Chapitre 23 – Épilogue
by Ruyi ♡« Tu voulais te faire opérer ? »
Hwayoung ouvrit les yeux en grands en criant, si bien que Gyuwon, pris de court, recula d’un pas. Qu’est-ce qu’il y a de si étrange ? Presque tout le monde autour de lui, lui avait conseillé la chirurgie esthétique, y compris ses parents, qui avaient dit : « Ce serait peut-être mieux de le faire avant que tu grandisses trop. »
« N’importe quoi ! »
Comme à l’accoutumée, ils jouaient ensemble et Gyuwon recevait son traitement lorsque la question était tombée : « En tant qu’ancien mercenaire dans une troupe étrangère, tu devais bien gagner ta vie, non ? Pourquoi t’être reconverti comme garde du corps ? » Et Gyuwon y avait répondu sans trop réfléchir. Hwayoung, lui, avait alors presque grincé des dents en criant. Il secoua plusieurs fois la tête, comme pris de frissons. Ce visage, ce corps… Qu’est-ce qu’il y aurait à retoucher, franchement ? Il ne voyait pas ce qui mériterait d’être changé. Et maintenant qu’il avait récupéré un maître aussi radieux, Gyuwon n’éprouvait plus de raison de s’obstiner avec cette idée de chirurgie. Pourtant, il était surpris de le voir réagir aussi violemment.
« Mais qu’est-ce qu’il y a à changer sur ce visage, franchement ! »
Hwayoung criait avec une sincérité totale. Pas la moindre trace de moquerie sur son visage, ce qui fit baisser la tête à Gyuwon. Être capable de me dire ça droit dans les yeux… Ça montre à quel point il a l’estomac solide. Ou peut-être… peut-être qu’il a juste des goûts très particuliers. Quoi qu’il en soit, Gyuwon resta la tête baissée, à écouter le flot de paroles de Hwayoung. Ce dernier, choqué que Gyuwon ait pu songer à une chirurgie, parlait à toute vitesse. Puis, reprenant son souffle, il tenta de se calmer.
« Mon Dieu, tu m’as fait une de ces peurs. J’ai cru que mon cœur allait lâcher. Franchement, hyung, tu as intérêt à ne jamais penser à ce genre de truc. Jamais, tu m’entends ? Et si un jour tu touches à ce joli visage dans mon dos… »
Gyuwon se raidit. Il va me menacer ? pensa-t-il, un peu inquiet. Mais Hwayoung murmura très sérieusement :
« Je pleurerai. »
Un silence suivit. Le visage de Hwayoung était grave. Il pleurerait vraiment ? Gyuwon, les yeux ronds, fixait ce bel homme comme hypnotisé. Et ce dernier, au lieu de plaisanter, lui tendit le petit doigt, comme un enfant, avec un air parfaitement sérieux.
« Promets-le. »
Gyuwon, presque machinalement, tendit la main, puis, sentant la sueur dans sa paume, l’essuya sur le drap. Mais plus il frottait, plus l’humidité revenait. Quelqu’un qui veut de moi tel que je suis… Est-ce que quelqu’un lui avait déjà dit cela ? Même lui n’avait jamais osé en rêver. Mais Hwayoung, lui, disait cela comme si c’était la chose la plus naturelle au monde, et exigeait une promesse.
Tandis que Gyuwon paniquait en voyant la sueur perler encore et encore dans sa paume, Hwayoung lui attrapa la main de force et, d’un geste presque puéril, croisa son petit doigt avec le sien.
« Kim Gyuwon ne fera jamais de chirurgie esthétique… Et il ne me trompera pas non plus. Promis. »
En entendant cela, Gyuwon releva la tête. Hwayoung souriait. Un poète avait dit : « C’est par ton appel que mon nom a pris tout son sens. » Gyuwon lui répondit d’un grand sourire. Aux yeux des autres, ce sourire pouvait bien ressembler à celui d’un tueur en série, mais cela n’avait pas d’importance : ce monde-là n’était qu’à eux deux.
« Promis. »
Répéta doucement Gyuwon. Hwayoung leva leurs doigts enlacés et embrassa le dos de la main de Gyuwon, puis, sans rompre le contact, l’embrassa aussi sur les lèvres. L’homme le plus beau du monde embrassait celui qui, à ses yeux, était le plus beau de tous.
Gyuwon ferma les yeux. Le baiser s’éternisa, et un gémissement lui échappa. Sans qu’il s’en rende compte, les doigts de Hwayoung s’étaient glissés jusqu’à ses tétons, qu’il stimula doucement. Ces derniers, récemment éduqués de façon intensive, se durcirent immédiatement au simple toucher, à en devenir douloureusement sensibles. Hwayoung chuchota :
« Ce soir… »
Ses doigts lui pincèrent le téton. Gyuwon redressa brusquement le dos, laissant échapper un gémissement aigu et peu viril — « Haaang » —, un son qui ne lui ressemblait pas, mais que son maître adorait plus que tout.
« Pleure toute la nuit pour moi. »
Note de Ruyi
Voici donc la fin du premier livre. Qu’en avez-vous pensé ?
°˖✧◝(⁰▿⁰) ◜✧˖°
C’est la première fois que je traduis une histoire de ce genre. J’ai pas mal galéré avec les scènes BDSM, mais au final, je pense que je m’en suis plutôt bien sortie. N’hésitez surtout pas à nous laisser un petit commentaire !
Je vais sûrement poster les premiers chapitres de la deuxième partie cette semaine.
À très bientôt pour la suite !
・.ʚ Voici la fin de la première partie du premier livre – Ang Ang ɞ .・
0 Commentaire