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Chapitre 16
by Ruyi ♡« Miaou. »
Gyuwon écarta les jambes avec un gémissement, obéissant au moindre désir de Hwayoung. Il savait pertinemment que ce dernier le regardait, mais cela ne l’empêcha pas de glisser une main entre ses fesses et de les écarter davantage. Si seulement on avait joué comme ça dès le début… Le changement de ton en cours de route l’avait crispé, et son corps peinait à suivre le rythme. Ce n’est que lorsque qu’un liquide chaud s’écoula lentement le long de sa raie que deux doigts purent enfin pénétrer en lui. Un claquement sec retentit alors, aussitôt suivi d’une vive brûlure sur une fesse.
« Pitoyable. Tu pensais que je plaisantais quand je te disais de t’entraîner ? »
En voyant son anus se contracter et ses fesses tressaillir, Hwayoung frappa de nouveau, sans pitié.
« Hhng… ! »
Gyuwon laissa échapper un gémissement aigu.
« Et le compte ? Et les remerciements ? ! »
La voix de Hwayoung claqua comme un fouet. Gyuwon sursauta, les épaules tremblantes. Un nouveau coup s’abattit.
« Nngh… Trois… Merci… »
Aussi docile soit-il, son excitation était évidente : une goutte claire perlait déjà à l’extrémité de son sexe. La main de Hwayoung frappa encore, toujours au même endroit, avec une précision presque méthodique. Pourquoi toujours la même fesse… ? Ce déséquilibre, cette brûlure localisée d’un seul côté de son corps, le rendait fou. Il se tortilla malgré lui, espérant capter davantage d’attention. Mais Hwayoung, d’un coup sec, l’immobilisa.
« Tu veux te faire corriger, c’est ça ? ! »
À cette voix grondante, Gyuwon se figea. Son intimité était déjà trempée. Il savait qu’après avoir reçu autant de coups, il devait se montrer encore plus obéissant. C’était une forme d’éducation. Trente coups. Hwayoung connaissait parfaitement leur effet : un côté brûlant, martyrisé, l’autre ignoré jusqu’à en devenir douloureux. Et pourtant, Gyuwon ne pouvait ni supplier ni protester. Hwayoung l’avait dressé à la perfection.
Il ne lui restait plus qu’à le regarder. Silencieusement. Regarde-moi… Comprends-moi. Ses yeux le fixaient, brillants, tremblants — comme ceux d’une sirène échouée.
On dirait une princesse Disney. Cette pensée, aussi incongrue que touchante, fit sourire Hwayoung. En le voyant frissonner, il répondit à son appel muet.
« Ce corps vicieux… Qu’est-ce qu’il cherche, au juste ? »
D’une voix moqueuse, il pinça la fesse rougie de Gyuwon. Celui-ci laissa échapper un petit « Mmnh », et Hwayoung descendit lentement la main, caressant l’entrée trempée.
« Sale petit pervers… »
Sa main glissa vers l’avant, frôla le périnée, puis empoigna son sexe tendu. Il ne se contenta pas de le serrer — il y planta aussi ses ongles, sans douceur.
« Implore-moi, mon petit papillon. »
Ce mot — papillon — fit frissonner Gyuwon, et un gémissement timide franchit ses lèvres. Il haletait, submergé par la façon qu’avait Hwayoung de le traiter comme une bête à dresser. Dans un souffle à peine audible, il osa murmurer :
« L’autre côté… S’il vous plaît… »
Sa voix était faible, et son visage, rouge de honte, s’était enfoui contre le matelas. Hwayoung attrapa une poignée de ses cheveux et tira, le forçant à relever la tête.
« Implore-moi correctement. Mon petit chat n’a pas à avoir honte. »
Il savait que Gyuwon ne se débarrasserait jamais totalement de cette gêne. Et c’était justement ce qui le rendait irrésistible. Lui se souviendrait de tout. Même si moi j’oublie. C’est comme ça que sont les soumis. C’est pour ça qu’il l’adorait.
Gyuwon hésitait, incapable de formuler la phrase que Hwayoung attendait. Ce dernier songea à changer d’approche, à revenir à quelque chose de plus doux, de plus… normal.
Qu’est-ce que je fous… Ce n’était pas prévu. Et pourtant, ils en étaient là. Il poussa un soupir. Puis, d’une voix soudain plus tendre :
« Dis-moi… Où veux-tu que je te frappe ? »
Mais pour Gyuwon, cette question n’était qu’un signal. Ça recommence. Il serra les dents, luttant pour ne pas jouir sur-le-champ.
« Les fesses… »
Il n’eut pas le temps d’aller plus loin.
« Tu les as déjà eues, non ? » le coupa Hwayoung, le ton moqueur.
« L’autre côté… » murmura-t-il dans un souffle.
À ces mots, Hwayoung éclata de rire. Un rire clair, franc, un peu cruel. Puis, tout près de son oreille, il chuchota :
« Implore-moi. Dis : « Frappez-moi l’autre fesse, mon papillon a les fesses qui le démangent. » Et tu pleures comme un bon petit chaton. »
Un frisson secoua Gyuwon. Hwayoung, attendri malgré lui, observait les fesses de son partenaire se crisper, prêtes à recevoir.
La voix de Gyuwon s’éleva enfin, hésitante :
« Mon papillon… »
Les lèvres de Hwayoung effleurèrent aussitôt son oreille, la mordillèrent, le faisant tressaillir.
« Mes fesses… Elles me grattent… Alors… Frappez… Moi… S’il vous plaît… »
Sa voix tremblait, teintée d’une pudeur brûlante. Cette prière lui valut un baiser humide sur la nuque. Gyuwon frémit, tournant la tête vers lui, les yeux brillants d’un feu fiévreux.
« Miaou. »
C’était le mot de passe. Le seul autorisé. Et Gyuwon le prononça avec tout son désir.
Une fesse cuisait déjà, l’autre restait intacte, froide, oubliée. Ce déséquilibre le rendait fou. Ce n’était pas une douleur franche, mais une brûlure retenue, frustrante. Il haletait, incapable de trouver le repos dans cette attente qui le consumait. Plusieurs fois, un gémissement lui échappa, incontrôlable.
Hwayoung savourait cette supplique silencieuse. Puis, d’un coup sec, il frappa l’autre fesse, avec toute la précision que réclamait cette demande.
Gyuwon ouvrit la bouche pour remercier, mais les mots moururent dans sa gorge, déformés par le mélange violent de plaisir et de douleur. Hwayoung fronça les sourcils.
« Dis-le comme il faut. »
Et les claques reprirent, plus nettes, plus lourdes.
Gyuwon s’accrochait aux draps, les hanches tremblantes, prêt à s’effondrer. Je dois tenir. Je dois le supporter. Il se battait contre son propre corps.
Hwayoung, parfois cruel, traçait lentement des lignes de feu avec ses ongles sur les fesses rougies. Gyuwon mordait ses lèvres pour ne pas crier. Mais son sexe, lui, pulsait, secoué par un désir brutal. Il tentait de ne pas jouir, de ne pas céder.
L’humiliation le submergeait. Dire « merci » en gémissant, retenir son orgasme en serrant les muscles… Quelle honte… Et c’était précisément cette honte qui nourrissait son plaisir.
Pour contracter l’avant, il fallait aussi contracter l’arrière. Et ça, Hwayoung ne le ratait jamais. Un éclat de rire fusa, amusé.
Du bout du doigt, il tapota l’entrée contractée de Gyuwon comme on toquerait à une porte.
« Petit chaton pervers… Tu contractes comme une vraie débauchée. »
Le claquement sec de sa langue contre son palais fit frissonner Gyuwon, qui laissa échapper un gémissement.
« Mmh… »
Son dos se cambra malgré lui. Hwayoung observa la marque rouge vif qu’il venait de laisser sur ses fesses et esquissa un sourire satisfait. Il écarta les fesses de Gyuwon, admirant sans pudeur cette offrande exposée. Jamais il ne l’avait pris sans l’entendre supplier auparavant. Cette simple transgression fit trembler Gyuwon, partagé entre désir fébrile et crainte étouffée.
Hwayoung posa ses mains sur ses hanches, les serrant comme s’il voulait le sculpter entre ses doigts.
« J’en peux plus d’attendre. Mon cœur explose. »
Sans le moindre avertissement, il s’enfonça brutalement en lui. Gyuwon cria, la voix brisée :
« Aaah… ! »
Hwayoung ne lui laissa aucun répit, le prenant avec une brutalité contrôlée. Les pensées de Gyuwon se brouillaient, la douleur se dissolvant dans un plaisir trop intense, trop fulgurant. Il agrippait les draps comme s’ils étaient son seul ancrage. Ce corps d’homme, réduit à l’état de poupée gémissante, les reins soulevés tant bien que mal, avait quelque chose de terriblement excitant. Hwayoung en fut électrisé. Une lueur plus sombre passa dans son regard, et la cruauté en lui s’aiguisa davantage.
« T’aimes ça, hein ? Tu sais ce que c’est, là ? C’est un viol. Et t’aimes ça ? T’aimes être traité comme une merde ? »
Sa voix vibrait d’excitation et de perversité.
Gyuwon répondit à plusieurs reprises :
« Oui… Oui, j’aime ça… Aaah, encore… Là… Oui, oui… Je me brise… Mon cul… Il se… Aah… Aah… Hngh… ! »
Le visage de Gyuwon se tordait sous l’effet de la jouissance. Et plus il se brisait sous ses coups, plus Hwayoung avait envie de l’emmener encore plus loin.
Toujours haletant, il murmura à son oreille, sans ralentir la cadence :
« Sale débauché… Hein ? C’est ce que t’es, pas vrai ? Une vraie chienne en chaleur… Pleure, vas-y… Pleure pour moi. »
Le corps de Gyuwon n’en pouvait plus. Chaque coup enflammait son intérieur, chaque va-et-vient noyait un peu plus son esprit dans une brume de plaisir. Il n’était plus qu’un pantin, entièrement offert. Je suis à lui… Même mes parties les plus misérables, les plus honteuses… Il les prend… Et il les dévore… Un bonheur brut, presque monstrueux.
« Aaah… Oui… Là… Encore… Je… Je vais… Mourir… C’est trop bon… Aaah… Je vais jouir… Laisse-moi… Je t’en supplie… Je veux… Je veux… ! »
La paume de Hwayoung s’abattit violemment sur ses fesses.
« Serre-moi plus fort ! Fais-le bien ! »
La claque le fit gémir. Une brûlure délicieuse, suspendant la jouissance un court instant, avant de la relancer plus fort encore. Hwayoung le regardait se débattre, secouer la tête, essayer de résister. Il attrapa une poignée de cheveux et força Gyuwon à redresser la tête, puis lui murmura à l’oreille :
« Tu peux jouir. »
Et aussitôt dit, il entama une série de coups de reins plus puissants, plus féroces. Gyuwon les encaissait sans un mot, tout le corps tendu. Même avec la permission, il ne voulait pas céder. Pas encore… Pas avant lui… Il se mordait la lèvre jusqu’au sang pour ne pas craquer. Tiens bon… Attends qu’il explose…
À chaque contraction, Hwayoung riait, la voix éraillée :
« Ce cul… Est si indécent. Il me va trop bien. Je vais m’y perdre… Il est parfait. Tellement parfait… »
Les mots obscènes coulaient de ses lèvres, incontrôlables.
Et enfin, au moment où il s’enfonça jusqu’au fond, il se libéra en lui. Gyuwon le sentit. La chaleur irradia en lui, et son dos se cambra sous l’effet d’un orgasme brutal. Il resserra encore plus, ce qui arracha un gémissement rauque à Hwayoung :
« C’est trop… Trop serré… »
Le spasme autour de lui était si intense qu’il mordit l’épaule de Gyuwon, comme pour y laisser la trace de son plaisir.
« Dégénéré… »
À ces mots, Gyuwon haleta, les yeux noyés de larmes :
« Encore… Mords-moi encore… »
La douleur se mêlait à la jouissance, la ravivait, la rendait insoutenablement délicieuse.
« S’il te plaît… Hwayoung… J’adore ça… Me faire mordre… Encore… Je t’en supplie… »
À cette supplique, Hwayoung planta franchement ses dents dans sa peau.
« AAAAAAHHHH ! »
Gyuwon gémit violemment, son corps se contractant encore plus autour de lui. Il tremblait de tout son être, submergé par un plaisir qu’il ne contrôlait plus. Hwayoung, imperturbable, compta lentement jusqu’à dix dans sa tête avant de se retirer doucement. Dès qu’il le fit, une onde secoua les épaules de Gyuwon. Il enfouit son visage dans les draps et cria :
« Uuh… J’aime trop ça… Aaah… »
Hwayoung resta là un moment, le regard fixé sur chaque tressaillement, attendant qu’il se vide complètement. Puis, d’un ton calme, il murmura :
« Il va falloir nettoyer, pas vrai ? »
Il se retira lentement. L’air s’infiltra, la chair se détendit, et les fluides commencèrent à s’écouler, lentement, laissant à Gyuwon le temps de sentir chaque trace glisser hors de lui.
Lorsque le liquide coula entre ses cuisses, un cri étranglé s’échappa de ses lèvres :
« Hiiih… »
« Écarte un peu. Que ça sorte mieux. »
À cet ordre, Gyuwon tenta de relever ses hanches engourdies et glissa un doigt tremblant entre ses fesses. Son anneau, gonflé, douloureux au moindre contact, picotait, mais il obéit sans un mot. Son corps, encore offert, s’ouvrit aussitôt. Dès qu’il le fit, les fluides refluèrent, dégoulinant le long de ses cuisses dans une moiteur insidieuse et précise, presque gênante.
Hwayoung traça doucement ses ongles sur la peau rougie de ses fesses.
« Voilà ce que j’appelle faire le ménage soi-même. La prochaine fois, tu penseras à inclure ça dans ton petit numéro, mon papillon. »
Un frisson parcourut Gyuwon. Une fois les dernières gouttes expulsées, Hwayoung se laissa tomber à ses côtés.
« Allez. C’est à toi de me nettoyer maintenant. »
Il n’eut pas besoin d’en dire plus : Gyuwon comprenait ce que cela impliquait. Il se remit à quatre pattes, s’approcha lentement, puis se pencha au-dessus de lui. Mais juste avant qu’il ne commence, Hwayoung l’arrêta d’un geste.
Gyuwon leva les yeux vers lui, docile, attentif à ses ordres. Dans son regard, doux et soumis, il n’y avait aucune résistance. Même son visage encore tendu par l’effort n’exprimait que le désir d’obéir. Hwayoung dut faire un effort pour ne pas l’attirer contre lui.
« Tu dois d’abord dire : « Je vais m’occuper du nettoyage. » Ensuite, tu pourras commencer. »
Le ton était tendre, presque affectueux… Mais les mots, eux, trahissaient une cruauté tranquille. Gyuwon rougit jusqu’aux oreilles. Il baissa les yeux vers le sexe tendu de son partenaire et, d’une voix hésitante, murmura :
« Je… Je vais m’occuper du nettoyage… »
Puis il s’exécuta, ouvrant la bouche pour le prendre avec douceur. Le goût mêlé de sperme et d’autres fluides lui monta immédiatement à la gorge. Heureusement que je m’étais préparé, pensa-t-il, un peu soulagé malgré l’amertume acide qui lui brûlait la langue.
Pendant qu’il s’appliquait, Hwayoung ne se priva pas de commenter :
« Plus proprement. Lèche bien partout. Pas un recoin, pas une goutte. N’oublie pas les couilles. »
Les bruits humides résonnaient dans la pièce silencieuse. Honteux, Gyuwon baissa les yeux sans cesser ses mouvements, appliqué, docile. Hwayoung le fixait, un mélange d’attendrissement et de désir dans le regard. Et lorsque enfin il fut satisfait, il souffla simplement :
« C’est bon. »
Gyuwon s’écarta aussitôt, essuyant le coin de ses lèvres du revers de la main.
« Tu veux que je te lave ? »
Hwayoung lui caressa doucement le dos en posant la question. Mais Gyuwon secoua la tête en silence. En guise de réponse, Hwayoung lui donna une légère tape sur les fesses, encore rougies, avant de se lever. Ce soir-là, il ne dit ni « C’est fini », ni « Bon travail ».
Mais son silence parlait pour lui. Quelque chose avait changé. Et Gyuwon le ressentait, jusque dans les frissons qui lui parcouraient la peau. Une émotion nouvelle se propageait en lui, faite d’excitation et d’une appréhension sourde.
Hwayoung était l’homme de ses rêves. Mais aussi quelqu’un qui, peut-être, ne savait pas aimer autrement que dans une relation déséquilibrée. Pourtant, malgré tout… Oui, c’était peut-être ça, pour lui, un happy ending.
Mais si cette dynamique BDSM venait à déborder dans sa vie de tous les jours… Que ferait-il ? Cette pensée l’envahit, pleine d’incertitudes. Il se revit, quelques années plus tôt, sur un terrain vague à boire avec un ancien camarade mercenaire. Ce dernier lui avait lancé, un soir :
« Y a une fille magnifique. C’était un coup d’un soir. Je sais pas si elle est clean. Peut-être qu’elle avait le SIDA. Mais toi, tu ferais quoi ? Tu vas te barrer juste à cause de ce doute* ? »
(Note de Ruyi : Alors j’en ai lu et traduis des dinguerie dans ma vie mais là… )
Ce gars jouait toujours. Et lui perdait toujours.
Malgré ses doutes, Gyuwon esquissa un sourire. Il n’avait pas envie de fuir. Il aimait Yoon Hwayoung. Et il aimait aussi l’homme dominateur qu’il découvrait en lui. C’était sa première véritable relation. Son premier dominant. Il ne pouvait pas revenir en arrière.
Il n’avait jamais reculé face aux balles. Ce n’était pas maintenant, alors que son rêve prenait forme, qu’il allait flancher.
Il décida d’avancer. Il décida d’être courageux.
Ce chapitre vous est présenté par la Dragonfly Serenade : Traductrice • Ruyi ⋄ Correctrice • Ruyi
・.ʚ Voilà la fin du chapitre ɞ .・
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