Chapitre 00 – Prologue
par RuyiCe chapitre vous est présenté par la Dragonfly S. :
• Traductrice : Ruyi
• Correctrice : Ruyi
Le bruit sourd d’hélice saturait l’air. Les mercenaires se précipitaient dans l’hélicoptère, montant l’un après l’autre à bord. Un homme, plus rapide que les autres, les dépassa en courant et sauta le premier sur le transport. Grand et imposant, mesurant près d’un mètre quatre-vingt-dix, il portait un otage inconscient sur son épaule. À peine avait-il déposé la femme à bord qu’il s’empara d’un RT-20*. Il visa avec calme et appuya sur la gâchette.
(N/T : Un fusil de sniper avec une portée effective de 1,80 km. De conception croate, son nom vient de « Ručni Top 20 » (Canon Portable de 20 mm), ce fusil de précision anti-matériel peut pénétrer dans les véhicules blindés.)
La balle, conçue pour pénétrer des véhicules blindés, explosa en atteignant sa cible, projetant une onde de destruction et neutralisant les ennemis proches.
« Décollage ! » cria-t-il d’une voix forte.
À ses mots, l’hélicoptère commença à s’élever, mais ses mains ne restèrent pas inactives. Chargeant chaque tir avec soin, il continua à faire feu avec une précision redoutable, ralentissant l’avancée des assaillants. Son visage, rigide et impassible, témoignait d’un contrôle absolu. Grâce à ses tirs maîtrisés, les autres mercenaires purent monter à bord.
Le dernier homme courait désespérément vers l’hélicoptère qui s’élevait déjà à plus d’un mètre au-dessus du sol. Voyant son camarade tendre une main vers lui, l’homme imposant l’attrapa d’un seul bras et le hissa à bord avec une force qui semblait surhumaine. Au moment où les ennemis atteignirent leur position, l’hélicoptère avait pris de l’altitude, hors de leur portée.
Pendant ce temps, la femme, encore sous le choc, tremblait violemment. Ses yeux écarquillés révélaient qu’elle peinait à comprendre ce qui se passait. Lorsqu’elle croisa le regard de son sauveur, elle se recroquevilla, terrorisée, en poussant un cri strident.
« Aaargh ! » hurla-t-elle en se couvrant la tête de ses mains.
L’homme resta figé un instant, visiblement gêné. Il recula légèrement, cherchant à ne pas aggraver sa panique.
« Je vous l’avais bien dit, capitaine », lança Jake, un des mercenaires. « Vous devriez vraiment envisager cette chirurgie plastique. »
Un éclat de rire traversa l’habitacle, mais l’homme ne répondit rien. Il se contenta de s’installer dans un coin éloigné, ses épaules lourdes de lassitude. Ses collègues lui jetèrent des regards furtifs, oscillant entre amusement et compassion.
Un jeune mercenaire, âgé d’une vingtaine d’années, s’assit à ses côtés et rompit le silence :
« Capitaine, c’est vrai que vous prenez votre retraite ? » demanda-t-il timidement.
Le grand homme hocha lentement la tête, l’air mélancolique. Son visage, aux traits grossiers et durs, semblait être le fruit d’une étrange combinaison entre des origines européennes et asiatiques. Ses cicatrices, ses traits marqués et son allure brutale avaient de quoi effrayer n’importe qui.
« Je vais gagner de l’argent… Suffisamment pour la chirurgie », murmura-t-il finalement, presque pour lui-même.
Un silence s’installa dans l’habitacle, seulement troublé par le ronronnement de l’hélicoptère.
・.ʚ Voilà la fin du chapitre ɞ .・
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