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Chapitre 02
by Ruyi ♡Le pied de Hwayoung pressait l’entrejambe de Gyuwon avec une désinvolture calculée.
« Si tu veux vraiment essayer le needle play*, je peux m’y mettre sérieusement. Enfin… sauf pour les parties génitales. J’ai seulement percé des tétons jusqu’ici. Pour le reste, il me faudrait un mentor. »
(N/T : Le Needle Play (ou jeux d’aiguilles) est une pratique BDSM qui consiste à percer la peau à l’aide d’aiguilles stériles.)
Gyuwon se demanda brièvement qui avait bien pu lui enseigner cela, mais il se concentra sur l’urgence : dissiper le malentendu.
« Je… je n’en ai vraiment pas envie. Si ça vous dérange, alors n’en parlons plus. »
Hwayoung éclata d’un petit rire.
« Alors juste un, sur le téton gauche. Ce sera mignon. On verra pour le reste quand tu en auras envie. »
Il était évident qu’Hwayoung croyait que Gyuwon minimisait ses désirs par soumission. Résigné, Gyuwon hocha la tête. Pendant ce temps, Hwayoung continuait de jouer avec lui du bout de son pied, jusqu’à ce qu’un frisson le parcoure lorsque le contact cessa enfin.
Hwayoung se redressa, cocha une case dans son carnet et posa son stylo.
« Passons à un sujet plus sérieux. »
Tout ça, ce n’était pas déjà sérieux ? Qu’est-ce qu’il va encore sortir ? Gyuwon se raidit.
« Ça te dirait qu’on emménage ensemble ? »
La proposition, bien plus banale que les humiliations auxquelles il s’attendait, eut l’effet d’une bombe. Gyuwon leva lentement les yeux. Hwayoung semblait mordre l’intérieur de sa joue, tiraillé.
Est-ce que je dois mentir ? Prétendre que tous les couples D/s vivent ensemble ? Non… Il attendit, le cœur battant.
« Emménager… ? »
Sur le visage de Gyuwon se lisait une incrédulité douloureuse. Hwayoung inspira profondément.
« Oui. Je veux vivre avec toi. »
Dans la lumière tamisée du café, Gyuwon le fixa, sans répondre. Hwayoung se força à rester immobile, à ne rien dire de plus. Il ne plaida pas, n’évoqua pas son statut de Dom. Il attendit. Simplement. Vulnérable, comme n’importe quel homme amoureux.
« Je… » Gyuwon hésita. « J’ai été mercenaire. Mon travail actuel est… indécent. Je ne te serai d’aucune utilité. »
D’aucune utilité. Il faillit en rire. En vérité, ses activités passées pourraient même mettre Hwayoung en danger. L’affaire de stalking n’avait-elle pas empiré à cause de lui ?
« Le simple fait que tu existes est un miracle. Je ne demande rien de plus. »
Gyuwon grimaça, ému. Hwayoung lui avait déjà tenu ce genre de propos, capables de lui arracher des larmes. Ce bonheur lui faisait presque peur.
« Moi aussi… je veux vivre avec toi. »
Je veux l’embrasser. Hwayoung baissa les yeux, le souffle court. Je veux salir cette bouche, soumettre ce corps…
« Partons. »
Il se leva d’un bond, pressant Gyuwon de le suivre. Dans le taxi silencieux, l’ambiance sembla s’assombrir. Déconcerté, Gyuwon observait ce profil impassible.
Il est magnifique…
À peine l’ascenseur se referma-t-il que Hwayoung le plaqua violemment contre la paroi. Le métal vibra. Sa langue força l’entrée de sa bouche, explorant chaque recoin avec une voracité qui arracha un gémissement à Gyuwon.
« Je ne te lâcherai plus. Tu ne pourras plus fuir. »
Étourdissant. Était-ce le manque d’oxygène ou l’intensité du baiser ? Gyuwon percevait à peine les mots qui tombaient comme des ordres sacrés.
« Tu es à moi. Mon esclave. Mon chat. Mon amant. »
Hwayoung lui lécha les paupières.
« Tu sais ce que je vais faire de toi ? »
Gyuwon secoua la tête, hypnotisé par ce sourire cruel qu’il adorait.
« Je vais te couvrir de honte. T’apprendre la patience. Percer ce téton gauche. T’acheter un collier ajusté. Raser chaque poil de ton entrejambe. Brûler tous tes sous-vêtements. »
Extatique, Gyuwon ouvrit grand les yeux—juste pour que Hwayoung y passe la langue. La douleur le fit cligner des paupières, mais il ne rompit pas le contact.
« Tu as compris ? »
Gyuwon hocha la tête.
« Tu seras à moi. Tu ne pourras plus jamais te dénuder devant personne. Ce ne sera plus un jeu. Je te posséderai. »
Un dernier murmure, brûlant :
« Kim Gyuwon… tu m’appartiens. »
Hwayoung appela Gyuwon d’une voix tremblante. Ce ton, toujours poli, avait quelque chose de plus féroce encore que l’arrogance familière dont il avait fait preuve tout à l’heure. Gyuwon y décela aussitôt l’excitation, vibrante et contenue.
« Oui, Hwayoung. »
Un sourire lumineux éclata sur le visage de l’autre.
« Je ne sais aimer qu’ainsi. Et toi… tu ne pourras plus t’enfuir. »
« Je ne partirai pas. »
Gyuwon posa sa main sur celle qui le tenait encore par le col, et murmura :
« J’ai toujours rêvé… d’être aimé comme ça. »
Ses joues s’enflammèrent aussitôt. Hwayoung rit, puis frotta son front contre le sien en murmurant :
« Trop mignon. »
C’était sincère. Si sincère que Gyuwon esquissa un sourire timide. Hwayoung — le seul homme à le trouver adorable — répéta avec un rire plus doux :
« Vraiment trop mignon. »
L’ascenseur s’arrêta dans un claquement métallique. Hwayoung le lâcha aussitôt. La porte s’ouvrit ; il sortit en premier. Mais à peine Gyuwon fit-il un pas dehors que le vibromasseur oublié se remit en marche dans un bourdonnement obscène.
« Hng— ! »
Il s’effondra à genoux. Dans le silence du couloir, le bourdonnement mécanique résonnait de manière obscène. Chaque vibration déchirait ses nerfs, embrasait sa peau. Il leva les yeux vers Hwayoung, qui l’observait, délecté. Son regard disait clairement : Rampe, avance.
Incapable de se relever, Gyuwon obéit et se mit à ramper. L’angoisse d’être vu, surpris ainsi, mêlait à sa honte une douceur coupable, presque enivrante.
Derrière lui, Hwayoung marchait lentement, contemplant les fesses moulées par le pantalon tendu. Ces courbes fermes, crispées par l’effort… Je veux les frapper, les marquer, les ouvrir. Une onde sadique lui traversa la colonne.
Arrivé devant la porte, Gyuwon entendit la serrure tourner. Clac. Son corps tressaillit. Une main s’abattit violemment sur sa fesse.
« Aah— ! »
Son bassin ondule sous l’impact. Hwayoung le dépasse et lance, d’un ton glacé :
« Déshabille-toi. Maintenant. »
Plus il est excité, plus sa voix devient tranchante. Gyuwon, le visage illuminé d’attente, obéit à quatre pattes, docile. Lorsqu’il relève les yeux, nu, Hwayoung l’est déjà.
Son corps, élancé, raffiné, tranche avec sa propre carrure plus brute. Gyuwon baisse les yeux, un peu honteux.
« Sors-le. »
Gyuwon pâlit. Assis sur le canapé, Hwayoung insiste :
« Le jouet. Allez. »
« Mais… je… comment ? »
Perdu, il cherche désespérément un moyen de retirer ce qui le brûle de l’intérieur. Son désarroi, si pur, attendrit Hwayoung qui ne peut s’empêcher de le taquiner :
« Contracte-toi, peut-être ? »
Les yeux de Gyuwon s’arrondissent — ce qui attise encore davantage le désir cruel de son amant.
« Ou alors, glisse tes doigts pour l’attraper. Mais j’en doute. »
Hwayoung observe la scène avec amusement, bras croisés, comme un spectateur. Gyuwon essaie de se contracter, ce qui arrache un rire franc à l’autre.
« Dans cette position ? Tu peux toujours essayer pendant cent ans. Assieds-toi. »
Il l’attrape, le redresse, le fait s’accroupir, puis place un tabouret devant lui. Il s’y assied, et pose doucement le menton de Gyuwon sur son genou.
« Tu ne peux pas porter d’enfant, mais un homme peut tout de même pondre des œufs. »
Les yeux rougis de Gyuwon croisent les siens, brillants de cruauté.
« Dépêche-toi. Plus tu tardes, plus j’aurai envie de te regarder faire. »
Un sourire sadique effleure ses lèvres.
« Ce serait adorable, tous ces plis qui s’écartent pour laisser sortir un œuf blanc. »
Gyuwon serre les dents, les poings, les cuisses.
Il veut me voir pondre un oeuf. Et je vais le faire.
Ce chapitre vous est présenté par la Dragonfly Serenade : Traductrice • Ruyi ⋄ Correctrice • Ruyi
・.ʚ Voilà la fin du chapitre ɞ .・
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