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    Hwayoung lâcha enfin son pénis. Gyuwon ferma les yeux et soupira, ressentant à la fois du soulagement et de la déception. Hwayoung regarda son visage comme s’il le léchait des yeux. Il était attiré par cette expression chaque fois qu’il la voyait. C’était le visage d’une hyène. Cela l’excitait, jusqu’au plus profond de ses entrailles. Son cœur battait à tout rompre.

    « Pour être sincère avec vous, je vous aime vraiment beaucoup, Monsieur Gyuwon. »

    Tu dois te comporter comme d’habitude, se répéta Hwayoung au moins une centaine de fois dans sa tête avant de prononcer ces mots à voix haute. Il brûlait d’envie d’essayer toutes sortes de choses, mais Gyuwon était encore vierge. Il faudrait du temps avant qu’ils ne trouvent une harmonie parfaite. Pourtant, l’érection de Gyuwon prouvait qu’il avait déjà une certaine idée de ce qu’il voulait. Hwayoung ressentait une profonde gratitude de vivre un tel moment.

    Avant de rencontrer Gyuwon en personne pour la première fois, Hwayoung avait prévu de passer sa colère sur son frère après l’annonce absurde selon laquelle ce dernier avait engagé un garde du corps rien que pour lui. Qui a besoin d’un garde du corps ? Jusqu’où comptes-tu interférer dans ma vie privée ? Il était prêt à déverser tous les jurons qui lui traversaient l’esprit, mais il les ravala. L’homme de ses rêves venait d’apparaître, s’avançant derrière leur père, rayonnant comme un ange enveloppé d’une aura lumineuse.

    « Je veux un gros félin. Comme un léopard des neiges ou un jaguar. Quelque chose d’élégant et d’innocent. Si c’est adorable, c’est un bonus. Mais, dans tous les cas, il doit être grand, fort et beau. »

    Il avait formulé cela comme un enfant immature, ignorant tout du monde et de la vie, mais ces mots s’étaient avérés décrire à la perfection son partenaire de rêve. Et maintenant, à vingt-sept ans, il voyait un félin, presque deux mètres de hauteur, au visage féroce, s’approcher de lui avec une démarche à la fois disciplinée et gracieuse. Hwayoung faillit avoir une érection sur le coup. La seule chose qui l’empêcha de céder à l’instinct fut l’éducation stricte qu’il avait reçue, l’obligeant à garder un visage impassible dès son plus jeune âge, dans sa famille.

    « Si cela vous convient, Monsieur Gyuwon, que diriez-vous de tenter un jeu ensemble ? Bien sûr, je ne vous imposerai rien que vous ne désiriez pas. Et soyez assuré que mon identité restera parfaitement confidentielle. Qu’en dites-vous ? »

    Grâce à sa personnalité et à la tradition familiale, Hwayoung savait maintenir une conversation avec calme, même lorsqu’il était dans un état d’excitation. Il faisait partie de ces personnes capables de rester sereines, même face à une balle. Cela ne le divertissait ni ne l’ennuyait particulièrement, mais à cet instant précis, il en était reconnaissant.

    « Je ne vous demande pas d’établir une relation de Dominant/Soumis* avec moi. Pourquoi ne pas commencer doucement, simplement en tant que partenaires de jeu ? »

    Hwayoung faisait un effort pour modérer le ton de sa voix, craignant de dire quelque chose de maladroit par inadvertance. Hors de question. Il ne voulait pas risquer de perdre cette opportunité avec son partenaire rêvé. Et ce dernier venait de lui confier que c’était une première pour lui. Peu importait qu’on le traite de macho ou qu’on le réduise aux clichés sur les hommes ; cela n’avait aucune importance. Pour Hwayoung, c’était le destin. Il était convaincu d’être celui que Gyuwon attendait depuis toujours, celui à qui il avait choisi de réserver sa première fois. Ou, du moins, c’était ce qu’Hwayoung voulait croire.

    Gyuwon fixa Hwayoung. Une peur s’insinuait en lui face à cette chance incroyable qui venait de frapper à sa porte. L’homme de ses rêves se trouvait là, à quelques pas, prononçant les mots qu’il avait espérés entendre toute sa vie. Tout semblait irréel. Gyuwon détourna les yeux un instant, clignant des paupières, comme pour vérifier qu’il ne rêvait pas.

    De son côté, Hwayoung l’observait et se disait : « Eh bien, ce n’est pas simple. » Comme pour toute chose, la première étape est toujours la plus difficile. Cela était d’autant plus vrai dans le cadre de jeux BDSM. Hwayoung décida alors d’aller un peu plus loin. Ce n’était ni de la coercition ni une agression, mais plutôt une subtile séduction masculine. Lentement, Hwayoung commença à se déshabiller devant Gyuwon.

    Il ne quittait pas des yeux la pomme d’Adam qui se contractait sur le cou de Gyuwon, observant chaque mouvement avec une joie intérieure palpable. Pendant ce temps, ses doigts continuaient de se mouvoir, retirant ses vêtements pièce par pièce, avec une lenteur calculée. Très lentement.

    Gyuwon fixa son regard sur Hwayoung. Le magnifique corps de ce dernier se dévoilait peu à peu. Comme ce serait doux de lécher ces mamelons. Comme ce serait grisant de recevoir une fessée de cette main. Les fantasmes sexuels qu’il avait réprimés pendant plus de vingt ans fleurissaient dans les courbes du corps de Hwayoung.

    Enfin, il put voir le sexe de Hwayoung, celui qu’il rêvait de découvrir de plus près. Sa forme était parfaite, sans la moindre courbe. Pour la première fois de sa vie, Gyuwon observait un corps avec une telle fascination. Ce moment, qu’il n’avait pas à vivre en secret, l’attirait irrésistiblement, et il se sentait submergé par le désir. Son corps semblait réagir instinctivement, comme s’il anticipait déjà cette union. Hwayoung ouvrit la bouche.

    « Enlève-le. »

    L’ordre, donné d’un ton arrogant, fit sursauter Gyuwon. Comme envoûté, il se mit à se déshabiller. Plus il retirait ses vêtements, plus le sourire de Hwayoung s’élargissait. Ne gardant que son sous-vêtement, Gyuwon posa un instant son regard sur Hwayoung. Dans ses yeux, il y avait une vulnérabilité désarmante, une soumission presque naïve. Cette expression, qui éveillait une certaine satisfaction en Hwayoung, le poussa à réprimer une envie brutale, celle de dominer entièrement ce moment ou même d’acté une scène de viol.

    Hwayoung ne répéta pas son ordre, et Gyuwon obéit. Lentement, il retira son slip. Il avait déjà éjaculé sous l’effet de l’anticipation, si bien que son sexe luisait, et une fine humidité s’étendait jusqu’à son intimité. Restant immobile, le sous-vêtement à la main, il attendit.

    Hwayoung, impassible, donna une nouvelle instruction :

    « Mets-le dans ta bouche et rampe jusqu’ici. »

    Gyuwon, hésitant, leva les yeux vers lui, avant d’exécuter l’ordre. Il inséra lentement le slip humide dans sa bouche, goûtant à la moiteur mêlée de sa propre excitation. Puis, à quatre pattes, il commença à ramper en direction de Hwayoung.

    Alors, il connaît déjà les règles du jeu, dans une certaine mesure, pensa Hwayoung, un sourire satisfait aux lèvres. Voir Gyuwon jouer au chien dès le début lui procurait une exaltation presque incontrôlable, jusqu’au bout des doigts.

    Lorsque Gyuwon atteignit enfin sa hauteur, Hwayoung leva son menton du bout du pied, le dominant de toute sa stature. Gyuwon tenait toujours le sous-vêtement dans sa bouche, docile.

    « Quel bon garçon,  » murmura Hwayoung avec un air satisfait. Il comprend les règles.

    « Donne-le-moi. »

    Gyuwon se redressa légèrement, sortit le sous-vêtement de sa bouche et le plaça dans la main tendue de Hwayoung. Les fils de salive, mêlés à la moiteur du tissu, glissaient lentement le long de son menton, une vision empreinte d’un érotisme brut qui ravissait Hwayoung.

    Hwayoung jeta le slip négligemment sur la pile des vêtements que Gyuwon avait laissés un peu plus tôt. Gyuwon lança un regard furtif, empreint d’une légère contrariété face à l’effort qu’il venait de fournir en rampant jusqu’à lui. Mais lorsque Hwayoung lui tapota la tête d’un geste presque affectueux, un frisson de plaisir parcourut son échine.

    « Ces lèvres…  » murmura Hwayoung d’une voix grave, presque caressante.

    « Combien ces lèvres en connaissent-elles ? »

    Gyuwon resta un instant figé, incapable de saisir immédiatement le sens de la question. Il réfléchit brièvement avant de lever les yeux vers Hwayoung, le regard interrogateur. Mais au lieu de répondre par des mots, il garda le silence, préférant laisser ses gestes parler pour lui.

    Les médias, aujourd’hui, sont incroyables, pensa Hwayoung, amusé. Ou peut-être que Gyuwon est simplement né pour ce rôle, un naturel, avec cette mentalité masochiste et servile qui transparaît à chaque mouvement.

    « Dis-moi,  » poursuivit-il, un sourire énigmatique aux lèvres. « Combien d’hommes t’ont vu avalée leur semence ? As-tu déjà goûté à l’urine ? »

    Ces mots firent tressaillir Gyuwon. Un frisson, mélange d’anticipation et de confusion, parcourut son corps. Il cligna des yeux, troublé par cette nouvelle perspective qu’il n’avait jamais envisagée. L’idée du scat-play* effleurait son esprit, déclenchant une vague contradictoire d’excitation et de crainte. La douce anticipation d’y être contraint, mêlée à la peur de ne pas pouvoir y résister, agitait son cœur d’une manière presque insoutenable.

    La main de Hwayoung, délicate et assurée, glissa dans ses cheveux avec une tendresse feinte, presque cruelle.

    « Tu n’en veux pas ? » murmura-t-il doucement.

    Gyuwon sentit son souffle se couper. Puis-je répondre honnêtement ? hésita-t-il, partagé entre ses désirs et ses limites. Après une seconde de réflexion, il secoua la tête avec une timidité désarmante. Sa tête tournait sous l’effet de ce moment irréel où ses fantasmes les plus inavouables prenaient vie.

    Hwayoung, un sourire satisfait aux lèvres, reprit :

    « Et qu’en est-il du lait ? »

    Gyuwon comprit immédiatement ce que Hwayoung entendait par « lait ». Secouer la tête lui semblait irrespectueux, presque une offense. Plus que tout, il désirait plaire à Hwayoung. Ce dernier observa avec amusement l’intense lutte intérieure de Gyuwon, son visage trahissant son combat pour choisir la réponse qui lui permettrait de ne pas le décevoir.

    Lorsqu’enfin, hésitant, Gyuwon sortit sa langue, Hwayoung lui accorda un sourire sincère. Gyuwon était adorable, d’une docilité fascinante. D’un geste calculé, Hwayoung effleura la langue de Gyuwon du bout de ses ongles, traçant un chemin léger avant de la pincer délicatement entre ses doigts.

    « Tu en as envie ? »

    Gyuwon ne hocha pas la tête, mais son visage trahissait un oui poli et discret. Hwayoung le regarda, pensif. Prenant son temps, il essuya du bout des doigts la salive qui s’accumulait autour des lèvres de Gyuwon, traçant une ligne délicate jusqu’à ses tempes. Puis, après une brève réflexion, il donna enfin son accord.

    « D’accord. »

    Le cœur de Gyuwon battait à tout rompre tandis qu’il baissait les yeux vers le sexe de Hwayoung. Le membre, imposant et tendu, dégageait une senteur masculine. Rien dans ses expériences passées, pas même le gode qu’il avait l’habitude d’utiliser, ne pouvait égaler cela. Fébrile, il passa sa langue timidement sur le pénis, goûtant à cette nouvelle sensation. Puis, rassemblant son courage, il ouvrit la bouche et commença à l’humidifier, laissant sa langue s’enrouler autour du membre pour l’enduire de salive.

    Un gémissement de satisfaction échappa à Hwayoung, vibrante récompense qui fit monter l’excitation de Gyuwon. Encouragé, il poursuivit, tandis que Hwayoung guidait sa tête, lui imposant un rythme précis. Les mouvements allaient et venaient, dictés par le plaisir du dominant.

    Lorsque le moment culminant arriva, le sexe de Hwayoung explosa dans un spasme, éjectant une semence chaude et abondante. Surpris, Gyuwon recula légèrement et ne put retenir une quinte de toux, victime d’un réflexe naturel. Il fut brièvement pris d’une nausée, mais avant qu’il ne puisse reprendre pleinement son souffle, Hwayoung maintint fermement sa tête, l’obligeant à tout avaler.

    Le sperme qui s’échappa de ses lèvres coula lentement le long de son menton, mais Hwayoung ne sembla pas s’en offusquer. Enfin, il relâcha Gyuwon, qui s’effondra au sol, haletant, les joues rouges de honte et d’épuisement. Toujours pris de haut-le-cœur, Gyuwon leva des yeux fatigués vers Hwayoung, cherchant dans son regard une quelconque validation.

    Hwayoung, un sourire amusé au coin des lèvres, crut percevoir une pointe d’excuse dans les yeux humides de Gyuwon. Il s’accroupit à son niveau et, d’un geste presque bienveillant, tapota doucement sa tête, comme pour féliciter un chiot ayant accompli un tour.

    « Bon travail,  » murmura-t-il avec une fausse douceur. « C’est déjà bien que tu aies pu avaler dès ta première fois. »

    Hwayoung passa son doigt le long du menton de Gyuwon, essuyant les dernières traces de sperme, avant d’en étaler une fine couche sur ses lèvres, marquant son territoire.

    « Ta bouche est plutôt petite,  » reprit-il d’un ton calme mais acerbe. « Tu auras un peu de mal au début, mais ça ira mieux avec de la pratique. »

    Gyuwon détourna les yeux, les joues brûlantes.

    « Est-ce que… C’était nul ? » demanda-t-il, hésitant.

    Depuis toujours, Gyuwon avait pensé qu’il réussirait tout mieux que les autres s’il en avait la chance. Mais la réalité s’était révélée bien différente. Le sexe de Hwayoung était bien plus imposant qu’il ne l’avait imaginé, et il ne s’attendait pas à ce que sa propre bouche soit aussi étroite. Il avait peiné à tout accepter, et le goût imposé du sperme qui glissait dans sa gorge l’avait déstabilisé plus qu’il ne l’aurait cru.

    Hwayoung, observant son expression, se contenta de sourire, le silence pesant davantage qu’une réponse.

    « Pour être honnête, un peu. »

    Est-ce que je vais me faire larguer pour ça ? pensa Gyuwon.

    Hwayoung fronça les sourcils. Il devinait que le jeu avait été trop modéré. Son partenaire voulait être humilié, et c’était son rôle, en tant que partenaire de jeu, de l’humilier autant que permis. Ce n’est qu’ainsi qu’il reviendrait demander d’autres séances. Pourtant, il n’avait pas envie de trop humilier Gyuwon. À ses yeux, ce dernier était mignon, méritant des éloges, et tout simplement adorable.

    Bon, ça ira. Il y a des choses bien meilleures que de donner des coups. Même sans ça, cela laissera une impression marquante.

    Hwayoung réfléchissait, pesant les effets que cela pourrait avoir sur Gyuwon. Tout en fouillant dans un tiroir, il lui lança un bref regard. Gyuwon haletait, les yeux mi-clos, son expression trahissant une vulnérabilité presque pathétique. Son corps long et musclé reposait sans la moindre retenue, tandis que son pénis, toujours dressé entre ses cuisses serrées, révélait une soumission profondément ancrée. Même après que sa gorge ait été forcée pour la première fois, il restait obstinément dur.

    « Que dirais-tu d’un lavement* ? »

    Gyuwon sursauta en entendant ces mots et se redressa brusquement.

    Ça fait longtemps que je n’ai pas joué avec un débutant, alors je ne me souviens plus très bien. Est-ce que 200 millilitres seraient suffisants ? Pensa Hwayoung en attendant une réponse de Gyuwon. Mais ce dernier était incapable de répondre.

    Quand Hwayoung se retourna pour le regarder, il remarqua que le visage intimidant de Gyuwon était rouge vif. C’est vraiment adorable, pensa honnêtement Hwayoung. Mais cela restait un jeu, et le jeu devait continuer.

    Il s’approcha de Gyuwon et écrasa son pénis en érection avec son pied nu.

    « Soyons clairs. Quand je te pose une question, tu me réponds. En trois secondes. »

    « O, oui…  » balbutia Gyuwon, le visage déformé par la douleur.

    « Un lavement ? »

    « Pas aujourd’hui. »

    « Donc, tu le fais d’habitude. Et le volume ? »

    Alors que Gyuwon hésitait, Hwayoung écrasa de nouveau le pénis de l’homme sous son pied. Il se contenta de le frotter avec force, mais il savait que la douleur ressentie par Gyuwon devait être considérable. Hwayoung était déjà un dominant expérimenté, avec sept années d’expérience. Il connaissait parfaitement l’intensité de la douleur qu’il infligeait à ses partenaires. De plus, il avait développé une aptitude à lire dans leurs pensées rien qu’en observant leurs expressions.

    Gyuwon se recroquevilla sous la douleur, mais le pénis sous le pied de Hwayoung laissait s’échapper du liquide. Gyuwon transformait la douleur en plaisir.

    « Un seul tube…  »

    « Ça serait environs 45 millilitres. C’est juste pour nettoyer l’anus avant de passer à l’acte. »

    Hwayoung récita ces mots comme une comptine, tout en passant son pied sur le visage de Gyuwon. Il bougea son pied, écrasant son nez et sa bouche. Gyuwon éjacula d’extase en sentant le pied de Hwayoung sur son visage.

    Observant l’éjaculation lente et désinvolte de Gyuwon, Hwayoung déclara :

    « Tu es gâté. Il va falloir du temps pour t’apprendre les bonnes manières. »


    ・.ʚ Voilà la fin du chapitre ɞ .・

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