34. Le loup dévoreur d’hommes ⋄ Partie 07
by Ruyi ♡Lorsqu’ils étaient rentrés, une surprise les attendait : une chambre avait été aménagée pour Heeseong.
Apparemment, les subordonnés restés à la maison s’en étaient chargés. Dès qu’il aperçut la pièce, Heeseong — qui avait repris sa forme hybride — la contempla, les yeux arrondis. Ses pupilles noires pétillaient d’étonnement, sa queue ondulait doucement. Gêné par cette attention inhabituelle, il demanda d’un ton bourru :
« Pourquoi tu as fait une chambre pour moi, d’un coup ? »
« On va vivre ensemble. C’est normal que t’en aies une. »
Derrière lui, Yoon Chi-young le recouvrit d’un peignoir tout en l’enlaçant doucement par les épaules. Même lorsque l’homme mordilla doucement son oreille, Heeseong n’arrivait pas à quitter des yeux la pièce, visiblement déconcerté par ce nouvel espace.
C’était la deuxième plus grande chambre après celle de Yoon Chi-young. Le placard encastré débordait de vêtements neufs, de chaussures de marque. Un canapé moelleux, une table basse et même un ordinateur portable flambant neuf complétaient le tout.
Mais quelque chose clochait.
Il n’y avait pas de lit.
Sur le moment, Heeseong n’y prêta pas trop attention. Après tout, il dormait toujours avec Yoon Chi-young, non ? Mais cette pensée le fit tressaillir. Depuis quand c’était devenu normal, ça ?
Cependant, ce n’était pas ce détail qui le dérangeait le plus.
Il fronça les sourcils, fixant un coin de la pièce avec exaspération. Là, en évidence, se trouvaient divers accessoires colorés pour chiens et même un tapis anti-chute dernier cri destiné aux chiots.
« Tu me prends vraiment pour un chiot ? »
« Exactement. Mais mon chiot à moi est un chien de combat. »
Yoon Chi-young, ne sachant toujours pas ce qu’était vraiment Heeseong s’il n’était pas un chiot, décida de lui donner raison pour le moment. De toute façon, tout ce qu’il disait était vrai.
Heeseong, quant à lui, fixait les articles avec une mine renfrognée. Malgré la mauvaise humeur qu’il affichait, ses yeux noirs brillaient — il avait beau faire semblant, il était content qu’on ait pensé à tout ce dont il avait besoin.
« … »
Heeseong détourna finalement le regard, mal à l’aise. Comme il s’y attendait, avoir sa propre chambre dans la tanière du loup lui paraissait étrange et déplacé. Ce n’était pas un endroit où il avait l’intention de s’installer.
« Tu ne m’as pas demandé mon avis avant de faire ma chambre. »
« Pourquoi ? »
« De toute façon, je compte vivre de manière indépendant. »
À ces mots, il sentit immédiatement la tension monter dans son dos. L’aura de Yoon Chi-young changea subtilement, mais le frisson que cela lui provoqua fut glacial. Cette attitude n’avait rien à voir avec l’alpha toujours amical qu’il connaissait. L’écart était trop soudain, trop déroutant.
Après un bref silence, Yoon Chi-young demanda d’un ton calme, presque doux :
« Mais… tu avais pas dit que tu vivrais toujours avec moi ? »
« J’ai jamais dit ça. »
Le regard perdu quelque part sur le sol, Heeseong répondit d’un ton morne. Un silence lourd s’abattit dans la pièce au décor impeccable, comme si les murs eux-mêmes retenaient leur souffle.
Depuis qu’il avait été trahi, quelque chose en lui avait changé. Avoir un espace bien à lui dans la maison de Yoon Chi-young — celui avec qui il avait juré vengeance — le mettait mal à l’aise. Il détestait se sentir redevable. Il ne voulait plus dépendre de qui que ce soit. Ce genre de lien était voué à se briser tôt ou tard, et quand ça arriverait, ce serait à lui d’en payer le prix. Qu’il soit matériel ou affectif. Alors autant partir de rien, seul.
« … »
À la fin de ce silence pesant, Yoon Chi-young retira doucement les bras qu’il avait passés autour de sa taille. Intrigué, Heeseong hésita un instant avant de se retourner. Le visage qu’il vit alors était vide d’expression. Les yeux gris qui le fixaient, baissés vers sa nuque, étaient acérés, presque assoiffés. Les mêmes yeux que le loup qu’il avait aperçu la veille.
Un frisson désagréable remonta le long de son dos. Il voulut reculer, mais Yoon Chi-young le ramena doucement vers lui, le tenant fermement par la taille. Puis il lui offrit un sourire discret, presque tendre, comme s’il ne s’était rien passé. Face au regard inquiet de Heeseong, il proposa soudainement, d’un ton tranquille :
« Dans ce cas, prends au moins les vêtements, chiot. »
« Les vêtements ? »
« Oui. Les miens ne t’allaient pas, non ? »
C’était vrai. Jusqu’ici, Heeseong portait toujours les habits de Yoon Chi-young, bien trop grands pour lui. Ce n’était pas très confortable. Il hésita un moment, puis décida de jeter un œil. Au fond, il avait envie d’avoir ses propres affaires. Voyant cela, Yoon Chi-young relâcha enfin son étreinte, puis ouvrit doucement le grand placard encastré, comme s’il lui faisait visiter un trésor.
À l’intérieur, des vêtements soigneusement rangés par saison remplissaient les étagères. Pour Heeseong, qui n’avait même pas une boîte entière d’affaires quand il vivait dans les tripots, c’était un autre monde.
Des vêtements, rien qu’à moi…
Il saisit en premier le manteau qu’il avait toujours voulu avoir. Ce qu’il désirait, c’était porter quelque chose qui lui aille vraiment, pas les vieux costumes bon marché ou les fringues récupérées de son frère. Il passa lentement la main sur le tissu épais et luxueux. Il n’avait rien à envier à ceux que portait Yang Hye-chan.
Yang Hye-chan. Le nom lui échappa malgré lui, et une question surgit aussitôt :
« Mais au fait… c’est qui, Yang Hye-chan ? Pourquoi tu as dit que je m’étais vengé pour toi ? »
Face à cette interrogation, Yoon Chi-young, qui l’observait jusque-là avec amusement, répondit sur un ton nonchalant :
« Oh, rien de spécial. Il a juste essayé de me tuer, un jour. »
« … Quoi ?! »
Heeseong se retourna d’un bond. Il vit Yoon Chi-young assis élégamment sur le canapé, la pointe de sa queue noire remuant doucement dans l’air. Il évoquait cet épisode grave comme s’il s’agissait d’un souvenir ennuyeux.
« J’avais réglé son compte à son frère aîné. Alors Yang Hye-chan s’est allié à ma sœur pour s’en prendre à moi. »
« Et pourquoi ta sœur ferait un truc pareil ? »
« Les chefs n’aiment pas quand le gardien devient trop fort. »
« … »
Heeseong comprenait enfin les véritables épreuves que traversait un gardien. Il s’était toujours imaginé que la tâche consistait seulement à surveiller le clan et à gérer les conflits, mais il découvrait que cela allait bien au-delà : ce rôle attirait aussi la rancune, y compris de la part de ses propres proches. Il se souvenait de ces rassemblements familiaux où Yoon Chi-young n’était accueilli par personne, invisible aux yeux de tous. Rien que d’y penser, Heeseong sentait la colère monter.
Poussé par un soupçon de doute, il demanda :
« Alors… c’est toi qui as tué le frère de Yang Hye-chan ? »
« Je ne l’ai pas tué. Je lui ai juste fait payer le prix de sa trahison. »
« Ah, alors bon… »
L’expression tendue de Heeseong s’adoucit. Dans ce cas, le traître n’avait eu que ce qu’il méritait. Ayant grandi parmi des chiens de combat pour qui la loyauté était sacrée, Heeseong considérait comme évident qu’une trahison devait être punie.
Alors c’est pour ça qu’il avait dit avoir mordu Yang Hye-chan volontairement…
Connaissant le tempérament de Yoon Chi-young, il était fort probable qu’il ait délibérément laissé l’autre s’approcher, l’ait testé, puis se soit vengé. À ses yeux, Yoon Chi-young était sans doute le plus rusé des loups. Heureusement, avec lui — qui n’était qu’un chiot — il se contentait d’agir bêtement, à coups de câlins et de léchouilles. Et c’était tant mieux.
« … »
Mais une chose continuait de tracasser Heeseong.
Yoon Chi-young n’avait fait que remplir le rôle qu’on lui avait confié, et pourtant, il s’était attiré la haine de ses semblables, au point que sa vie était désormais menacée. Même sa propre sœur, sa famille, avait tenté de le tuer. Et ce n’était probablement pas la première fois que ça lui arrivait.
Les yeux assombris, Heeseong caressa distraitement ses nouvelles chaussures avant de demander à voix basse, avec prudence :
« … Tu n’es pas triste ? »
« Pourquoi ? »
« C’est ta sœur… ta propre sœur a voulu te tuer. »
« Le chiot est triste ? »
« Putain, non. Je ne suis pas triste. »
Répliqua Heeseong d’un ton buté, les sourcils froncés. Mais en face, Yoon Chi-young esquissa un sourire discret, les yeux gris plissés avec tendresse, comme s’il était tombé amoureux, ce qui ne fit qu’exaspérer encore plus Heeseong. Pourtant, Heeseong ne voulait pas se comporter de façon pitoyable sous prétexte qu’il avait été trahi. Il s’obstinait à croire qu’il n’avait aucune raison d’être triste.
Quand son rire silencieux s’éteignit, Yoon Chi-young s’appuya nonchalamment contre le dossier du canapé et déclara d’un ton calme :
« Ce n’est rien. J’attendais rien d’eux, de toute façon. »
« … »
Heeseong resta sans voix. Le regard baissé, il se contenta de jouer nerveusement avec les nouvelles chaussures qu’il tenait entre ses mains.
Peut-être parce qu’il avait lui aussi été trahi récemment par quelqu’un qu’il considérait comme de la famille, il ne pouvait s’empêcher d’être touché par Yoon Chi-young, qui affirmait que tout allait bien. D’autant plus qu’ils étaient tous deux issus d’espèces animales au fort instinct de meute.
Être rejeté ou abandonné par sa propre meute… Ce sentiment de merde, il le connaissait. Il en faisait des cauchemars toutes les nuits. Mais pour Yoon Chi-young, c’était devenu une banalité.
« … Comment tu peux dire que ça va ? »
« Hm… J’étais en colère, c’est vrai… »
Un sourire effleura les lèvres de Yoon Chi-young alors qu’il tendait doucement la main. Il attrapa le bras de Heeseong et le tira lentement contre lui.
« Mais depuis que j’ai rencontré mon chiot, tout va bien. J’ai même arrêté de jouer, tu sais. »
En y repensant, Heeseong se souvenait que Yoon Chi-young avait été un habitué, un VIP dans plusieurs cercles de jeux. Et pourtant, depuis qu’ils s’étaient rencontrés, pas une seule fois il n’était retourné dans ces endroits. Il croyait qu’il se contentait de travailler tout en gardant son chiot dans les bras jour et nuit, comme s’il menait une vie frivole. Mais en réalité, il avait vraiment changé. Ils passaient tellement de temps ensemble que cela lui paraissait désormais normal.
Assis sur le canapé, Yoon Chi-young entoura Heeseong de ses bras. Il posa sa joue contre sa taille, ses oreilles noires de loup frémissant légèrement, et il murmura :
« Alors ne me laisse pas tout seul… »
« … »
« Tu es mon gardien, non ? »
Chaque fois qu’il parlait, la queue noire de Yoon Chi-young s’agitait doucement derrière lui. Pour autant que Heeseong le sache,, les loups ne remuaient pas la queue. Mais ce loup mangeur d’hommes imitait un chiot. Et s’imiter l’un l’autre, c’était un signe : celui d’appartenir à la même espèce.
« … »
Un peu perdu, Heeseong garda les yeux ouverts et entoura lentement la tête de Yoon Chi-young de ses bras, blottie contre lui. Les oreilles de loup étaient rabattues vers l’arrière, comme pour se laisser caresser, et Yoon Chi-young ferma les yeux, l’air apaisé.
Le chiot, lui, semblait encore ne pas tout comprendre. Ses yeux trahissaient une certaine confusion… mais aussi une once d’espoir.
S’il quittait cet endroit, il serait seul. Et Yoon Chi-young le serait aussi. L’avenir était incertain, mais à cet instant, ils n’avaient plus que l’un l’autre.
Touché, même un peu, par Yoon Chi-young, Heeseong serra plus fort sa tête contre lui. Son cœur battait à tout rompre. Les hommes-bêtes vivaient avec des instincts puissants, et ce besoin profond d’appartenance, ce sentiment instinctif d’être à sa place dans une meute, l’enveloppait tout entier. Sans se douter que son cœur affolé se faisait sentir jusque dans les bras de Yoon Chi-young, le chiot parla avec sa franchise habituelle :
« Tu ne m’auras pas avec ces belles paroles. »
« Tu t’en es rendu compte ? »
Yoon Chi-young esquissa un sourire malicieux, ses yeux se plissèrent en des croissants de lune. Il tira encore un peu plus le corps de Heeseong contre lui pour l’enlacer davantage. Entraîné par ce mouvement, Heeseong se retrouva assis à califourchon sur les genoux de Yoon Chi-young, sur le canapé.
Dehors, le soleil déclinait lentement, inondant la pièce d’une lumière douce et tamisée. Dans ce calme feutré, Yoon Chi-young mordilla doucement la joue pâle de Heeseong, de cette manière un peu désinvolte qui lui était propre. Le léger frottement de leur peau résonna étrangement dans cette intimité toute nouvelle, faite de gestes taquins et d’un jeu de mains hésitant.
Puis il mordilla la mâchoire fine de Heeseong. Comme ce dernier n’opposa aucune réelle résistance — allant même jusqu’à laisser échapper un léger rire —, Yoon Chi-young esquissa un sourire ravi, les coins des lèvres délicatement relevés. Peu après, il posa ses lèvres sur celles de Heeseong, comme un baiser d’oiseau, léger et furtif.
« Tu… »
Surpris, Heeseong recula d’un coup, les lèvres entrouvertes. En tant que chiot, il avait embrassé Yoon Chi-young jusqu’à l’épuisement, mais en forme humaine… c’était une tout autre chose. Il n’y était pas habitué. Pourtant, Yoon Chi-young fronça légèrement ses beaux sourcils, l’air presque blessé.
« Pourquoi ? »
Il pencha la tête, le regard empli d’une innocence attendrissante.
« On est que tous les deux… On n’a pas le droit ? »
« … »
Les mots « que tous les deux » résonnèrent en Heeseong plus qu’il ne l’aurait cru. Ce n’était pas juste le fait qu’ils soient seuls dans cette pièce. C’était plutôt qu’il avait l’impression que, dans ce vaste monde, seul Yoon Chi-young était de son côté.
Tous ceux qui s’étaient approchés de Heeseong par le passé s’étaient fait une idée préconçue de lui, séduits par son apparence douce. Certains, aux intentions douteuses, espéraient même recevoir des faveurs en retour. Mais jamais personne ne l’avait accepté pour ce qu’il était vraiment, dans son entièreté.
Mais Yoon Chi-young, quand à lui, était différent. Même si son passé restait enveloppé de mystère — à l’image d’un loup aux crocs bien cachés —, il avait été le seul à accueillir toutes les facettes de Heeseong sans jamais poser de conditions, lui offrant une affection franche et entière. D’un regard attentif, Heeseong scrutait les traits élégants de son visage. Yoon Chi-young se mordilla alors les lèvres comme s’il se retenait de dire quelque chose, puis ferma les yeux et colla doucement son front contre le sien. Ses mains se resserrèrent autour de sa taille, comme pour lui dire : regarde-moi, moi seul.
Et, comme il s’y attendait, Heeseong n’avait aucune envie de le repousser.
Pour la première fois, il lui rendit ce qu’il avait reçu. Après une brève hésitation, il se jeta maladroitement sur ses lèvres. Ce baiser hésitant fit sourire doucement Yoon Chi-young, qui l’attira aussitôt à lui et mêla leurs langues avec tendresse. Il l’enlaça fermement, comme s’il ne voulait plus jamais le laisser partir.
Peu à peu, Heeseong se laissa aller et accueilla les baisers comme il l’aurait fait sous sa forme de chiot. Pourtant, il veilla à ne pas approfondir leur échange – il sentait déjà le souffle de Yoon Chi-young devenir plus lourd.
Heeseong se mordit doucement les lèvres, avant de s’écarter un peu et lui demanda :
« Mais… pourquoi tu as épargné le chef ? On aurait pu l’éliminer avec Park Geon-tae, non ? »
« Tu crois ? Je l’ai épargné parce qu’il n’avait rien tenté de stupide, mais… »
À cette réponse, Heeseong sembla réfléchir, puis murmura sérieusement qu’ils feraient mieux de le surveiller de près.
Yoon Chi-young éclata d’un rire léger, puis cola son front au sien. Il trouvait Heeseong tout simplement adorable, même dans ses stratégies les plus sincères. Saisissant l’occasion, il passa une main derrière sa nuque et reprit leur baiser.
« Mmh… attends… »
Leur étreinte devint plus passionnée, plus profonde. Le souffle de Yoon Chi-young s’alourdit à nouveau, et le visage de Heeseong prit une teinte cramoisie. Il finit par le repousser pour s’échapper de ses bras.
Une fois debout, il referma précipitamment la ceinture de sa robe, à moitié défaite. Son corps, tout hérissé jusqu’au bout de sa queue blanche, trahissait sans équivoque son état d’excitation. Même quand Yoon Chi-young, les pupilles dilatées, voulut l’attirer à nouveau contre lui, Heeseong repoussa ses mains d’un air sévère.
« Non. Le docteur a dit qu’il fallait surtout éviter de te stimuler. »
« Mais… les câlins, ça aide à faire circuler les phéromones, non ? »
— Ouaf !
Avant qu’il ait le temps de finir, Heeseong se transforma en chiot et fila hors de la pièce sans un regard en arrière.
« … »
Resté seul, Yoon Chi-young, incapable de se lever tant son bas-ventre était engourdi, porta une des ses grandes mains à son front, où une veine battait violemment.
Ils mui avaient bien dit de l’aider, non ?
Il savait que Heeseong avait besoin de temps pour venir à lui de son propre chef, mais il ne pouvait s’empêcher d’en vouloir à ce fichu médecin, inutile au possible, qu’il avait désormais furieusement envie d’éliminer.
Ce chapitre vous est présenté par la Dragonfly Serenade : Traductrice • Ruyi ⋄ Correctrice • Ruyi
Note de Ruyi
Voici donc la fin du premier livre. Qu’e ‘en avez-vous pensez ?
°˖✧◝(⁰▿⁰) ◜✧˖°
Il y a eu tellement de rebondissement wow. Ce roman reste l’un de mes préféré.
On en parle de leur relation hih, j’ai tellement hate de vous traduire la suite
Le chapitre 3 continuera dans le deuxieme livre et comptera au moins 11 chapitres.
Ensuite, je me lancerai dans la traduction des épilogues et des chapitres bonus.
Je vous dis dons à très bientôt pour la suite !
・.ʚ Voici la fin premier livre ɞ .・
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