Chapitre 01
par RuyiCe chapitre vous est présenté par la Dragonfly S. :
• Traductrice : Ruyi
• Correctrice : Ruyi
Un homme d’une beauté saisissante, surpassant même bien des femmes par son élégance, souriait avec l’éclat d’une fleur en pleine éclosion. Gyuwon détourna rapidement les yeux, les fixant sur le sol. Le visage de cet homme semblait intensifier l’ombre pesant sur son propre reflet, lui rappelant que son apparence était presque un crime. Cette pensée le plongea dans un découragement amer, éveillant en lui un désir brûlant d’abandonner son poste sur-le-champ. Mais il n’avait pas ce luxe. Il avait désespérément besoin d’une somme importante pour s’offrir une opération de chirurgie esthétique.
Abandonner n’était pas une option. Quitter son poste dans une armée privée pour des raisons personnelles n’avait posé aucun problème, mais pour Gyuwon, trouver un travail ailleurs que dans des milieux dominés par des hommes s’avérait un combat acharné. Dans un monde où l’apparence dictait le jugement social, sa stature imposante et ses traits marqués lui fermaient de nombreuses portes.
Avec ses 1m92, un corps sculpté par des années d’entraînement intensif, et des traits comme taillés dans la pierre — des sourcils épais, des yeux bridés, un nez aquilin et des lèvres bien dessinées sur une peau hâlée —, Gyuwon incarnait l’archétype du guerrier. Mais cette apparence, loin de lui ouvrir des opportunités, le confinait dans des rôles stéréotypés. Garde du corps, gangster, ou athlète professionnel : voilà les seules voies qui semblaient s’offrir à lui. À 29 ans, il était bien trop tard pour espérer briller dans une carrière sportive.
Il ne lui restait donc que deux choix : protéger ou terroriser, devenir garde du corps ou rejoindre un gang. Sa prétendue « laideur », amplifiée par ses propres standards cruels, compliquait même ses perspectives dans la sécurité privée. Pourtant, il avait fini par décrocher un poste auprès de Yoon Hwayoung, le troisième fils de la puissante famille Yoon. Était-ce un rôle respectable ou une immersion inconsciente dans le monde du crime ? La question restait en suspens. Mais une chose était certaine : son voyage pour trouver une place dans la société prenait fin ici.
« Enchanté, je m’appelle Yoon Hwayoung. »
Gyuwon leva les yeux et ne put s’empêcher d’admirer l’allure irréelle de l’homme devant lui. Yoon Hwayoung possédait une beauté envoûtante. Ses yeux en amande, pétillants d’une malice subtile et d’une arrogance dissimulée, dégageaient une innocence troublante. L’arête délicate de son nez et ses lèvres pleines, presque provocantes, complétaient un visage d’une harmonie exquise. S’il n’était pas assez grand pour les podiums, son allure évoquait pourtant celle d’un mannequin haut de gamme.
Sous cette beauté angélique se cachait un corps athlétique, sculpté comme une statue de marbre, où chaque muscle semblait parfaitement à sa place. Son visage reflétait une élégance raffinée, héritage d’une lignée prestigieuse, tandis que sa silhouette impeccable suscitait une admiration immédiate.
Et, contre toute attente, il était poli.
« Je suis Kim Gyuwon. Je suis également ravi de vous rencontrer, » répondit Gyuwon avec une légère hésitation.
Il inclina la tête respectueusement, suivant les codes implicites de la hiérarchie. En relevant à peine les yeux, il aperçut Hwayoung, qui le fixait avec une expression indéchiffrable. Puis, avec un sourire doux, le jeune homme déclara à son père d’une voix légère :
« Merci beaucoup de m’avoir recommandé un garde du corps aussi compétent. »
Yoon Soohyup, l’aîné de la famille et chef respecté du clan Yoon, hocha la tête avec satisfaction. Ses traits, empreints de dignité, exprimaient une fierté sincère envers son fils.
Gyuwon, bien qu’amusé, s’abstint de sourire. Il savait trop bien l’effet qu’avait son visage. Avec ses traits durs et son regard naturellement sombre, un sourire aurait été perçu comme celui d’un criminel en quête de nouvelles victimes.
L’entretien d’embauche, mené deux jours plus tôt par Yoon Jinyoung, l’aîné de la famille et le pilier décisionnel du clan, était encore frais dans sa mémoire. Cela avait commencé par un long monologue, presque une ode* à son plus jeune frère. Les quinze premières minutes furent entièrement consacrées à des louanges et anecdotes sur Hwayoung, sans qu’une seule question ne soit posée à Gyuwon.
(N/T : Une ode – C’est dans la littérature un poème destiné à être accompagné de musique. Etymologiquement, ce mot signifie « chant », « hymne » ou « cantique ».)
« Son nom est Hwayoung — hwa signifie fleur, et young désigne la corolle*. Notre père, qui espérait une fille, avait déjà rempli l’acte de naissance avant même la fin de l’accouchement. Finalement, c’est un garçon qui est né, mais personne n’a jamais regretté ce choix. Hwayoung est l’incarnation parfaite de la beauté que son nom évoque. Il est beau, intelligent, poli et déterminé — la fierté et la joie de notre famille. »
(N/T : La corolle est un terme générique que l’on utilise pour désigner la disposition des pétales des fleurs, qui sont souvent disposés en cercle autour du centre de la fleur.)
Le ton de Jinyoung s’était gonflé d’admiration à mesure qu’il détaillait les accomplissements de son frère cadet.« Il est diplômé en administration des affaires de l’Université nationale de Séoul, un CPA accrédité par l’A, C… Vous savez, le certificat de comptabilité américain. »
« Vous voulez dire l’AICPA ? » avait demandé Gyuwon, interloqué.
« Exactement. Il l’a obtenu avec brio, tout en héritant de la beauté époustouflante de notre mère, qui était une actrice célèbre. Mais ils semble avoir des ennuis ces derniers temps. Bien sûr, il ne nous en parle pas. Il ne veut pas nous inquiéter, car c’est un bon garçon. Alors, nous avons décidé de lui trouver un garde du corps. »
Au terme de cet entretien, Gyuwon avait recueilli une mine d’informations sur Hwayoung : vingt-sept ans, élève modèle issu d’une éducation prestigieuse, brillant professionnel dans un cabinet comptable de renom. Pourtant, malgré une carrière impeccable et des airs d’homme ordinaire, une ombre menaçante planait sur lui : un harceleur mystérieux.
La famille Yoon, gangsters de renom depuis quatre générations, voyait en Hwayoung leur joyau, celui qui avait réussi à briller sans l’ombre du crime. Pour protéger cette exception, Yoon Jinyoung avait choisi Gyuwon, un ancien mercenaire au physique imposant, en dépit de ses appréhensions. De son côté, Yoon Soohyup s’était assuré que Gyuwon passait au crible un contrôle rigoureux.
Après seulement deux jours de travail, un doute commença pourtant à s’installer dans l’esprit de Gyuwon. La vie de Hwayoung semblait étrangement ordinaire. Il était constamment occupé à jongler entre des bureaux, des réunions et des documents administratifs. La saison des audits, avait-il expliqué en se déplaçant avec un ordinateur portable sous le bras. Aucun signe de harceleur, aucun incident suspect.
Gyuwon, qui avait appris à flairer le danger dans les environnements les plus hostiles, trouvait cette situation déconcertante. Les jours passaient dans une routine répétitive, loin des menaces qu’il avait anticipées. Pourtant, il ne pouvait s’empêcher de penser que quelque chose d’insaisissable se cachait derrière cette façade.
Il observa Hwayoung, ce jeune homme à l’aura rayonnante, et ne put réprimer un soupir intérieur. Sa beauté était presque insultante : suffisant pour bâtir une carrière uniquement sur son physique, et pourtant, il brillait aussi par son intelligence et son éthique de travail. Gyuwon secoua la tête, pensant avec ironie que le monde était décidément bien injuste.
Mais au-delà de cette routine anodine, Gyuwon ne pouvait ignorer une intuition persistante. Peut-être que les véritables dangers ne se révéleraient que lorsque l’on baisserait la garde.
« Oh, s’il vous plaît, arrêtez-vous », demanda Hwayoung, et Gyuwon gara la voiture sur le bas-côté de la route. La Mercedes, un cadeau de son frère pour célébrer son admission à l’université, brillait sous le soleil. Hwayoung avait confié à Gyuwon qu’il n’aimait pas vraiment cette voiture. Avec un sourire, il avait expliqué qu’un véhicule aussi ostentatoire lui coûtait non seulement de l’argent, mais aussi une part de son intimité. Mais avec Gyuwon à ses côtés pour le conduire, il n’avait pas eu d’autre choix que de sortir la voiture du garage.
Quand Gyuwon lui avait demandé comment il se déplaçait habituellement, Hwayoung avait répondu, sans détour, qu’il prenait le bus. Un homme honnête, avait pensé Gyuwon.
Hwayoung entra dans une supérette et en ressortit quelques minutes plus tard, un sac en plastique portant le logo du magasin à la main.
« Qu’est-ce que c’est ? » lui demanda Gyuwon, curieux.
« Le dîner de ce soir et le petit-déjeuner de demain », répondit Hwayoung en haussant les épaules. Il ajouta avec un sourire gêné : « Je sais, ça peut paraître pathétique… Mais je n’ai vraiment pas le temps de cuisiner. Et pour être honnête, je ne suis pas un très bon cuisinier non plus. »
Gyuwon reprit la route sans rien dire, ses yeux jetant des coups d’œil réguliers dans le rétroviseur. Sur la banquette arrière, Hwayoung mangeait distraitement un kimbap triangulaire tout en consultant des documents. Il semblait bien plus fatigué qu’il y a deux jours.
Alors qu’ils approchaient du parking souterrain de l’immeuble résidentiel de Hwayoung, Gyuwon hésita. Juste avant que la voiture ne s’immobilise, il s’adressa doucement à Hwayoung, qui rangeait ses papiers dans sa mallette :
« Si cela ne vous dérange pas… Je sais cuisiner. »
Les mots étaient sortis maladroitement, presque comme s’il se vantait. Gyuwon se sentit immédiatement mal à l’aise, regrettant son ton qu’il trouvait trop arrogant. Il regarda dans le rétroviseur, perplexe, cherchant à mesurer la réaction de Hwayoung. Ce qu’il vit le surprit : un sourire radieux.
« Vous allez cuisiner pour moi ? » demanda Hwayoung avec un enthousiasme sincère.
Il semblait réellement ravi. Gyuwon sentit une chaleur inhabituelle monter en lui, satisfait d’avoir pris la parole.
« Vraiment ? C’est génial ! » s’exclama Hwayoung, ses yeux pétillants. Il ramassa ses affaires et sortit de la voiture, laissant Gyuwon lui ouvrir la portière avec politesse. Avant de s’éloigner vers l’ascenseur, il murmura à l’oreille de Gyuwon : « J’ai hâte d’y goûter. »
Le lendemain matin, à l’aube, Gyuwon se rendit au marché. Les paroles de Hwayoung résonnaient encore dans sa tête : « J’ai hâte d’y goûter. » La cuisine était l’un de ses passe-temps, mais il n’avait jamais eu l’occasion de la partager avec quelqu’un. En fait, chaque fois qu’il avait proposé de cuisiner, ses proches lui disaient que ce serait un gâchis de nourriture ou une forme de torture culinaire. Cette fois, il était résolu à prouver le contraire. Son cœur battait si fort qu’il en devenait gênant.
J’aurais dû lui demander ce qu’il aime manger, se dit-il, légèrement inquiet. Finalement, il décida de préparer des plats simples et classiques : des rouleaux d’œufs, une soupe de radis, du chou mariné, du riz, des algues grillées, du poisson et des légumes sautés. Alors qu’il finissait de dresser la table, il réalisa qu’il avait peut-être exagéré pour un simple petit-déjeuner. Gêné, il envisagea de jeter une partie des plats quand une voix joyeuse retentit derrière lui :
« Vous étiez cuisinier dans l’armée privée ? Ça a l’air incroyable ! »
Hwayoung venait d’arriver, encore légèrement endormi. Ses cheveux en bataille et ses joues rosées lui donnaient un air enfantin. Il portait un pantalon de survêtement confortable et étira son cou avant de s’asseoir à table. Il commença à manger avec enthousiasme.
Gyuwon le regardait fixement, incertain de ce qui l’étonnait le plus : la spontanéité de Hwayoung ou sa capacité à illuminer une pièce.
« Pourquoi vous me regardes comme ça ? » demanda Hwayoung en s’arrêtant de manger. Pris au dépourvu, Gyuwon détourna les yeux.
« Oh, rien, laissez tomber », répondit-il en baissant la tête, gêné.
Hwayoung, amusé, continua de manger. Le repas était délicieux, mais au-delà de la saveur, c’était la présence de Gyuwon qui rendait ce moment agréable.
Les jours passèrent, et Gyuwon prit progressivement en charge davantage de tâches. Hwayoung, bien qu’élégant et accompli, menait une vie désordonnée, emporté par un emploi du temps surchargé. Gyuwon décida alors d’agir : il préparait le dîner en même temps que le petit-déjeuner, nettoyait l’appartement et s’assurait que tout soit impeccable avant de partir. Peu à peu, l’appartement de Hwayoung se mit à briller comme jamais.
Hwayoung, malgré son visage parfait, son corps athlétique, son emploi enviable et son style raffiné, ne parvenait pas à gérer sa vie quotidienne. Il courait sans cesse après le temps, incapable de prendre soin de lui-même. Gyuwon, observant ce chaos discret, choisit de s’impliquer davantage dans sa routine, puisque cuisiner le petit-déjeuner était déjà devenu une habitude.
Il commença par préparer les dîners en même temps que les petits-déjeuners. Bien qu’Hwayoung lui ait donné le code de sécurité de son appartement après qu’il lui avait proposé de cuisiner, Gyuwon se sentait toujours mal à l’aise d’entrer et sortir comme s’il était chez lui. Il décida donc de limiter sa présence à une heure et demie le matin. En plus de cuisiner, il profitait de ce temps pour nettoyer, ranger et laver, transformant l’appartement d’Hwayoung en un véritable havre de propreté.
Après une semaine de ce quotidien, Hwayoung fit une remarque à la fois amusante et surprenante :
« Si j’étais une femme, je vous aurais épousé, M. Gyuwon. Mais cela pourrait poser problème pour vous. »
Il accompagna cette déclaration d’un sourire éclatant, avant de boire une gorgée du café que Gyuwon lui avait préparé. Puis il ajouta, avec un éclat de malice dans les yeux :
« Et si vous étiez une femme, je vous aurais kidnappé. »
Hwayoung fixa Gyuwon, cherchant à déceler une réaction. Peut-être espérait-il voir une lueur de gêne, ou même un sourire. Mais Gyuwon, fidèle à son caractère, conserva son calme habituel. En vérité, il semblait imperméable à l’intensité du regard de Hwayoung. Pourtant, ce qu’il fixait, presque malgré lui, c’était les lèvres de ce dernier. Ces lèvres rouges et pulpeuses qui venaient de prononcer ces mots si singuliers : « Et si vous étiez une femme, je vous aurais kidnappé… »
Gyuwon brisa le silence d’une voix posée : « Vous avez un sacré sens de l’humour… Mais je pense que nous devrions partir maintenant. »
Hwayoung détourna les yeux avec un léger éclat dans son regard, mais murmura tout bas pour lui-même : « Enfin, le cauchemar est sur le point de se terminer. C’est bon de te voir partir. »
Ces paroles murmurées ne parvinrent pas à Gyuwon, mais leur véritable signification se dévoila plus tard dans la journée, lorsqu’Hwayoung annonça brusquement :
« Je suis désolé, mais vous pouvez vous arrêter là et rentrer chez vous. »
Gyuwon, surpris, secoua la tête calmement avant de répondre : « Je ne peux pas. »
Le ton était ferme. Gyuwon savait qu’il avait été engagé par la famille Yoon, pas par Hwayoung. Il ne pouvait donc pas obéir à une demande aussi simple, surtout si elle allait à l’encontre des ordres de ses employeurs.
« C’est un problème », dit Hwayoung avec un sourire énigmatique. Il s’appuya contre sa Mercedes et roula des yeux un instant, le regard perdu dans ses pensées. Même dans les moments où il rencontrait des complications, son visage restait lumineux, presque irréel. Son expression, pleine de vie, le rendait encore plus beau que d’habitude.
« Eh bien, avant d’y aller, je dois d’abord vous poser une question, M. Gyuwon. Pourquoi êtes-vous ici ? Êtes-vous mon garde du corps, ou bien… Un simple chien de garde ? »
Son ton avait un air de supériorité, mais il manquait d’agressivité. Gyuwon, imperturbable, ne fut nullement offensé.
« En tant que garde du corps », répondit-il simplement.
« Hmm… Donc, cela veut dire que vous ne rapporterez pas les détails de ma vie privée à votre employeur ? »
« Je ne le ferai pas si vous ne le souhaitez pas, M. Hwayoung. Je suis ici pour assurer votre sécurité, pas pour surveiller vos moindres faits et gestes. »
Hwayoung hésita un instant, le regard flottant entre Gyuwon et le soleil couchant, dont les derniers rayons baignaient la ville d’une lumière flamboyante. Le ciel semblait en feu, et Gyuwon, subjugué par cette scène, ne put s’empêcher d’observer avec tendresse les reflets rougeoyants entre les gratte-ciel.
Hwayoung remarqua son regard et demanda soudain :
« Vous aimez les couchers de soleil ? »
La question ramena Gyuwon à lui. Il détourna légèrement les yeux et répondit, après un bref instant de réflexion :
« Je n’y ai jamais vraiment prêté attention, mais… C’est magnifique. En fait, tout semble beau en ce moment. »
Un rire léger échappa à Hwayoung, et son sourire s’étira lentement. C’était un sourire ambigu, à la fois désinvolte et empreint d’une étrange mélancolie, comme s’il cachait quelque chose de plus profond. Après ce bref moment d’hésitation, il esquissa un sourire aussi troublant que la lumière déclinante autour d’eux.
Puis, il s’approcha un peu plus de Gyuwon et dit :
« D’accord, voici le marché. Vous allez venir avec moi, mais vous ne direz rien sur ma vie privée. Pas un mot, compris ? »
En prononçant ces mots, il posa doucement un doigt long et fin sur les lèvres de Gyuwon. Ce dernier s’inclina légèrement, avec une politesse maîtrisée.
« C’est compris », répondit-il calmement.
Mais deux heures plus tard, Gyuwon le regretta amèrement. Il se rendit compte qu’il aurait dû partir quand Hwayoung lui en avait donné l’occasion. Parfois, les choix les plus anodins changent le cours d’une vie de manière irréversible, et il aurait dû prêter attention à ce moment précis.
L’accord de Hwayoung, il le comprit trop tard, était un avertissement déguisé. Pourtant, il l’avait ignoré, et ainsi la nuit tomba — une nuit qui allait tout bouleverser.
(Note de Ruyi : J’espère que ce premier chapitre vous a plu ! Un petit commentaire fait toujours plaisir, alors n’hésitez pas (/ε\*) )
・.ʚ Voilà la fin du chapitre ɞ .・
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