouir cinq fois à l’intérieur de Lù Cāng, se retira enfin.
(Note de Ruyi : Je ne sais pas si cela relève de l’endurance ou si l’homme est juste précoce… ¬_¬)
Allongé sur le lit recouvert de soie, Lù Cāng semblait sans vie, tel une marionnette aux fils coupés. Les draps blancs, autrefois destinés à vérifier la « virginité » de sa prétendue épouse*, étaient désormais imbibés de son propre sang, formant des fleurs écarlates épanouies sur un manteau de neige.
(N/T : Vérification de la virginité de la « mariée » — Ici, l’expression originale fait référence au terme 落红, littéralement « rouge qui tombe ». Traditionnellement, il s’agit d’une allusion au saignement pouvant survenir lors de la première relation sexuelle d’une femme. Cependant, l’absence de ce saignement ne prouve pas nécessairement qu’elle n’est pas vierge. L’auteur joue ici avec une ironie sombre en décrivant les draps, initialement destinés à cette vérification, comme imbibés de sang dans un contexte bien plus sinistre.)
Voyant le visage de Lù Cāng, désormais dépourvu de l’arrogance qu’il affichait autrefois, mais imprégné d’un désespoir indicible, avec les traces des larmes qu’il avait versées encore visibles, Jìng esquissa un doux sourire. Pourtant, pour Lù Cāng, ce sourire semblait plus terrifiant que la vision du Roi des Démons siégeant sur le trône des Enfers.
(Note de Ruyi : On peut être sadique comme ça… (-‸ლ) )
En contemplant le corps séduisant et parfait étendu sous lui, Jìng était déterminé à trouver une marque de naissance ou un grain de beauté, quelque chose d’unique, pour symboliser cette expérience. Cependant, à sa grande déception, il n’en trouva aucun.
« Rien ? » Fronçant les sourcils, Jìng sembla réfléchir un instant. Soudain, une idée lui vint à l’esprit. Il se pencha pour fouiller dans les vêtements éparpillés sur le sol, récupérant un petit tampon* doré de l’intérieur de sa robe.
(N/T : En Chine, les tampons revêtent une signification bien plus personnelle qu’en Occident. Un tampon chinois classique est sculpté au bas d’un petit bloc rectangulaire de jade. Les noms y sont gravés, et les personnes prestigieuses ajoutent également leurs titres, comme « Général de X » ou « Comte de Y ». Ces tampons servent souvent de signature officielle.)
Le cœur de Lù Cāng se serra de terreur en voyant Jìng passer le tampon doré au-dessus de la flamme d’une bougie. D’une voix rauque, brisée par les pleurs, il réussit à balbutier : « Que… Que comptes-tu faire ? »
Mais avant qu’il ne puisse terminer sa phrase, Jìng, un sourire cruel accroché aux lèvres, approcha le tampon incandescent de l’intérieur de sa cuisse. Incapable de contenir sa panique, Lù Cāng poussa un cri hystérique, utilisant les dernières forces qui lui restaient : « Non ! Non ! NON ! Ne fais pas ça ! »
Un bref sifflement se fit entendre lorsque le tampon brûlant entra en contact avec sa peau, laissant une marque indélébile. Jìng observa, pleinement satisfait, la brûlure qui ornait désormais l’endroit le plus intime de Lù Cāng — un secret qu’il devrait à jamais porter en silence.
« Maintenant, tu m’appartiens pour de bon ! »
(Note de Ruyi : Je suis dépassé par ce que je traduis… ಠ_ಠ)
Sans attendre, il sortit une autre boîte décorée de l’intérieur de sa robe et en tira une petite pilule ronde.
Lù Cāng n’avait plus l’énergie de se débattre. Impuissant, il regarda Jìng lui enfoncer la pilule. Dès qu’elle pénétra son corps, elle se dissout rapidement.
Puis, d’une voix froide et calme qui donna des frissons de dégoût à Lù Cāng, Jìng lui dit : « Si tu ne veux pas finir comme une chienne en chaleur qui aurait besoin de plus de dix hommes pour calmer le feu dans ses entrailles, » — Jìng lui enfonça de nouveau un doigt pour appuyer ses mots – « alors viens le quinzième du mois prochain, au pont Yuè Lóng dans la capitale, pour recevoir le remède. »
Sans lui jeter un coup d’œil, Jìng se leva avec un sourire, s’habilla, et en un clin d’œil, disparut sans laisser de trace.
(Note de Ruyi : C’est la mierda… Oskour les larmes coules 〒▽〒)
— Le lendemain. —
Les rayons du soleil matinal inondèrent la chambre.
Lù Cāng, qui n’avait pas fermé l’œil de la nuit, peinait à se détacher de son lit, seul témoin des horreurs qu’il avait vécues. C’est avec difficulté et des mains tremblantes qu’il récupéra ses vêtements déchirés, éparpillés sur le sol…
En entendant des pas se rapprocher de sa chambre, il se hâta de couvrir le bas de son corps, marqué d’hématomes, de sang et d’autres fluides corporels qu’il préférait ne pas identifier.
Le second en commandement entra dans la pièce d’un pas assuré, rafraîchi. Ses yeux se posèrent immédiatement sur les draps blancs ensanglantés du lit.
« Wow, félicitations, grand frère ! Elle était vraiment bonne, pas vrai* ? »
(N/T : Il le félicite parce qu’il pensait que sa femme était vierge (en raison de la présence de sang).)
(Note de Ruyi : Bon, sans commentaire… )
« Allez-vous-en ! Sortez, tous autant que vous êtes ! » hurla Lù Cāng d’une voix basse et rauque. Dans un accès de colère, il saisit à l’aveugle un vase en porcelaine posé sur la table de chevet et le lança dans leur direction.
Les hommes, venus pour le féliciter, restèrent un instant figés d’hésitation avant de quitter précipitamment la pièce.
Lù Cāng, à bout de forces, s’effondra au sol, incapable de se relever. Il resta là, recroquevillé, tandis que son corps semblait refuser de bouger davantage.
Après quelques instants, il tendit la main vers un morceau d’étoffe à peu près propre traînant à portée et le pressa contre sa poitrine meurtrie. Assis près du lit, il laissa enfin éclater sa douleur, pleurant avec une sincère et déchirante détresse.
— Une nuit au clair de lune dans la grande capitale —
Hángzhōu a toujours été une cité d’érudits et de lettrés. Qu’ils soient talentueux ou médiocres, âgés ou jeunes, tous aspiraient à vivre près du lac de l’Est. Les plus fortunés y construisaient de somptueuses maisons de vacances, tandis que les moins aisés se contentaient de modestes cottages. Ainsi, chacun préservait son statut « d’homme instruit » sans froisser les convenances, tout en profitant de l’atmosphère supposée surnaturelle du lac pour nourrir ses rêves de gloire et de fortune.
C’est parmi ces résidences – grandes et petites – d’érudits confucéens, parfois aussi avares que vaniteux, que l’on retrouvait le célèbre maître de l’école Bái Wén, Bái Xù. Jouissant d’une renommée modeste mais respectée, il dirigeait la Société de Poésie Bái Wén, la plus réputée de tout Jiangnan. En dehors de cette fonction, Bái Xù excellait dans les « quatre arts » – musique, échecs, calligraphie et peinture* – et sa prétendue expertise en gravure rivalisait avec celle des plus grands poètes et écrivains contemporains.
(N/T : Musique, échecs, calligraphie, peinture (琴棋书画) – les quatre piliers de l’éducation artistique chinoise ancienne. La maîtrise de ces disciplines était considérée comme un symbole de raffinement. La musique faisait référence à la cithare, les échecs au jeu de Go, et la calligraphie et la peinture représentaient les traditions chinoises. Bien que ces compétences soient impressionnantes, elles n’assuraient pas toujours le succès dans la vie quotidienne, sauf peut-être dans le cas des courtisanes, pour gagner leur vie. Toutefois, ces passions raffinées étaient prisées des érudits.)
(N/T : Expertise en gravure (金石学) – étude et analyse des gravures anciennes, en particulier sur bronze ou pierre, un art prisé dans la Chine impériale.)
Ce jour-là, comme à son habitude, Bái Xù mit fin à son cours à midi et retourna chez lui, dans la Maison des Bai, située près du lac.
À peine avait-il franchi la porte que son jeune apprenti*, Bái Yuán, accourut vers lui.
« Maître, des invités vous attendent dans le hall d’entrée », annonça-t-il précipitamment.
(N/T : Apprenti – Le terme « shūtóng » (书童) désigne un garçon travaillant dans l’étude d’un érudit. Il ne s’agit pas tout à fait d’un serviteur, mais il ne bénéficie pas non plus du statut d’un véritable étudiant.)
Pensant qu’il s’agissait de visiteurs en quête de conseils littéraires, Bái Xù répondit d’un ton indifférent : « Dis-leur d’attendre. Je descendrai une fois changé. »
Cependant, au lieu de partir, Bái Yuán resta figé sur place, les yeux remplis de frayeur.
« Qu’est-ce qui t’arrive ? Fais ce que je t’ai dis ! » lança Bái Xù, légèrement agacé.
Bái Yuán s’approcha alors discrètement et chuchota : « Maître, vous devriez aller les voir tout de suite. Ils attendent depuis ce matin… Et ils n’ont pas l’air commodes. »
Voyant l’hésitation de son maître, il ajouta à voix basse : « Ces hommes sont armés… »
Le visage de Bái Xù pâlit aussitôt. Bien que sa réputation fût respectable, il ne faisait pas partie de l’élite influente de Hángzhōu et n’avait pas d’ennemis connus. Il ignorait donc pourquoi des hommes armés s’étaient introduits chez lui.
Il retrouva rapidement son calme avant de dire à Bái Yuán : « Viens avec moi dans le hall. »
Ils se hâtèrent d’y descendre, là où les hommes attendaient toujours. Dès son entrée, Bái Xù aperçut trois hommes grands et imposants, leurs expressions sombres et peu engageantes. Certains étaient debout, d’autres assis, mais tous dégageaient une aura intimidante.
Au centre du groupe, un jeune homme vêtu de robes en soie grise de qualité supérieure trônait sur le siège d’honneur. Une longue épée, finement travaillée, pendait à sa taille. À sa gauche se tenait un homme d’âge mûr, habillé à la manière d’un conseiller stratégique*, et derrière lui se trouvait un serviteur d’environ dix-huit ou dix-neuf ans, visiblement l’un de ses proches partisans.
(N/T : Conseiller stratégique (军师) – Dans la Chine ancienne, ce titre désignait un conseiller militaire, souvent au service d’un gouvernement ou d’un chef rebelle. Il est surprenant que l’auteur emploie ce terme pour décrire un groupe de bandits, mais le sens reste littéral : un stratège ou conseiller.)
Le jeune homme se leva dès qu’il aperçut Bái Xù, suivi de son conseiller. Il était manifeste que ce jeune inconnu était le chef du groupe et l’invité principal.
Lorsque Bái Xù atteignit le centre du hall, le jeune homme s’avança pour le saluer.
« Monsieur Bái*, ne prenez pas ombrage de notre visite. Nous avons simplement osé nous permettre de venir vous rencontrer. »
(N/T : Monsieur/enseignant (先生) – Dans la Chine ancienne, ce terme était un titre respectueux, souvent adressé aux enseignants. Aujourd’hui, il est davantage utilisé pour signifier « monsieur » ou « m. ». Ici, son emploi reste fidèle au sens ancien.)
C’est seulement en se rapprochant que Bái Xù réalisa à quel point le jeune homme était d’une beauté remarquable. Son visage ovale était parfaitement proportionné, ses longs sourcils effilés s’étendaient jusqu’à ses tempes, et ses grands yeux vifs semblaient scintiller comme des étoiles. Sa silhouette fine mais athlétique, mise en valeur par l’épée précieuse qu’il portait, dégageait une aura indéniablement charismatique.
« Ah, voilà ce qu’on appelle un véritable héros du Wu Lin* », pensa Bái Xù, presque impressionné.
(N/T : Héros du Wu Lin (武林) – Terme désignant un personnage héroïque du monde des arts martiaux chinois. Ces héros se distinguent par leurs compétences exceptionnelles, leur sens de l’honneur et leur engagement envers la justice. Ils incarnent souvent les idéaux de la chevalerie dans les récits traditionnels.)
(Note de Ruyi : Rebonjour à ces sourcils qui choquent (✧∀✧) /)
En hochant la tête en guise de réponse, Bái Xù s’assit sur le siège réservé à l’hôte avant de se tourner vers Bái Yuán :
« Pourquoi ne leur as-tu pas servi du thé— »
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que le jeune homme l’interrompit brusquement : « Monsieur Bái, ce n’est pas nécessaire. Je suis ici aujourd’hui pour une affaire urgente. »
Les sourcils de Bái Xù se froncèrent à cette interruption impolie. Quel manque flagrant de courtoisie, même pour quelqu’un ayant une requête ! pensa-t-il avec mécontentement.
Le jeune homme, remarquant la légère crispation sur le visage de l’érudit, esquissa un sourire arrogant. Une lueur de fierté passa dans ses yeux alors qu’il poursuivait d’un ton glacial :
« Je vais être direct, Monsieur Bái. Nous venons de la montagne Lù Cāng. Il serait imprudent pour nous de rester trop longtemps en ville. J’espère que vous comprendrez notre situation. »
Malgré ses paroles, le ton et l’attitude du jeune homme ne trahissaient aucune trace de supplication. Derrière lui, ses deux compagnons posèrent une main sur la garde de leurs épées, leurs regards laissant entendre qu’ils étaient prêts à intervenir au moindre signe de résistance.
Le simple nom de « Mont Lù Cāng » fit se glacer le sang de Bái Xù. Tout le monde à Hángzhōu connaissait cette montagne, repaire notoire d’une bande de bandits redoutés. Leur réputation de pilleurs invincibles s’était répandue dans toute la région de Jiangnan. Jamais il n’aurait imaginé que ces individus puissent débarquer un jour chez lui, un simple érudit.
Un frisson lui parcourut l’échine, et son esprit s’embrouilla sous l’effet de la peur. Totalement pris au dépourvu, il balbutia : « Je… Je suis désolé. Je ne savais pas… Vraiment pas… »
La panique alourdissait sa voix, rendant ses mots hésitants. Lui, un homme habitué aux joutes intellectuelles et aux élégances littéraires, se retrouvait maintenant démuni face à la brutalité de cette confrontation.
Ayant saisi la raison du bégaiement de Bái Xù, le jeune homme répondit avec une indifférence teintée d’assurance :
« Ne vous inquiétez pas, monsieur. Nous ne sommes pas là pour votre argent. Nous avons réellement besoin de votre aide. »
Ces mots, bien que rassurants, n’apaisèrent que partiellement l’érudit. Pourquoi une bande de bandits aurait-elle besoin de lui ? Toujours aussi troublé, Bái Xù répondit avec prudence : « Je ne suis pas certain de pouvoir vous aider… »
Visiblement agacé par le ton maniéré et les paroles soigneusement choisies de l’érudit, le jeune homme fit un geste brusque de la main, comme pour balayer ces fioritures. « Ne vous embêtez pas à réfléchir trop longtemps, monsieur. Dites-moi simplement : auriez-vous une chambre secrète dans votre maison ? »
(N/T : Petit info sur la façon dont Bái Xù s’exprime – Dans la Chine ancienne, la différence de langage entre une personne éduquée et une personne non éduquée était très marquée. Bái Xù incarne parfaitement l’archétype de l’érudit chinois, utilisant un langage extrêmement poli, maniéré, humble et fleuri, qui correspond à l’image classique des lettrés. Bien que cela reflète son éducation, ce style peut parfois sembler excessivement raffiné, voire déroutant pour ses interlocuteurs. En revanche, Lù Cāng, plus direct et pragmatique, n’a aucune patience pour ces manières et s’exprime de façon concise, sans détour. La dynamique entre ces personnages met en évidence ce contraste culturel. Un point amusant à noter : Jing, un autre personnage, ne s’embarrasse jamais de ce type de langage érudit, même lorsqu’il s’adresse à des intellectuels. Cela ne veut pas dire qu’il en est incapable (notamment lorsqu’il discute politique ou aborde des sujets sérieux), mais plutôt qu’il méprise les conventions sociales et préfère parler franchement. (づ ̄ ³ ̄) づ)
« Une chambre secrète ? » Bái Xù fronça légèrement les sourcils. Une question aussi incongrue lui sembla absurde. Il n’était qu’un simple lettré vivant modestement. Comment aurait-il pu posséder une chambre secrète ?
Le jeune homme, remarquant l’hésitation sur le visage de Bái Xù, reprit d’un ton détendu mais insistant : « Ce n’est pas un problème si vous n’en avez pas. Conduisez-moi simplement à votre chambre principale. »
(N/T : Maisons chinoises – Dans la Chine ancienne, les maisons (des personnes modérément riches à riches) étaient construites selon un style de « cour », et non comme un bâtiment unique. Elles se composaient de nombreuses maisons séparées, chacune comportant une ou deux pièces, séparées par un jardin et une cour. Les couloirs étaient extérieurs, bien que couverts, et les différentes sections de la maison, telles que la chambre du maître et les quartiers des serviteurs, étaient séparées par des murs et reliées par des portes. En gros, une vaste cour avec de petites maisons distinctes et des étangs de Feng Shui, etc.)
Bái Xù fut stupéfait par cette demande. Pourquoi un bandit des montagnes voudrait-il entrer dans ma chambre à coucher ? Ne me dites pas qu’il y a un trésor chez moi dont j’ignore l’existence !
« Ah… Ah, ah… » Bái Xù sortit enfin de ses pensées. Affichant une expression sombre, il répondit rapidement : « C’est bon, c’est bon. C’est tout à fait convenable, tout à fait convenable. »
À ces mots, les sourcils du jeune homme se détendirent légèrement. Faisant signe aux deux hommes derrière lui, il ajouta : « Attendez ici. Si je ne reviens pas dans deux heures… » Il lança un regard menaçant à Bái Xù, savourant la peur qu’il éprouvait.
« Par ici, je vous en prie, cher invité », dit Bái Xù d’un ton respectueux. Sachant qu’il ne pouvait se permettre de froisser le chef des bandits, son attitude devint immédiatement courtoise et polie.
En traversant le couloir, Bái Xù conduisit le jeune homme vers l’arrière-cour. Il remarqua, du coin de l’œil, l’expression grave sur le visage du jeune homme, comme s’il était préoccupé par quelque chose. Cela fit froncer les sourcils de Bái Xù.
En quelques instants, ils arrivèrent à la chambre de Bái Xù, cachée au milieu d’un petit bosquet de bambous verts.
Conduisant le jeune homme dans la chambre intérieure, Bái Xù le regarda fermer la porte, puis la verrouiller avec précaution. Un sentiment de nervosité s’empara de lui, ne sachant pas exactement ce qu’il allait faire.
« Avec quoi, voulez-vous exactement que je vous aide… ? » demanda Bái Xù en retirant distraitement sa robe extérieure et en la jetant sur le lit. Mais, lorsqu’il se tourna, la scène qui se présenta à ses yeux le glaça de peur.
Le jeune homme avait déjà dénoué son épée et jeté sa robe extérieure sur la chaise voisine. Il était désormais concentré sur la ceinture de son pantalon…
« Ah… ! Invité, que… Que faites-vous… » Pris au dépourvu et choqué, Bái Xù laissa échapper un cri involontaire.
Mais le jeune homme ne répondit pas. Il se contenta d’enlever son pantalon, puis de détacher sa robe intérieure et de la poser de côté. Faisant un geste discret vers l’intérieur de sa cuisse, il dit : « Monsieur, pourriez-vous jeter un coup d’œil à cela… »
Bái Xù, tremblant de peur, suivit du regard la direction du doigt du jeune homme…
・.ʚ Voilà la fin du chapitre ɞ .・
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