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    Les hommes présents dans le hall étaient regroupés en cercle, manifestement engagés dans une discussion animée. À l’écoute du cri, ils interrompirent leur conversation, abandonnant les rouleaux de papier qu’ils tenaient, et se dirigèrent rapidement vers l’endroit d’où provenait le bruit.

    L’homme à la tête du groupe était vêtu entièrement de gris. Grand, mince et solidement bâti, il imposait par sa prestance. Ses sourcils en forme d’épée surplombaient un regard sombre, d’où émanait une lueur perçante. Malgré son indéniable charisme, une aura indéfinissable se dégageait de lui, trahissant un ego démesuré.

    Ah, donc c’est lui, le fameux ’Aigle’, pensa calmement Jìng.

    Il était bien plus séduisant que ce qu’il avait imaginé, mais cette arrogance qui émanait de lui n’était, à ses yeux, qu’une nuisance.

    Le dénommé Aigle s’approcha des deux « dames » allongées à terre. À travers son voile, Jìng distingua l’homme froncer les sourcils.
    « Encore des femmes ? » lança-t-il d’un ton froid et implacable.

    « Grand frère, ces deux-là sont de première qualité ! Nous te garantissons qu’elles sont belles et bien entretenues ! » expliquèrent rapidement et avec prudence leurs deux ravisseurs.

    « Belles femmes ? » Lù Cāng jeta un regard en coin vers Mù Yuè, son visage empreint au doute. Cela fit bouillir Mù Yuè de colère.

    « Non, celle-ci. » L’homme désigna précipitamment Jìng du doigt, assis tranquillement à côté.

    « Ah, vraiment ? » Lù Cāng fronça légèrement les sourcils avant de tendre la main pour soulever nonchalamment le voile qui couvrait le visage de Jìng.

    « Waaahhh~~ » Un cri d’émerveillement collectif s’éleva dans le hall. Il ne faisait aucun doute que tous étaient sous le charme de la beauté irréelle de Jìng.

    Lù Cāng, le premier frappé par cette vision, resta sans voix, incapable de détourner son regard des yeux profonds et étincelants de Jìng. Il était tellement submergé par l’émotion qu’il mit un long moment à retrouver ses esprits.

    Les bandits, observant la réaction de leur chef, échangèrent un sourire entendu. Il était clair que même Lù Cāng n’était pas de taille à résister à une telle beauté.
    « Grand frère ? » l’interpellèrent-ils avec malice.

    Sans quitter Jìng des yeux, Lù Cāng fit un vague geste de la main et répondit d’une voix tremblante :
    « Récompensez-les ! »

    Un des bandits s’empressa de lui remettre quelques pièces d’or qu’il tendit aux deux ravisseurs. Ces derniers, rayonnants de gratitude, prirent l’argent et s’éclipsèrent rapidement.

    La grande salle éclata alors dans un tumulte assourdissant.

    « Wah ! Toutes nos félicitations, Grand Frère ! Nous sommes heureux que tu aies trouvé une telle beauté… »

    Lù Cāng, toujours captivé, prit la main de Jìng et déclara avec passion :
    « Moi, Lù Cāng, je te prendrai comme Dame de cette forteresse. Tu seras ma femme, toi et personne d’autre ! »

    La salle tout entière fut submergée par une vague d’acclamations enthousiastes. Lù Cāng, hypnotisé par le regard de Jìng, semblait totalement absorbé par cet instant.

    « Vite ! Vite ! Allez préparer le mariage ! Grand Frère se marie ce soir ! »
    Les hommes de Lù Cāng, connaissant parfaitement ses intentions, donnèrent leurs ordres, et tout le monde s’empressa de commencer les préparatifs.


    — Le clair de lune enveloppait le Mont Lù Cāng. —

    La forteresse de Lù Cāng, habituellement calme et discrète, vibrait désormais d’une agitation frénétique, une cacophonie rappelant ses rares émeutes diurnes*.

    Plus d’une centaine de tables avaient été dressées dans la grande salle. Autour de celles-ci, les bandits, rassemblés en masse, dévoraient les plats avec enthousiasme. Leurs visages rayonnaient d’une joie contagieuse.

    « Vous savez que la femme de Grand Frère est d’une beauté éblouissante ! J’ai entendu dire que, lorsqu’il l’a vue pour la première fois, ses yeux sont restés figés sur elle. Il n’arrivait tout simplement pas à les détourner ! » lança l’un des bandits, repu de vin* et de nourriture.

    Un autre ajouta, d’un ton mi-sérieux mi-amusé : « C’est vrai, c’est vrai ! Grand Frère n’a jamais touché une femme de sa vie. À tel point que je commençais à me demander s’il n’y avait pas quelque chose qui clochait chez lui… »

    Le silence gêné qui suivit cette remarque ne dura qu’une seconde, avant que des éclats de rire bienveillants ne remplissent la salle.

    Au centre de la pièce, assis sur le siège d’honneur, se trouvait Lù Cāng. Son visage habituellement impassible était légèrement teinté de rouge, un sourire discret aux lèvres tandis qu’il buvait une gorgée de vin.

    Se penchant vers lui, son stratège, Liú Cuò, murmura à son oreille : « Grand Frère, la nuit de noces* n’a pas de prix. Il serait sage que tu te retires maintenant. Ta mariée t’attend dans la chambre à coucher, elle risquerait de s’impatienter. »

    Ces mots ramenèrent Lù Cāng à la réalité. Un peu embarrassé, il se leva doucement et déclara :
    « Je vous laisse profiter de la fête, mes frères. »

    Sous les acclamations joyeuses de ses compagnons, il quitta la salle, traversant l’arrière-cour en direction de la chambre nuptiale. À chaque pas, son cœur battait de plus en plus fort. Il avait cru que jamais les cieux ne lui offriraient une âme sœur, et pourtant, ce jour-là, tout semblait aligné.

    En franchissant le seuil de la chambre, il fut accueilli par une lumière tamisée, projetée par les bougies disposées dans les coins de la pièce. Le lit, orné de soie rouge éclatante, trônait au centre. Assis sur son bord, drapé d’un voile écarlate, l’attendait sa mariée.

    Lù Cāng sentit une chaleur monter à ses joues lorsqu’il distingua une lueur blanche sous les draps rouges. Cette nuit, ce lit de soie serait le sanctuaire de leur union, le lieu où lui et sa femme scelleraient leur mariage. Il prit une profonde inspiration, rassemblant tout son courage, et s’avança d’un pas hésitant. Ses mains tremblaient, trahissant à la fois son excitation et l’appréhension qui nouait son ventre.

    « Ma femme… » murmura-t-il, ému, en tendant la main pour retirer le voile rouge.

    Lorsqu’il dévoila enfin le visage de Jìng, il resta figé. La splendeur de l’homme, baignée dans la douce lueur des bougies, était tout simplement inhumaine. Chaque détail de ses traits semblait avoir été sculpté par les dieux.

    Lù Cāng sentit son cœur bondir dans sa poitrine. D’une voix légèrement tremblante, il avoua : « Quand je t’ai vu pour la première fois dans le grand hall, aujourd’hui, j’ai su que tu étais la seule à qui je pourrais confier mon cœur pour le reste de ma vie… »

    Il s’interrompit, conscient de la mièvrerie de ses paroles. Pourtant, il ne put s’empêcher d’ajouter, ses joues rougies par l’émotion : « Ma femme, tu es si belle… »

    N’arrivant plus à contenir le désir qui le consumait lentement, Lù Cāng s’approcha avec précaution et déposa un baiser furtif sur la douce joue de Jìng. Un parfum enivrant envahit ses sens, faisant battre son cœur plus fort, comme s’il voulait éclater.

    « Ma chère épouse, il se fait tard. Allons-nous coucher… » murmura-t-il d’une voix tremblante, empreinte de douceur et d’hésitation.

    Alors qu’il tendait prudemment la main pour effleurer celle de sa tendre moitié, Jìng lui saisit soudainement le bras, interrompant son élan.

    Xuan Yuan Jìng tourna un regard glacial vers Lù Cāng. D’un geste rapide et inattendu, il lui attrapa l’autre bras et le poussa sur le lit, avec une force qui fit vaciller les bougies tout près.

    La lumière vacillante éclairait les traits séduisants de Lù Cāng, son regard troublé oscillant entre l’envie et l’incertitude. Ce même regard, chargé d’une soif ardente il y a encore quelques instants, était désormais pétri de confusion face aux actions imprévisibles de Jìng.

    « Huh ! Plutôt bel homme ! » lâcha soudain Jìng, d’un ton léger, presque moqueur.

    La voix, claire et profonde, résonna dans la chambre. Lù Cāng sentit un frisson parcourir son échine. Cette voix… Il la reconnut immédiatement.

    Un homme !

    Le choc se refléta sur son visage.

    « Qui es-tu ? — Ah ! — Qu’est-ce que tu fais ? » s’exclama Lù Cāng en se débattant. Mais avant qu’il ne puisse poser d’autres questions, Jìng le tira d’un geste sec vers la tête du lit. Désorienté, il laissa échapper un cri de surprise.

    « Qui… Qui es-tu ? Et que me veux-tu ? » balbutia-t-il, son ton oscillant entre la panique et l’incompréhension.

    Sans répondre immédiatement, Jìng esquissa un sourire énigmatique. Puis, méthodiquement, il entreprit de lui retirer ses vêtements, un par un.

    « Chéri, n’est-ce pas évident ? » répondit Jìng avec une fausse innocence. « Nous allons consommer notre mariage ! »

    Lù Cāng, abasourdi, sentit son esprit vaciller sous le poids des révélations.

    « Tu- Tu- Hé ! Je suis un homme ! » cria-t-il, son visage rougissant de colère et d’embarras. Ses mains tremblaient tandis qu’il cherchait à repousser Jìng.

    Mais Jìng, imperturbable, s’approcha davantage. Enfouissant son visage dans le creux de son cou, il inspira profondément.

    « Hmm… Doux comme du riz au lait », murmura-t-il avec une pointe d’amusement.

    Lù Cāng sentit une chaleur familière s’élever entre eux. Ce qu’il avait d’abord pris pour une simple farce de Jìng se transformait en quelque chose de bien plus troublant… Et bien plus intense.

    « J’en suis un moi aussi ! Donc, je pense que tu sais très bien ce que je m’apprête à faire, n’est-ce pas ? », répliqua Jìng d’un ton assuré. Poussé par le besoin de trouver une solution à la chaleur grandissante dans son corps, il se pressa de manière agressive contre Lù Cāng, qui se trouvait en dessous de lui. Sentant une certaine partie de l’anatomie de l’homme se durcir contre lui, il n’eut aucun doute sur les intentions de son agresseur qui le surplombait. Son cœur se serra de peur.

    « Non, non, non, non ! » Il secoua la tête comme un fou, et Lù Cāng se débattait désespérément pour se libérer. Mais la force de Jìng était supérieure à la sienne. Lù Cāng était complètement pris au piège sous le corps de son bourreau, qui n’était pas vraiment plus grand que lui, mais simplement plus fort.

    Les vains efforts de Lù Cāng pour se libérer ne faisaient que renforcer le désir de Jìng de le dominer. Ses baisers ardents parcouraient le corps de Lù Cāng, traçant un chemin jusqu’à sa taille.

    « Non, ne faites pas ! » s’écria Lù Cāng, terrifié en sentant les mains de Jìng s’approcher de son pantalon. Mais Jìng l’ignora complètement et lui retira violemment sa ceinture.

    Son pantalon glissa le long de ses jambes avec un léger bruissement. Le corps entier de Lù Cāng fut exposé sous le regard ardent de Jìng. Sa peau couleur miel était aussi douce qu’un tissu de soie. Jìng soupira en le touchant, réalisant que la sienne ne possédait pas une telle souplesse.

    « Qui aurait cru… Que les bandits vivant dans les montagnes pouvaient avoir des corps si magnifiques… » Riant malicieusement, Jìng glissa sa main vers la partie la plus intime du corps de Lù Cāng.

    Malgré ses efforts pour retenir ses larmes, Lù Cāng continuait à se débattre, refusant d’abandonner. Cependant, confronté à la puissance du prétendu « numéro un au monde* », Jìng, il ne pouvait échapper à son emprise. Impuissant, il devait supporter les traitements brutaux et impitoyables que Jìng infligeait à son corps…


    — Quelque temps après —

    Malgré les cris et les hurlements de Lù Cāng, sa réticence initiale céda face aux caresses et aux gestes experts de Jìng. Après quelques mouvements, il finit par se laisser emporter et atteignit finalement l’extase entre les mains parfaites de ce dernier…

    En fixant la dense sécrétion blanche sur les mains de Jìng, Lù Cāng se sentit tellement humilié qu’il préférerait foncer tête la première contre un mur et mourir ! Il… Il n’arrivait pas à croire qu’il… Par un homme…  ! ! ! ! !

    Bon sang !

    Mais il n’avait pas le temps de s’apitoyer sur son sort. Ce que Jìng fit ensuite faillit le faire mordre sa propre langue dans une tentative de suicide*.

    « Qu’est-ce tu fais ? ! Arrête ! ? ! Éloigne-toi de moi ! ! ! ! » Cria-t-il de toutes ses forces, mais il était totalement impuissant face à cette main agile qui s’approchait de cet endroit qui n’avait au grand jamais été touché.

    La main, couverte de ses propres fluides, pénétra profondément à l’intérieur de son corps, pressant les parois internes douces et brûlantes, cherchant à relaxer les muscles à l’intérieur.

    « Ça fait mal…  » Au moment où il eut l’impression que son corps allait se déchirer, il sentit quelque chose de plus gros et long envahir son intérieur…

    Jìng s’enfonça sans pitié dans l’arrière-train vierge de Lù Cāng. La sensation à la fois serrée, tendue et moelleuse fit gémir Jìng.

    « Quelle sensation merveilleuse ! » s’exclama Jìng. Entendre une phrase aussi charnelle et lascive résonner à son oreille fit naître chez Lù Cāng le puissant désir de mourir sur-le-champ. Après avoir été utilisé de cette manière, il se demandait s’il lui restait encore une once de dignité pour être le Roi de cette demeure.

    Le désespoir envahit son cœur, mais la douleur physique ne diminua pas d’un iota.

    « Voyons si après ça, tu aurais encore le courage de kidnapper des femmes ! » dit Jìng sans la moindre bienveillance. Il poursuivit ses mouvements, achevant ainsi de briser complètement l’esprit de Lù Cāng.

    Il pénétra profondément le corps de Lù Cāng, frottant avec avidité contre la fine paroi intérieure, riche en terminaisons nerveuses. Malgré l’agonie, Lù Cāng ne put s’empêcher de ressentir une étrange excitation qui montait en lui.

    « Ah ! Épargnez-moi, épargnez-moi… Je ne le referai plus ! Je ne le referai plus ! »

    Jìng accéléra progressivement ses mouvements. Lù Cāng ne pouvait plus supporter le supplice que ses entrailles subissaient et, ne se souciant plus de ce qu’il lui restait de sa dignité, il se mit à crier et à pleurer bruyamment.

    Mais comment Jìng, qui était sur le point d’atteindre le summum de son excitation, pouvait-il laisser Lù Cāng partir ? Au contraire, il intensifia ses mouvements de va et vient.

    L’endroit qui fut forcé se déchira. Du sang cramoisi coula le long de la pâle cuisse de Lù Cāng, tombant sur les draps en soie blanche, fins et impeccables.

    « Pitié… Épargne-moi… Que les Cieux me viennent en aide…  » Les supplications de Lù Cāng résonnèrent dans l’air.


    ・.ʚ Voilà la fin du chapitre ɞ .・

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