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    Hwayoung éclata une fois de plus de rire en voyant la posture maladroite de Gyuwon. Il était censé être en colère, mais impossible de retenir son amusement.

    De toute façon, Hwayoung n’était pas un dominant incompétent, du genre à s’emporter pour quelque chose qu’il n’avait même pas pris la peine d’enseigner à son soumis. Au contraire, il trouvait cela rafraîchissant de voir Gyuwon lui jeter des regards furtifs, partagé entre appréhension et curiosité, alors qu’il tenait une grosse seringue entre ses doigts.

    L’anticipation et la peur étaient inscrites sur son visage ciselé. C’était ce même visage qui donnait l’impression qu’il pouvait dégainer une arme à tout moment.

    Allongé face contre le sol, Gyuwon avait le postérieur relevé, imitant les poses qu’il avait vues dans des photos et des vidéos.

    « Comme c’est ta première fois je vais t’aider. »

    Hwayoung prononça ces mots en touchant Gyuwon sur le côté. D’un geste assuré, il abaissa ses épaules jusqu’à ce qu’elles touchent le sol, puis tourna sa tête de sorte qu’une de ses joues repose également contre le sol. Sa main vint ensuite couvrir doucement les yeux de Gyuwon. Lorsqu’il la retira, celui-ci maintint docilement sa position, les paupières closes.

    «  Soulève tes hanches en gardant tes épaules au sol. Oui, comme ça.  »

    Hwayoung observa avec satisfaction la façon dont les hanches de Gyuwon se soulevaient, formant une courbe fluide qui accentuait sa grande taille. Se repositionnant près de lui, il attrapa ses bras et guida ses mains pour qu’il écarte ses fesses. Puis, il lui fit écarter un peu plus les jambes.

    Il se lecha les lèvres tout en contemplant l’homme qui s’offrait à lui, en dévoilant son intimité sans retenue.

    L’envie de le prendre sur-le-champ lui brûlait les reins.

    Être patient s’avéra bien plus difficile qu’il ne l’avait imaginé.

    «  Voici la position à adopter pour les lavements. Il va falloir t’y habituer.  »

    Gyuwon se demanda comment ces garçons minces dans les vidéos parvenaient à tenir une position aussi inconfortable. Est-ce que cela devenait plus facile avec de l’entraînement ?

    Sa tête était envahie de bouffées de chaleur excitantes tandis qu’il tentait d’analyser la situation. Il avait l’impression de supporter tout le poids de son corps sur une seule joue. Comment font-ils ? Ils sont tous gymnastes ou quoi ?

    Cela dit, pour lui, ce n’était pas si compliqué. Son entraînement pour les missions l’avait habitué à bien pire—

    Gyuwon interrompit net sa réflexion et bondit en avant, pris de court.

    Hwayoung venait de souffler un air chaud sur son anus fermé.

    Par pur réflexe, Gyuwon s’était vite écarté.

    Lorsqu’il réalisa son erreur, il tourna la tête pour voir Hwayoung, déçu, afficher une grimace. Abattu, il revint docilement à sa position initiale.

    «  Je vais ajouter 45 millilitres de plus, ainsi que cinq minutes supplémentaires. Considère cela comme une punition. La prochaine fois, tu y réfléchiras à deux fois avant de te retirer sans ma permission.  »

    Les paroles froides de Hwayoung firent tressaillir Gyuwon. Cependant, cela n’affecta en rien l’excitation persistante qui parcourait son corps. Ce serait un problème si son érection disparaissait à cause de cela. Hwayoung, un sadique accompli, savait bien que si Gyuwon se révélait être un vanilla* qui se faisait passer pour un masochiste, il n’aurait d’autre choix que de le laisser partir, même si cet homme semblait être celui dont il avait tant rêver.

    Maintenant que j’ai trouvé mon partenaire idéal, tout me met sur mes gardes, me faisant marcher sur des œufs à chaque détail, pensa Hwayoung, mais il ne put s’empêcher de sourire joyeusement en voyant Gyuwon garder les yeux fermés. Quel choc cela devait être de ressentir, pour la première fois, le souffle de quelqu’un sur ses fesses. C’était compréhensible. Pourtant, chaque petite erreur devait être relevée. Cela faisait partie des compétences essentielles d’un Dominant. L’art de repérer chaque détail et de diriger le jeu avec précision était ce qui déterminait s’il aurait une prochaine fois. Tout devait rester dans une zone de confort, juste assez pour offrir un souvenir agréable, sans que cela n’impacte la vie quotidienne du soumis, à part un léger inconfort. Le Dominant taquinait le soumis pendant le jeu, mais l’essentiel résidait dans la capacité du Dominant à maintenir l’équilibre.

    Hwayoung enfila un doigtier* et commença à pénétrer lentement l’anus de Gyuwon. Alors qu’il écartait doucement les plis délicats un à un, les muscles de la taille de Gyuwon se contractèrent, et son dos frissonna. Pauvre jaguar. Hwayoung posa ses lèvres sur son dos. C’était sans doute pour cela que les gens ne pouvaient pas résister au plaisir de la chasse.

    « Tu devras par la suite t’étirer régulièrement. Tu dois faire en sorte d’être bien dilaté pour que ton trou soit bien ouvert et que je puisse voir à l’intérieur. »

    Gyuwon hocha la tête. Hwayoung avait envisagé le fait qu’il l’appelle maître, comme il en avait l’habitude qu’on le fasse lors des jeux, mais il ne voulait pas que Gyuwon l’appelle ainsi. À la place, il trouvait que Monsieur Hwayoung sonnerait mieux et serait plus adorable. C’était Hwayoung qui avait dit qu’ils n’étaient que des « partenaires de jeu », mais dans son esprit, il voyait déjà cette relation comme une histoire d’amour.

    Il ouvrit l’anus de Gyuwon et inséra le bout de la seringue. Au moment de l’insertion, l’anus de Gyuwon se contracta. Hwayoung injecta lentement la solution de lavement, savourant la vue du trou qui se resserrait. Comme prévu, la moitié du liquide entra sans problème, grâce à l’expérience de Gyuwon. Cependant, le reste résista et commença à refluer. Hwayoung gifla durement la rondeur de ses fesses.

    Gyuwon s’efforça consciemment à ne rien relâcher. Haaa, haaa. Il haletait, tentant de reprendre son souffle. Quand à Hwayoung, celui-ci savourait cet effort désespéré.

    Hwayoung ne retira pas immédiatement la seringue, même après avoir injecté un total de 240 millilitres. Lorsqu’il finit enfin par la retirer, il l’averti sur un ton menaçant :

    « Serre. Si tu relâches ne serait-ce qu’un goutte, je t’injecterai denouveau exactement la même quantité. »

    Une fois injectée, la solution ressortait rarement, mais comme la plupart des soumis dans ce genre de situation, Gyuwon s’accroupit et s’efforça de contracter son anus. Alors que la seringue s’éloignait, il serra encore plus les fesses, accentuant les plis de son anus. Toute la scène était un régal pour les yeux de Hwayoung.

    Lorsque la seringue fut entièrement retirée, Gyuwon frissonna légèrement de soulagement avant de se raidir en sentant quelque chose toucher son anus.

    « Je vais te l’enfoncer », lui dit Hwayoung, alors qu’il sentit quelque chose le pénétrer.

    « H–hmph… Haah. »

    Gyuwon, qui n’avait pas fait beaucoup de bruit, finit par laisser échapper un gémissement. En entendant cette voix coquette, un soupçon de cruauté apparut sur le visage de Hwayoung. Gyuwon gémit d’une voix aiguë et faible, un son que même les soumises émettent rarement, tel un chat en chaleur. Gyuwon ressentit une douleur intense lorsqu’il fut pénétré, alors qu’il était déjà rempli de liquide. Celui-ci provoquait des remous dans son rectum. Même immobile, il endurait une douleur lancinante, et la présence du gode enfoncé dans son anus ne faisait qu’aggraver son état. Hwayoung s’éloigna en le laissant dans cette position. Gyuwon tenta de retenir un gémissement tandis qu’il s’éloignait. Cependant, lorsque l’envie de se soulager devint plus pressante, il ne put réprimer un nouveau gémissement.

    « H-hmph… Ugh, aaah… Ang… Huh…  »

    Les gémissements de Gyuwon étaient peut-être le fruit d’années d’entraînement solitaire, nourri par ses fantasmes et ses séances de masturbation, mais ils plaisaient énormément à Hwayoung. Bien que Gyuwon connaisse les règles, il restait encore quelque peu maladroit, son corps trahissant une certaine inexpérience.

    « Tsss… ! »

    Gyuwon frémit sous l’intensité du moment. Hwayoung jeta un coup d’œil à sa montre : seulement trois minutes s’étaient écoulées. Il restait encore douze longues minutes. La posture de Gyuwon, vulnérable et frémissante, avait quelque chose de pitoyable — ce qui amusait d’autant plus Hwayoung. Avec un sourire satisfait, ce dernier décida de profiter de la scène tout en savourant une gorgée de vin doux.

    Les intervalles entre les vagues de douleur se faisaient de plus en plus courts. Gyuwon contracta son anus, tentant désespérément de résister alors que l’urgence achevait son cycle pour revenir de plus belle. Malgré tout, il continuait à garder ses fesses grandes ouvertes avec ses propres mains, son corps tremblant de manière incontrôlable. Chaque fois qu’il échouait à se contenir, des sons faibles et aigus s’échappaient de ses lèvres, tels que « Sss ! » et « Hic ! ». Cette situation, terriblement humiliante, lui donnait l’envie de disparaître sur-le-champ. Pourtant, une part de lui ne pouvait nier que cette humiliation même l’exaltait.

    «  Aah… Uuuuugh… Heigh… Hic !  »

    Il avait l’impression que le gode en caoutchouc qu’il lui vait enfoncé allait sortir sous la pression du liquide. Gyuwon essayait tant bien que mal de le retenir. Mais pour Gyuwon, le moindre mouvement pourrait tout gâcher, alors il se recroquevillait de peur. Et si le gode était expulsé, et qu’il laissait accidentellement échapper ce qu’il contenait dans son rectum ? Il était submergé par la peur. Il se sentait terrifié. Et cela faisait grossir son pénis encore plus. Et si je fais une erreur ? Et si je commettais la pire chose qu’un homme puisse faire ? Ces interminables « et si » alimentaient l’excitation masochiste de Gyuwon. Voyant que le gode bougeait légèrement, Hwayoung annonça lentement :

    « Le temps est écoulé… Les dix minutes sont passées. Il te reste maintenant les cinq minutes de plus en punition pour t’être éloigné de moi. »

    Le soulagement que Gyuwon ressentit à la fin des dix minutes s’effaça rapidement pour laisser place à un désespoir glaciale. Il frotta son visage contre le sol, déterminé à se retenir coûte que coûte. Le gode menaçait de glisser, et son pénis dégoulinait déjà de fluide pré-séminal, exacerbé par le reproche qu’il venait de recevoir. Chaque tentative de contraction de son anus stimulait les tissus sensibles à l’intérieur, accentuant encore son excitation.

    Gyuwon utilisait des godes depuis presque une décennie ; il connaissait donc parfaitement le plaisir qu’ils pouvaient offrir. Même à cet instant, une part de lui désirait enfoncer le jouet plus profondément et frotter contre son point sensible. Le temps semblait interminablement long tandis qu’il luttait entre son excitation dévorante et l’urgence physiologique mêlée de peur.

    Alors que les larmes menaçaient de couler, réponse physique à cette tension insoutenable, les pieds de Hwayoung apparurent devant lui.

    Bien que Gyuwon ne s’en rendît probablement pas compte, il n’avait cessé de gémir sans relâche, émettant des bruits comme « Mhm, mhm », tout en balançant légèrement ses hanches d’avant en arrière, peut-être dans une tentative de soulager la douleur. Voyant son visage marqué par la détresse, Hwayoung lui demanda d’une voix apaisante :

    « Veux-tu aller aux toilettes, ou préfères-tu te soulager ici ? »

    C’était une question à laquelle Gyuwon avait une réponse claire. Il leva son bras tremblant. Ses joues, ses épaules et tout son corps lui faisaient mal. Mais il voulait aller aux toilettes le plus vite possible. Avec son postérieur tendu pour maintenir fermement le gode, de peur qu’il ne tombe, il rampa jusqu’à la salle de bain. Le chemin semblait interminable. Gyuwon parvint à peine à atteindre le sol carrelé de la salle de bain et lutta pour se traîner jusqu’à la cuvette. Alors qu’il s’asseyait sur les toilettes, Hwayoung dit : « Dans l’autre sens. » Gyuwon ne comprit pas et leva les yeux vers Hwayoung. Ce dernier le souleva et le fit s’asseoir face à l’arrière des toilettes. Gyuwon avait maintenant le dos tourné à Hwayoung. Il tremblait, le visage baissé, tel un lys pitoyable, du moins c’est ce que pensait Hwayoung, dissimulé sous son apparence de mouton. Il aurait été agréable de voir le visage de Gyuwon pendant qu’il se vidait, mais Hwayoung savait instinctivement qu’il ne devait pas pousser l’homme trop loin. Il supposait que Gyuwon n’était pas du genre à pouvoir se soulager devant les autres. Et voyant que Gyuwon n’était pas très amateur de jeux scatologiques, il devait également détester déféquer. Cependant, Hwayoung ne pouvait honnêtement pas renoncer au petit plaisir de l’excrétion. Il déplaça lentement sa main vers l’anus de Gyuwon et saisit le gode en caoutchouc.

    « Si ça touche ma main, tu devras le manger. »

    Gyuwon se mordit la lèvre devant la menace de Hwayoung. Gyuwon resserra désespérément son anus, et Hwayoung le trouva adorable. Lorsque Hwayoung retira le gode, la paroi interne de Gyuwon ressortie aussi en même temps, et Gyuwon fut horrifié par l’envie d’excréter. Hwayoung étudia attentivement le visage de l’homme. Il se disait qu’il ne devait pas trop le pousser, parce qu’il s’était montré réticent au début, mais le visage de Gyuwon était si timide, si guindé et si irrésistiblement mignon. Lorsque Hwayoung retira lentement le godemiché, il y eut un bruit clair et distinct de gouttes tombantes. Gyuwon pâlit. Cependant, il était difficile de s’en rendre compte avec sa peau bronzée. Gyuwon voulut se boucher les oreilles pour faire cesser ce bruit, mais il le supporta. Il était tellement gêné par cette situation qu’il était sur le point de perdre la tête. Et en même temps, c’était si bon. C’était tout ce dont il rêvait.

    Hwayoung a montré le gode devant ses yeux. Gyuwon craignait qu’il y ait quelque chose dessus, mais il était propre. Hwayoung murmura.

     « Tu peux chier maintenant. »

    Au lieu de regarder Gyuwon en face, Hwayoung décida de faire preuve d’un peu de pitié. Hwayoung abaissa le levier pour l’homme lorsqu’il entendit le son explosif. L’excrétion de Gyuwon était presque inaudible grâce au bruit de la chasse d’eau. Cependant, le visage de Gyuwon était encore taché de honte. Incapable de pleurer ou de crier, Gyuwon déféqua maladroitement, les fesses légèrement soulevées au-dessus des toilettes. Il semblait soulagé, car il s’était retenu pendant un certain temps. Hwayoung regarda Gyuwon, qui avait la bouche ouverte, à moitié fou.

    Lorsque leurs regards se croisèrent, Gyuwon frissonna. Bientôt, il serait sous Hwayoung. Il allait être pénétré par un homme pour la première fois. Cette première expulsion forcée fut à la fois douloureuse et extatique, une expérience terriblement intense. Il sentait encore des choses couler de son orifice tandis que Hwayoung le fixait sans détourner détourner les yeux. Gyuwon sentit les larmes lui monter aux yeux.

    Lorsqu’il abandonna ce qu’il lui restait de dignité en tant qu’être humain, il ne vit plus que le visage de l’homme qu’il avait si longtemps rêvé d’avoir comme partenaire : beau, cruel, mais étonnamment tendre, son regard perçant qui scruttait au plus profond de son âme, était chargé d’une chaleur inattendue.

    Alors Gyuwon ferma les yeux. Il ne s’était alors même pas rendu compte que les bruits de la chasse d’eau et de défecations avaient cessé. Un nouveau son résonna, un léger goutte-à-goutte. C’était son sperme qui s’écoulait de son pénis, longuement stimulé. Ce bruit semblait lui murmurer : Tu es un vilain garçon. Cette pensée le fit vaciller, envahi par un étourdissement euphorique.

    Il avait attendu ce moment pendant si longtemps, tout en l’appréhendant et en cherchant à l’éviter. Une part de lui voulait appartenir à un maître, tandis qu’une autre redoutait que cela ne signe la fin de tout. Désormais, il n’éprouvait plus aucune réticence.

    Le sourire moqueur d’Hwayoung accompagna un claquement de langue.

    « Je t’ai seulement permis de te soulager par derrière. La prochaine fois, je devrais boucher le trou de devant. »

    Cette subtile menace embrasa à nouveau le corps de Gyuwon. La douleur à venir semblait déjà se fondre dans la promesse d’un plaisir encore plus intense.



    ・.ʚ Voilà la fin du chapitre ɞ .・

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