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    Les doigts de Gyuwon faisaient des va-et-vient autour de son anus. Ses mouvements étaient obscènes. Moins prudents que fébriles, ils trahissaient une excitation presque incontrôlable, et quelque part dans son esprit, Hwayoung se dit qu’il avait peut-être été trop provocant. En observant du coin de l’œil les doigts de Gyuwon entrouvrir son intimité, il passa machinalement sa langue sur ses lèvres sèches. Une tension sourde envahissait son bas-ventre. Le chat, à l’allure venimeuse, se mettait à jouer devant son maître.

    Pris d’une impulsion, Hwayoung tira sur les cheveux de Gyuwon. Lorsque sa tête se redressa et que sa poitrine retomba lourdement contre le sol, Gyuwon laissa échapper un gémissement rauque :

    «  Hngg…   »

    En léchant les larmes qui perlaient au coin de ses yeux, Hwayoung murmura :

    «  Si tu t’avises de jouer les mignons avec quelqu’un d’autre que moi, je te tue.  »

    Gyuwon hocha lentement la tête, le regard encore vague. En temps normal, Hwayoung lui aurait lancé une remarque, rien que pour ce geste. Mais cette fois, il se tut. Il aurait aimé que Gyuwon comprenne que ce n’était pas qu’un simple jeu de rôle, que ces mots venaient du fond du cœur. Mais il se disait aussi que c’était normal. Avec ce corps-là, qui aurait osé lui parler ainsi ? Il ne devait même pas percevoir cela comme une menace. En vérité, Hwayoung savait très bien qu’il ne faisait pas le poids face à lui. Mais ce n’était pas son genre : il n’avait jamais aimé la confrontation directe.

    Il lécha tendrement le contour de ses yeux, puis planta ses dents dans sa peau. Il avait pris soin de dissimuler ses canines derrière ses lèvres pour ne pas laisser de trace, mais un bleu allait sûrement apparaître. Une forme de possession tordue embrumait l’esprit de Hwayoung, qui s’écarta un instant. Combien de fois avait-il vu des gens perdre pied dans l’acte au point de faire dérailler toute la relation ?

    La sueur gouttait du corps de Gyuwon. Il tremblait comme une feuille. Tandis qu’il attendait que douleur, plaisir, crainte et impatience se fondent en un seul point, Hwayoung effleura doucement son dos. Lors de la deuxième caresse, il sortit les griffes. Il lacéra sa peau avec une lenteur étudiée, jusqu’à faire perler une fine goutte de sang. Gyuwon, déjà pénétré et stimulé là où il était le plus sensible, frissonna de plaisir, la bouche entrouverte. Une goutte de salive, suspendue à ses lèvres, tomba comme une perle de sueur.

    Hwayoung se servit du sous-vêtement trempé de Gyuwon pour l’essuyer, avant de lui lancer :

    «  Tu baves. Tiens-toi un peu mieux. Comme un vrai chat.  »

    Gyuwon leva les yeux vers lui. Hwayoung souriait. Ce rictus cruel, à peine esquissé sur ses lèvres, le figea sur place.

    «  Arrête de remuer les fesses. Je t’ai dit de les ouvrir, pas de les secouer. Ouvre-les bien. Des deux côtés.  »

    Malgré une moue déçue, Gyuwon obéit. Grâce à tout l’entraînement qu’il avait reçu, il savait désormais écarter son intimité avec une précision remarquable. Les muqueuses internes étaient parfaitement visibles.

    Alors que Hwayoung observait ces parois frémissantes, Gyuwon, qui tentait de frotter sa joue contre le sol, se figea brusquement. La pince accrochée à son téton venait de racler le sol. La douleur fulgurante l’avait cloué sur place. Hwayoung, conscient qu’il faudrait bientôt la lui retirer, jeta un regard à la petite protubérance gonflée et murmura :

    «  Toujours aussi obscène, ce petit cul… Tu as beau être grand, tu restes faible. Il suffit de presque rien pour que tu frémisses… Comme si tu suppliais qu’on te remplisse…   »

    À chaque mot, Gyuwon secouait la tête. À moitié en refus, à moitié enivré. Hwayoung s’apprêtait à ajouter quelque chose, mais leurs regards se croisèrent. Le sien glissa lentement du visage de Hwayoung vers son cou, ses clavicules, son torse… Puis s’arrêta sur son sexe. Un bruit de déglutition résonna dans sa gorge serrée.

    «  Miaou…   »

    Mais Hwayoung ne répondit pas. L’attente rendait Gyuwon fou. Fesses toujours écartées, il miaula de nouveau, plus doucement. Hwayoung répondit enfin :

    «  Fais en sorte que j’en aie vraiment envie.  »

    Gyuwon miaula une fois de plus, sa voix tremblante et enivrante.

    Il avait la gorge sèche. C’en était insoutenable. Il recommença à gémir, désespéré, espérant une réponse de Hwayoung. Ce dernier finit par parler, d’une voix toujours aussi douce que cruelle :

    «  Remue encore. Si tu comptes le faire tout seul, fais-le bien. Comme quand je suis entré en toi.  »

    Ce souvenir le transperça. À cet instant, la sensation de Hwayoung en lui lui revint avec une telle intensité que Gyuwon frémit, entrouvrant encore plus son intimité, et remua les hanches. Plus il bougeait, plus l’excitation montait, mais l’orgasme, lui, restait hors de portée. Sa gorge brûlait. C’en était trop. Son corps tout entier se cambra sous la frustration.

    À ces mots, le souvenir de cette intrusion le traversa comme une décharge. Gyuwon frissonna et remua les hanches, les fesses toujours bien ouvertes. Plus il bougeait, plus son excitation montait. L’orgasme était proche… Mais hors de portée. Il avait soif de plus. C’est alors qu’il se cambra brusquement.

    Quelque chose entra en lui. Son intérieur se dilata brusquement, glissant autour d’une surface lisse, avant de se resserrer aussitôt. L’objet s’enfonça entièrement. Une petite sphère en forme d’œuf. Les yeux écarquillés, Gyuwon leva la tête vers Hwayoung — juste au moment où ce dernier pressait l’interrupteur au bout du fil.

    «  Aaaaahhh… !  »

    Un cri rauque lui échappa tandis que son corps tout entier se tendait. Le petit vibromasseur se déchaînait en lui. Son dos s’arqua, trempé de sueur, tandis qu’il se cambrait comme un chat en chaleur. Il gémit longuement. Hwayoung lui plaça un anneau entre les lèvres. Une larme roula sur la joue de Gyuwon, ses dents se refermant sur le métal.

    «  Tu sais ce que c’est, pas vrai  ?  »

    Il n’eut pas le temps de répondre. Il hocha simplement la tête dans un souffle tremblant. Hwayoung embrassa son front et ordonna :

    «  Remplis-toi.  »

    Le corps de Gyuwon réagit avant même que son esprit n’assimile l’ordre. Il retira l’anneau de sa bouche et l’approcha de son sexe. Même ce simple mouvement le fit frôler l’orgasme. Il serra les dents. Non. Pas maintenant. Il ne l’a pas permis.

    Il tremblait de partout. Des larmes ou de la sueur perlaient de ses yeux. Sa tête lui lançait, sa respiration était haletante. Pris entre l’épuisement d’un effort extrême et une chaleur accablante, il finit par glisser l’anneau autour de son sexe avec des doigts fébriles. Dès qu’il le toucha, un frisson violent le traversa de la nuque jusqu’au bas du dos.

    Je veux jouir. Maintenant. Tout de suite.

    Mais il se retint. À chaque vague passée, une autre plus forte le submergeait. Le rythme s’intensifiait. Son endurance atteignait ses limites.

    La sueur froide ne cessait de couler le long de son dos. Ses tétons, écrasés contre le sol, lui arrachaient des grimaces — et pourtant, même la douleur la plus vive s’effaçait peu à peu, noyée dans un excès de plaisir. Par moments pourtant, cette douleur devenait une échappatoire qui lui offrait un instant de répit en lui faisant oublier l’extase. Tandis que Gyuwon ramenait lentement ses hanches en arrière avant de les repousser avec douceur, frottant sa poitrine contre le sol à chaque va-et-vient, Hwayoung le dévorait du regard, les yeux rivés à lui comme un filet visqueux, impossible à détacher.

    Sentant son regard brûlant, Gyuwon arqua le dos d’un mouvement calculé, poussant le sol de ses pectoraux dans un geste lente mais sensuel, avant de miauler avec affectation. Les yeux rivés sur Hwayoung, il attendait — n’importe quoi. Un mot. Un soupir. Un simple battement de cil. Son entrejambe le démangeait au point de le rendre fou. Se contracter ne suffisait plus. Il lui fallait quelque chose de plus épais, de plus long. Mais comment le demander à Hwayoung ?

    Celui-ci tendit alors la main, ses doigts fins et délicats glissant sur les lèvres de Gyuwon. Sa bouche s’entrouvrit aussitôt, docile, pour le laisser entrer. Les longs doigts fouillèrent chaque recoin, curieux, voraces. L’un de ses ongles gratta la surface de sa langue, comme s’il traçait des mots secrets que seul Hwayoung connaissait. Puis il murmura, d’une voix douce et chantante, presque fredonnée :

    «  Qu’est-ce que tu veux… Que je te fasse  ?  »

    Gyuwon redressa brusquement la tête avant de se blottir contre la cuisse de Hwayoung, frottant sa joue avec un désespoir presque enfantin. Cette attitude suppliante, presque pathétique, le rendait encore plus adorable. Hwayoung, un sourire en coin, essuya ses doigts couverts de salive contre le coccyx de Gyuwon. Un gémissement étouffé lui échappa :

    « Mhh… »

    Gyuwon toussota, la voix rauque :

    « J’ai… Soif… »

    Même en parlant, il sentait le vibromasseur toujours ancré en lui. Un frémissement le traversa quand l’appareil frôla sa prostate. Son corps tressaillit. Hwayoung le maintint sans peine, puis demanda lentement :

    « Soif… De quoi ? »

    « J’ai… J’ai soif… »

    Gyuwon haletait. Hwayoung éclata d’un rire cruel, léger, presque moqueur — un son qui fit se crisper les fesses de Gyuwon. Il aurait aimé contempler ce mouvement encore, mais il décida de ne pas prolonger la torture. Lui aussi était à bout. Son esprit fiévreux, consumé par le désir, réclamait. Il voulait le prendre, sans retenue, le faire ployer sous sa force. Peut-être même… Le gifler.

    Mais même dans cette confusion, son instinct ne l’avait pas abandonné. Il jaugea d’un œil lucide l’état de Gyuwon : ses mamelons tuméfiés portaient les marques de l’intensité passée, ses yeux vitreux, sa salive aux commissures de ses lèvres, son sexe qui frottait le sol sans relâche… Ce n’était plus le Gyuwon habituellement si patient.

    Hwayoung leva la main pour le gifler — et la rabaissa aussitôt. Il ne pouvait pas. Gyuwon se caressait sans autorisation, mais au lieu de la colère, une vague de tendresse l’envahit. Je suis vraiment aveuglé par lui… Alors il attrapa un de ses mamelons, arracha la pince d’un geste sec, puis le pinça sans pitié. Gyuwon se figea, un cri silencieux coincé dans la gorge.

    « Kim Gyuwon. »

    La voix de Hwayoung, d’abord glaciale, se fit plus douce, une caresse sombre, impitoyable. Gyuwon cligna des yeux, perdu.

    « Papillon… » murmura-t-il, d’une voix rêveuse.

    « Miaou. »

    Hwayoung sourit, mais seul un coin de sa bouche se releva — un sourire en demi-teinte, irrité. Il retira la pince de l’autre téton en le tordant sans ménagement. Gyuwon serra les dents, le dos arqué, un petit « Hiit— » s’échappant de ses lèvres. Hwayoung ricana.

    « On punit les chatons désobéissants, non ? »

    Gyuwon trembla. Cette logique lui semblait implacable, mais son corps ne suivait plus. L’éjaculation retardée devenait un supplice. Tandis qu’il haletait, Hwayoung sourit et ordonna :

    « Écarte. »

    Aussitôt, Gyuwon obéit. Hwayoung le pénétra d’un coup sec, brutal mais calculé.

    « Aaah— ! »

    Gyuwon hurla, submergé par une chaleur écarlate. Ce n’était plus vraiment de la douleur, ni seulement du plaisir. C’était un feu brut, ravageur, qui le réduisait à l’état de pantin, secoué par des ficelles lâches. Hwayoung, maître absolu de ce corps offert, n’avait plus trace de sourire sur les lèvres. Chaque coup de reins impitoyable faisait jaillir un nouveau son de la gorge de Gyuwon, alimentant le cercle infernal.

    « Serre-toi… Plus fort ! Ne… Ne jouis pas avant moi, sale… Nngh, chat ! »

    Mais Gyuwon avait déjà dépassé la limite. Il ne faisait que répéter, machinalement, les mots qu’on lui avait appris, noyés dans des gémissements :

    « C’est bon… Hwayoung… Là, juste là… Aaah, oui… Si fort… Nngh, je vais… Je vais— »

    Ces sons étaient envoûtants. Pourtant, Hwayoung serra les dents. Une lucidité froide le saisit. Je l’ai poussé trop loin. Une erreur qu’il n’avait pas commise depuis des années. La colère contre lui-même grondait. Gyuwon avait dépassé son seuil, perdu dans un monde où plaisir et douleur ne faisaient plus la différence. Mais Hwayoung savait encore distinguer le jeu de la réalité. Mieux vaut conclure.

    De manière impitoyable, il accéléra.

    « Dis-moi ce que tu veux. »

    Il mordit son oreille tout en resserrant les doigts autour de sa gorge.

    « Là… C’est trop bon… S’il te plaît… Laisse-moi jouir… Je brûle… Je t’en supplie… »

    Hwayoung grogna, le plaqua contre lui, et le pénétra une dernière fois, plus profondément que jamais.

    Gyuwon ouvrit grand les yeux alors que la chaleur de Hwayoung l’inondait. Dans le même mouvement, il retira l’anneau qui entravait son plaisir. Le corps de Gyuwon se tendit, puis explosa dans un cri. La douleur, douce et cinglante, se mêla à la délivrance.

    Quand il rouvrit les yeux, haletant, il souriait. Le regard sombre de Hwayoung l’attendait.


    ・.ʚ Voilà la fin du chapitre ɞ .・

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