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Chapitre 10
par Ruyi ♡Lorsque Gyuwon l’appela « maître », Hwayoung sentit une nouvelle vague d’excitation le traverser, bien qu’il vienne tout juste de jouir. Sans un mot, il s’installa à côté de lui et attrapa brutalement ses cheveux. Gyuwon, épuisé par l’orgasme, s’était affalé sur le côté, haletant. Hwayoung le força à redresser la tête, puis pointa son érection vers lui.
« Mets ça en toi. Tout seul. »
Les joues rougies, Gyuwon obéit immédiatement. Il se redressa et se mit à genoux sur le canapé, encadrant les hanches de Hwayoung entre ses jambes. Lentement, il abaissa son bassin, laissant la tête du sexe s’enfoncer en lui.
« Tss… Tu es si mouillé. Regarde comme c’est encore béant. »
L’insulte fit frissonner Gyuwon, qui gémit doucement, submergé par le plaisir. Il venait à peine d’accueillir l’extrémité du sexe en lui qu’un soupir tremblant lui échappa. Mais Hwayoung n’avait aucune patience. Il agrippa fermement ses hanches et l’attira violemment vers le bas.
« A-ah ! »
Le cri de surprise de Gyuwon se perdit dans l’air tandis que l’ensemble du sexe le pénétrait d’un seul coup. Ses lèvres s’ouvrirent sous le choc, ses entrailles semblant s’effondrer sous la soudaine intrusion.
« Ah, hngh… Uhh, haaa… »
Hwayoung, haletant, continua de bouger, poussant brutalement ses hanches.
« Comment c’est, hmm ? Dis-moi… C’est bon ? » exigea-t-il. « Dis-le, comme je t’ai appris ! Allez ! »
Gyuwon n’avait plus de prise sur la honte. Il hoqueta entre deux gémissements, laissant échapper des mots brisés.
« C’est bon… Tellement… Ang, ugh, ahhhh… C’est… Aah, là… Là, c’est si bon… Ha… Ang, ah… Tellement, tellement bon… »
Hwayoung n’en avait pas assez.
« Encore ! » ordonna-t-il. « Dis-le encore ! Où est-ce que ça fait du bien, hmm ? Comment c’est ? Dis-moi… Ugh… Comme hier soir. »
Gyuwon s’accrocha désespérément à ses épaules, plaquant son corps contre le sien. Il n’avait plus conscience de son propre poids, ni du monde autour de lui. Il n’y avait plus que Hwayoung, ses mouvements sauvages, et cette chaleur brûlante qui l’engloutissait.
Il voulait lui plaire. Il voulait qu’il soit satisfait.
Alors, malgré son esprit brumeux, il ouvrit la bouche et prononça, à voix haute, ces mots explicites et honteux que Hwayoung lui avait fait répéter la veille.
« Votre bite… Est grosse… Et dure… Aahhhh… Je suis… Ang… La propriété de mon maître… Haaaaa… Hmph… Votre propre chAt… Ugh… Votre chat Molly*… Ang ! »
(N/T : « Molly cat » ou Chat Molly suggère une connotation sexuelle liée à la douceur, l’efféminement ou l’androgynie, souvent associée à l’homosexualité, à des jeux de rôle sensuels ou à des dynamiques de séduction qui défient les normes de genre traditionnelles.)
Le mot déclencha immédiatement une réaction brutale.
Hwayoung s’enfonça violemment en lui, le clouant sur place. Sentant cette poussée profonde et le sperme brûlant se répandre en lui, Gyuwon serra aussitôt ses muscles autour de lui. Il contracta son corps, autant pour lui donner du plaisir que par réflexe, résultat de son entraînement.
Mais surtout, il se contracta pour une autre raison : il savait qu’il ne pouvait pas jouir sans permission. Pas encore.
« Ton cul est si bon… Aaaaah ! » lâcha Hwayoung, et Gyuwon sentit son cœur se serrer de plaisir. Pourtant, il devait terminer sa phrase correctement, comme Hwayoung le lui avait appris.
« Je suis le chat Molly de mon Maître. »
C’était son vœu. Il ignorait combien de temps l’intérêt de Hwayoung durerait, mais en cet instant, il voulait lui appartenir. Autrefois, il avait rêvé d’être l’esclave de quelqu’un. Aujourd’hui, c’était différent : Hwayoung était devenu son monde. Plutôt que de lui dire « Je t’aime », il choisit des mots qu’il savait plus doux aux oreilles de son Maître.
« Je suis le chat Molly de mon Maître… Je suis rien qu’à vous… »
Je sais que j’ai une voix grave, un corps imposant, un visage laid. Je sais que je n’ai rien dont je puisse être fier. Mais je veux être à vous. Rien qu’à vous. Ces mots, Gyuwon ne pouvait pas les prononcer. Il était trop pudique, trop maladroit. Pourtant, Hwayoung, comme s’il avait lu dans ses pensées, effleura ses lèvres d’un baiser et murmura doucement :
« Tu peux jouir maintenant. »
Aussitôt, Gyuwon agrippa ses épaules et se mit à bouger plus frénétiquement, cherchant instinctivement les angles qui lui procuraient le plus de plaisir. Il n’hésitait plus à exprimer son plaisir, se livrant totalement à Hwayoung, sans la moindre retenue. Ce dernier l’observait, à la fois fasciné et subjugué. Son regard, empreint de domination et de désir, était toujours aussi cruel, et Gyuwon adorait ça.
Hwayoung était le seul être à connaître ses failles, le seul à avoir accès à cette partie de lui-même. Pour lui, il se donnait tout entier.
« C’est si bon… Tellement bon… »
Il gémissait sans retenue, s’abandonnant totalement. Son corps vibrait sous les assauts de son maître, et il le supplia d’une voix brisée :
« Ang… S’il vous plaît… Laissez-moi… Ah… Votre bite… Est trop grosse… Haa… Je vous en prie… »
En voyant Gyuwon le supplier, Hwayoung le serra brusquement contre lui, son corps brûlant et tremblant contre le sien.
« J’ai dit que tu pouvais jouir. »
Ces mots suffirent à faire éclater Gyuwon.
« Ah, merci… Mmmph… Ang… Vous… Ang ! »
Un dernier cri le traversa alors qu’il se tendait de tout son long, son plaisir éclatant en vagues incontrôlables. Son corps s’arqua, son ventre se contracta violemment, et il se déversa entre eux.
Hwayoung, lui, resta immobile, écoutant le rythme saccadé de son souffle et de son cœur affolé. Il était amoureux. Véritablement.
Ce n’était pas seulement à cause du jeu, ni même du corps de Gyuwon. Il l’aimait. Sans raison.
Mais pour Gyuwon, Hwayoung n’était qu’un maître. Une relation comme la leur avait peu de chances de se transformer en véritable histoire d’amour. Un premier partenaire de jeu devenait rarement un amant. Cette idée nouait quelque chose en lui, le laissait étrangement amer.
Le sexe lui apportait satisfaction, mais ne comblait pas le vide dans son cœur.
Mais ce corps, au moins, était encore à lui.
Il pouvait exprimer sa possessivité plus librement que dans une relation classique.
Et puis… Même si Gyuwon ne partageait pas ses sentiments, il lui était au moins loyal en tant que sub. Sinon, il n’aurait jamais accepté le piercing.
Les yeux clos, Hwayoung se laissa aller contre lui. Gyuwon était toujours tremblant dans ses bras, son dos arqué par les dernières secousses de plaisir.
Tout allait bien.
Gyuwon ne l’avait pas rejeté.
Et lui… N’avait pas encore eu le courage de vraiment lui avouer ce qu’il ressentait.
Alors il n’y avait aucune raison d’être triste.
Aucune.
D’ordinaire, une fois le jeu terminé, Hwayoung avait l’habitude de dire d’une voix polie, un sourire aux lèvres :
« Le jeu est fini. Je vais prendre une douche. »
Mais aujourd’hui, il resta immobile, Gyuwon toujours blotti dans ses bras.
Ce dernier était perplexe. Leur jeu semblait terminé, alors pourquoi Hwayoung agissait-il différemment ? Hésitant un instant, Gyuwon finit par le serrer à son tour. Il enroula ses jambes autour de sa taille, ses bras autour de son cou, et l’embrassa tendrement, sans même chercher à se retirer. Ignorant la brûlure persistante sur sa peau, il voulait simplement lui offrir une étreinte.
« Je n’aime pas le mot « Maître ». »
La voix de Hwayoung était basse, presque hésitante.
Gyuwon releva la tête.
« Comment souhaitez-vous que je vous appelle ? »
Un silence. Puis, Hwayoung répondit :
« Hwayoung. »
Gyuwon resta interdit, gêné à l’idée de l’appeler aussi familièrement. Hwayoung était à la fois le frère de son client et son partenaire dominant dans leurs jeux. Après un instant de réflexion, il tenta prudemment un compromis :
« Et… M. Hwayoung ? »
Hwayoung hocha la tête.
« Cela me convient aussi. »
D’un geste léger, Gyuwon tapota son épaule en guise d’accord avant de se lever pour se préparer à partir, lavé et habillé comme d’habitude.
Mais alors qu’il s’apprêtait à quitter la pièce, Hwayoung l’attrapa par le poignet.
« Vous n’avez pas mal ? »
Pris de court, Gyuwon le fixa, les joues légèrement rougies.
« Je vais bien. »
Son ton était ferme. Hwayoung passait son temps à lui répéter qu’il était mignon et adorable, mais Gyuwon, lui, savait ce qu’il valait. Il avait traversé tant d’épreuves seul. Il était plus âgé que Hwayoung. Il n’avait besoin de personne pour s’occuper de lui.
Cette pensée rendit Hwayoung grincheux.
Il n’avait pas pris la peine de soigner ses blessures, et pourtant, Gyuwon s’apprêtait à partir comme si de rien n’était. Hwayoung voulut afficher un sourire détaché, comme il savait si bien le faire, mais son masque craquela.
Voyant cela, Gyuwon s’arrêta et revint vers lui. Il s’agenouilla devant le lit, relevant les yeux vers lui.
« Vous n’avez pas l’air bien. Quelque chose ne va pas ? »
Hwayoung ouvrit la bouche pour répondre qu’il allait parfaitement bien, mais Gyuwon le devança :
« Devrais-je… Rester ? Enfin, seulement si vous le souhaitez. »
À peine ces mots prononcés, Hwayoung réagit au quart de tour.
Il agrippa Gyuwon et commença à le déshabiller à la hâte. En un instant, sa cravate vola à travers la pièce, suivie de sa chemise et de son pantalon.
« Ce-ci, je le garde ! » protesta Gyuwon, paniqué, serrant son sous-vêtement contre lui.
Malgré tout ce qu’ils avaient déjà fait ensemble, il restait pudique. Mais Hwayoung ne lui laissa aucune chance. Il l’attrapa avant qu’il ne puisse fuir et l’entraîna jusqu’au lit.
D’un geste, il tapota le matelas.
« Allongez-vous sur le ventre. Je vais vous soigner. »
L’humeur de Hwayoung s’était subitement allégée. Il se leva en fredonnant et revint avec une trousse de premiers soins. Lorsqu’il s’agenouilla à côté de Gyuwon et posa enfin les yeux sur ses fesses rougies, il se figea un instant.
« Je vais bien. Cela ne fait même pas mal », assura Gyuwon, tournant la tête vers lui.
Mais Hwayoung n’écouta pas.
Sans un mot, il quitta la pièce et revint… Avec des tranches de bœuf. Il les posa froidement sur la peau meurtrie de Gyuwon.
Ce dernier sursauta à la sensation glacée. Lorsqu’il comprit ce que c’était, il se retourna, incrédule.
« Attendez… Vous avez mis de la viande sur mes fesses ? ! »
« Cela va aider à faire dégonfler. »
Gyuwon ouvrit la bouche, choqué.
« Mais… Gaspiller de la nourriture comme ça… »
Hwayoung le coupa net.
« Votre guérison passe avant. »
Dépité, Gyuwon abandonna et enfouit son visage dans le matelas. Il ne comprenait décidément pas cet homme.
Tandis qu’il restait allongé, Hwayoung entreprit d’appliquer de la pommade sur son corps avec minutie. Il s’attarda particulièrement sur son visage, utilisant un coton-tige pour étaler la crème avec une infinie douceur autour de ses yeux.
« Vous allez bien ? La marque va rester un moment. »
Plutôt que de répondre, Gyuwon posa une question à son tour :
« Vous faites toujours cela ? »
Hwayoung suspendit son geste et le regarda.
« Soigner les blessures ? Honnêtement ? Bien sûr. Lorsque je joue avec le corps d’un soumis, il est de mon devoir, en tant que Dom, de prendre en charge les conséquences, tandis que le sub veille sur lui-même… Enfin, c’est ainsi que je vois les choses. »
Gyuwon hocha la tête, le visage impassible. Mais ce hochement raide contraria Hwayoung, qui ajouta :
« Mais je ne vais généralement pas aussi loin. »
« Aussi loin ? »
Gyuwon répéta comme un écho.
Hwayoung écarta alors ses fesses rondes et fermes. Un violent frisson parcourut Gyuwon à ce contact. Essayant d’ignorer l’envie qui montait en lui, Hwayoung appliqua une pommade sur son intimité.
Il constata qu’il était enflé et en mauvais état. Il allait devoir se retenir pendant quelques jours, songea-t-il.
« Oh, j’ai failli oublier. À ce propos, je ne peux pas contrôler ce que vous faites, M. Gyuwon, mais s’il vous plaît, évitez de faire des lavements seul si possible. Et si vous en faites, prévenez-moi à l’avance. Cela peut devenir une habitude, et ce n’est pas bon pour votre santé si vous en abusez. »
À ces mots, Gyuwon eut l’impression qu’Hwayoung essayait de mettre de la distance entre eux.
« … Cela me va », murmura-t-il.
Hwayoung dressa l’oreille.
« Qu’avez-vous dit ? Je n’ai pas bien entendu. »
Gyuwon secoua rapidement la tête.
« Rien. Vous disiez que vous ne vous occupiez pas autant d’un sub en général… Je me demandais jusqu’où va « autant » ? »
« Ce que je veux dire, c’est que je ne m’occupe généralement pas du sub après un jeu aussi doux et léger que celui que nous avons eu. »
Les épaules de Gyuwon tressaillirent.
« Vous appelez cela un « jeu doux » ? » demanda-t-il.
« Oui. Je vous ai simplement donné quarante fessées. Le lavement était d’environ douze onces, des fessées légères, de la masturbation… Ce sont des choses basiques », répondit Hwayoung d’un ton détendu et satisfait.
Gyuwon, lui, se sentit troublé par ces paroles.
Hwayoung poursuivit sans remarquer son malaise :
« Est-ce qu’il reste des blessures que je n’ai pas soignées ? »
Gyuwon secoua la tête.
Hwayoung rangea la trousse de premiers soins, éteignit les lumières et s’allongea à ses côtés.
« Je sais que ce n’est pas évident, mais vous devriez dormir sur le ventre cette nuit. Un sub que je connais m’a dit que le bœuf fait des miracles contre les bleus », chuchota-t-il.
Il était facile de deviner comment il connaissait ce sub.
Gyuwon ferma les yeux. Il ignorait encore ce qu’il représentait pour Hwayoung, et cette incertitude lui pesait.
Soudain, une sensation étrange sur son visage le fit ouvrir les paupières.
Hwayoung le caressait doucement.
« Vous dormez ? » demanda-t-il à voix basse.
Gyuwon secoua la tête.
Les doigts d’Hwayoung glissèrent lentement sur son visage.
À la lumière tamisée, il se dit que les traits de Gyuwon ressemblaient à un territoire inconnu, un monde qu’il désirait explorer. Ce visage de chat sauvage… Et pourtant, Gyuwon était un adulte. S’il disait non, Hwayoung n’aurait d’autre choix que de le laisser tranquille.
Cette pensée fit naître en lui un désir plus profond encore. L’envie de le posséder totalement surgit du fond de son être.
Mais il n’était pas un enfant. Il avait appris toute sa vie à contrôler ses émotions, à être attentif aux autres.
Il esquissa un sourire avant de murmurer :
« Mon chat Molly, à moi. »
Murmura Hwayoung. Le visage de Gyuwon s’empourpra en repensant à ce qu’il avait lui-même dis durant le jeu. Pris de panique en revivant ces sensations, il fut néanmoins soulagé que l’obscurité cache son trouble.
« Mon chat Molly… » répéta Hwayoung d’une voix douce, si envoûtante que les oreilles et l’esprit de Gyuwon en furent engourdis. Impossible de savoir si Hwayoung se rendait compte de l’embarras qu’il lui faisait ressentir.
Rassemblant son courage et surmontant sa timidité, Gyuwon saisit la main de Hwayoung et, dans un murmure, souffla :
« Je suis votre chat Molly, Monsieur Hwayoung. »
Puis il déposa un baiser sur sa paume.
Il ne put voir l’expression de Hwayoung en entendant ces mots, mais il n’eut aucun doute sur sa réaction lorsque celui-ci lui tourna aussitôt la tête et captura ses lèvres. Hwayoung les lécha plusieurs fois, prolongeant le baiser encore et encore. Et Gyuwon s’y abandonna, le lui rendant avec la même intensité, comme si cet échange ne devait jamais prendre fin.
Ce chapitre vous est présenté par la Dragonfly Serenade : Traductrice • Ruyi ⋄ Correctrice • Ruyi
・.ʚ Voilà la fin du chapitre ɞ .・
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